Un elfe sylvain à Zharr-Naggrund

Un petit récit exprimant le rêve du nain noir

Bonne lecture !

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Ætla se cogna la tête contre le caisson renforcé dans lequel il était enfermé. Ils devaient s’être arrêtés. Il entendit les pas de ses geôliers s’éloigner et commença à paniquer. Ils le laissaient seul, enfermé, sans eau ni nourriture ! Il commença à hurler, à tambouriner contre les parois du caisson, puis entendis une voix rauque :
-Oh ! La ferme ! Ce n’est pas la peine de crier ! Les autres partent juste faire leur campement un peu plus loin.
Un éblouissant rayon de soleil pénétra dans sa prison et l’aveugla pendant un court temps. Il se trouvait encore dans la forêt, mais une forêt plus jeune, aux arbres moins hauts que ceux d’Athel Loren. L’homme, ou plutôt la chose qui avait ouvert son caisson lui tendit un bout de pain et des racines qu’il avait fait bouillir. Il était de petite taille, avec un haut casque, un teint grisâtre et une barbe bouclée qui figurait des colonnes descendantes de son menton. Il avait, d’autre part, deux crocs qui lui sortaient de la mâchoire inférieure et une lueur de malveillance dans le regard.
-Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Êtes-vous ce qu’on appelle un nain ?
-Peuh ! Ces immondes bâtards nous ont lâchés quand nous sommes parti des montagnes du bord du monde. Appelle-nous, si tu dois vraiment nous appeler, fils d’Hashut.
Ætla ne savait pas qui était ce Hashut mais quand la chose avait prononcé son nom, il s’était senti nauséeux, emplit d’effroi et désespéré à la foi. Il ne savait pas s’il arriverait à le prononcer un jour.
-Où sommes-nous ?
-Dans ce que les humains appellent l’Empire. Dans la partie de cet empire qu’ils appellent Stirland, à l’ouest des montagnes du bord du monde. Dès que nous arriverons dans ces montagnes, on n’ouvrira plus ton caisson mais tu pourras quand même encore manger. Profite bien de ces dernières secondes d’air pur qu’il te reste car quand nous arriverons à Zharr-Naggrund, tu ne respiras plus que l’air du Père des Ténèbres.
Ætla ne savait pas ce qu’était Zharr-Naggrund mais il avait tressaillit à ce nom. La consonance était typiquement naine et il savait que les nains parlaient un langage très imagé, au point que, quand un nain parlait de montagnes, l’on voyait distinctement les montagnes en pensée.
-Bien, maintenant tu as assez mangé, retournes dans ton caisson pour la nuit.
-Ah ! Non ! Plutôt mourir que de retourner là-dedans, dans le noir !
-Idiot ! La nuit, il fait noir de toute façon. Et tu mourras bien assez vite.
-Il n’empêche que...
Mais il ne pût finir sa phrase car le fils d’Hashut venait de l’assomer et de le traîner dans le coffre en métal.

Ætla avait été capturé quelques jours plus tôt, à la lisière d’Athel Loren, à des kilomètres de là. Il partait rendre visite à son cousin Thaliol qui vivait dans la grande forêt dans l’Empire. Il avait dépassé les pierres qui marquaient la limite de la forêt et qui l’empêchait de s’étendre quand il entendit au loin le bruit d’une bataille. Il se précipita là-bas et découvrit ses frères Asrai combattant une troupe de petits guerriers dont certains portaient des tromblons et tous avaient de longs crocs. Il se précipita au combat pour aider les elfes, lesquels étaient débordés. Après quelques minutes, il ne restait que lui et les sauvages petits guerriers au combat. Quelqu’un lui jeta un filet dessus et il fut capturé. Puis il entendit une trompe venant de la forêt, un ennemi cria qu’il ne fallait pas qu’ils restent ici et il tomba évanouit.

Ætla se réveilla. Il ne savait pas depuis combien de jours ils voyageaient. Depuis sa capture, il avait entendu la raison pour laquelle les guerriers inconnus étaient passés près d’Athel Loren. Ils se trouvaient en pleine mer avec un unique navire (c’était du moins ce qu’avait crût comprendre Ætla car ils disaient un mot étrange au lieu de « navire ») quand une flotte naine leur était tombés dessus. Les quelques survivants avaient échoués vers la ville brettonienne de Brionne et avaient fait route vers chez eux en coupant par le chemin le plus court, soit au sud d’Athel Loren.
Depuis sa capture et sans compter les rares fois où les fils d’Hashut le sortaient de sa prison, il était plongé dans le noir complet, et à ce moment-là, souvent, il dormait. Depuis la dernière fois qu’il avait respiré l’air libre, on l’avait enfermé et ses geôliers ne lui donnaient sa nourriture plus que par une trappe située à l’avant du caisson. Il remarqua durant tout son enfermement que les fils d’Hashut avaient été jusque là d’une relative gentillesse avec lui, car avant, il pouvait voir le soleil. Il se senti alors extrêmement seul et pleura pendant de longues heures dans la noirceur la plus totale.
À un moment mal définit, Ætla entendit un son étrange. Il n’en était pas sûr car il avait horriblement faim et peur et que cela le faisait délirer parfois. Ce son ressemblait toutefois à un sifflement de serpent. Il eut pendant peur un petit moment avant de se rendre compte que personne n’aurait pût mettre de serpent dans son caisson car personne ne l’avait ouvert. D’autre part, le son était trop régulier et continu. Il se rendit compte alors qu’il était somnolent, qu’il avait du mal à penser et qu’il avait l’impression que tout l’air de sa prison avait été remplacé par du plomb. Il lutta pour rester éveillé, croyant que les Fils d’Hashut utilisaient une sinistre magie pour le tuer. Il s’endormit enfin quand il succomba au gaz soporifique que ses geôliers injectaient dans son caisson.

Ætla se réveilla. Il sentit l’air d’une lourdeur étrange autour de lui. Comme si un dieu écrasait ses épaules. Il ouvrit les yeux et faillit s’évanouir.
Devant lui s’étendait un paysage de cauchemar. Il se trouvait tout au sommet d’une gigantesque ville pyramidale. Des énormes blocs plus noirs que la mort agglutinés les uns aux autres et formant une montagne de noirceur. Ces blocs n’étaient autres que les habitations de ses geôliers et de leurs semblables et les lieux où ils faisaient travailler de force des milliards d’esclaves. Leurs cris parvenaient aux oreilles d’Ætla. Cris des maîtres donnant des ordres. Cris des esclaves suppliciés. Sifflement des fouets et claquements de ces mêmes fouets sur la chair ensanglantée. Rires des tortionnaires. Un enfer de fumée noire s’élevait au-dessus de tout cela et recouvrait le ciel. Les feuilles nouées dans ses vêtement se fanèrent à vue d’oeil. Était-ce la nuit ou le jour ? Nul en ces terres n’aurait pût le dire. Les fournaises entourant la cité infernale crachaient elles aussi leur lot d’insanités, tandis que les esclaves qui y travaillaient extrayaient des quantités gigantesques de richesses qu’ils ne pouvaient espérer posséder un jour. Les richesses de cette noire terre, parcourue de rivières de lave. Une route sur laquelle se pressaient Fils d’Hashut et suppliciés traversait en ligne droite ces terres invivables et courrait vers le sud. À l’Est se trouvait la montagne dont on ne pouvait voir le sommet, caché par la fumée, et dont les contreforts étaient parsemés de carrières et de mines. Une gigantesque vallée se trouvait là, comme une crevasse ouverte dans la roche par une lame gigantesque. À l’Ouest s’étendait le même spectacle qu’au Sud, une sombre tourmente où s’acharnaient bien plus de milles esclaves et d’où parvenait à Ætla les rires de des frères démoniaques de ses geôliers. Partout où il posait les yeux se trouvait l’enfer. Sans joie et sans arbres. Nulle végétation n’aurait pût vivre en ce lieu. Ces terres étaient la mort.
Alors il entendit des hurlements derrière lui. Il se retourna et découvrit avec horreur où il se trouvait. Il était sur le parvis d’un sombre temple d’où lui parvenait une chaleur insupportable. La façade était ornée de quatre milles têtes de taureaux crachant le feu. Le linteau de la porte était façonné de façon ressembler à la mâchoire supérieure d’un fils d’Hashut et lorsqu’on entrait, il semblait que l’on s’engouffrait dans une immense gueule car les murs à l’intérieur étaient peints en rouge. Le toit du temple était caché par les fumées venant d’en bas. Il avança à l’intérieur du Temple d’Hashut.
Les murs étaient rouge sang, car ils étaient peints avec du sang. Les piliers et le sol étaient d’obsidienne. En face de lui se trouvait une file d’esclaves enchaînés qui semblaient au-delà du désespoir. Il pouvait apercevoir au-dessus de leurs têtes une monstruosité. Une statue gigantesque et d’un matériau noir qu’il ne parvint pas à identifier. Une représentation d’un gigantesque taureau qui ouvrait grand la gueule, d’où jaillissait des flammes. Ætla sût aussitôt qu’il était en face de la statue de celui que ses geôliers appelaient Hashut. Un Fils d’Hashut se tenait près des mâchoires du Père des Ténèbres et récitait une prière. Puis il jeta un esclave dans la gueule du taureau. Hurlements. Puis le prêtre recommença. Prières. Holocauste. Hurlements. Prières. Holocauste. Hurlements.
Alors l’esprit d’Ætla céda à la folie et il se rua vers le prêtre d’Hashut, passant devant des gardiens qu’il n’avait pas encore aperçut, des choses avec un corps de taureau et un torse de Fils d’Hashut. Des centaures-taureaux. Il courut vers la statue du Père des Ténèbres. Le prêtre s’interposât en brandissant une hache cruelle. Ætla sauta par-dessus le coup qu’il voulut lui donner et lui donnât un coup dans la figure. Puis il sauta dans la gueule du taureau. Ætla ne sentit pas le feu qui le brulait, son esprit était déjà mort.
Ainsi mourrut Ætla. Ainsi découvrit-il Zharr-Naggrund.

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Voilà, je laisse le nain noir écrire ce que disent les nains du chaos face à la réaction d'Ætla.

Merci d'avoir lut jusqu'au bout

C'est génial bravo, un excellent récit et merci d'avoir pensé aux nains du chaos de ce forum!
Une petite incohérence juste: dans le premier paragraphe on dirait qu'il n'a jamais vu de nains du chaos de sa vie, et juste après on s'aperçoit qu'il en a déjà combattu.

Disons plutôt que c'est la première fois qu'il se retrouve seul avec un nain du chaos et qu'il ose lui demander :

Citation :

-Êtes-vous ce qu’on appelle un nain ?

C'est super .
Je vais essayer de faire la suite.

Mais je ne comprends pas les nains du chaos. Il sont trop bons. Et ils supportent l'horreur verte que les dégénérés de l'ouest appelle.
Je ne vais pas prononcer ce mot impie. Juste le début. "forXX"

A mon avis , ce sont des espions.

C'est clair moi j'aurais pas supporté Je me souviens encore de la réaction du nain noir lors de la tempête du chaos, vis à vis de la "chose" qui n'égale pourtant de loin pas, par son horreur, ce que ces nains du chaos ont visité...Des espions ou bien des serviteurs tellement dévoués qu'ils n'hésitent pas à mettre en danger leur santé mentale pour servir leur maitre?

Citation :

Mais je ne comprends pas les nains du chaos. Il sont trop bons. Et ils supportent l'horreur verte que les dégénérés de l'ouest appelle.
Je ne vais pas prononcer ce mot impie. Juste le début. "forXX"

Forêt ?

A ton avis, pourquoi :

Citation :

Les autres partent juste faire leur campement un peu plus loin.

Pour allumer un grand feu de joie (et quelle joie !!! )

Et la raison pour laquelle ils sont gentils, c'est que le contraste n'en sera que plus violent

J'aime bien ton text mais sa s'est la version Elfique, son trop gentil..



Je ne veux pas te corriger, je veux juste donner un extret d'une version un peu différente, car sa plaisait de faire partager la version qui a été sensuré

Citation :

[...]
-Pourquoi tu me regardes comme ça ?
-Êtes-vous ce qu’on appelle un nain ?
-Peuh !

Et sans raison apparente, il lui décocha un violant coup de poing en plein visage.
Ætla tomba sur les fesses et placa ses main sur son visage, son nez saignai abondamment, il ne savait pas qui étaient ses tortionnaires mais quand il avait prononcé le nom nain, cela l'avait mis en colère, peut etre est ce pour lui une insulte.
Emplit d’effroi et désespéré à la foi; il ne savait pas s’il arriverait à le reprononcer un jour.

D'une voix timide et hésitante il demanda:
-Où sommes-nous ?

En grognant son géolier répondis
-Dans ce que les humains appellent l’Empire. Dans la partie de cet empire qu’ils appellent Stirland, à l’ouest des montagnes du bord du monde. Dès que nous arriverons dans ces montagnes, on n’ouvrira plus ton caisson mais tu pourras quand même encore manger. Profite bien de ces dernières secondes d’air pur qu’il te reste car quand nous arriverons à Zharr-Naggrund, tu ne respiras plus que l’air du Père des Ténèbres.
Ætla ne savait pas ce qu’était Zharr-Naggrund mais il avait tressaillit à ce nom. La consonance était typiquement naine et il savait que les nains parlaient un langage très imagé, au point que, quand un nain parlait de montagnes, l’on voyait distinctement les montagnes en pensée.

-Bien, maintenant tu as assez mangé, retournes dans ton caisson pour la nuit.
-Ah ! Non ! Plutôt mourir que de retourner là-dedans, dans le noir !
-Idiot ! La nuit, il fait noir de toute façon. Et tu mourras bien assez vite.
-Il n’empêche que...
Mais il ne pût finir sa phrase car le fils d’Hashut venait de le saisir fairmemant par les cheveux et lui frappa la tete a plusieurs reprises contre le gros coffre d'acier, le premier coup avait suffi a assommer l'elfe, mais son torssionaire se délectait a frapper sa victime sans raison apparente.

Quand le visage de l'elfe et le caisson fu bien recouvert de sang, le fils d’Hashut s'arreta, il maintien l'elfe par les cheveux, il examina le corps inerte pour savoir si il etait toujours en vie, et une respiration faible et difficile lui apporta sa réponse, il souleva l'elfe a bout de bras et le jeta violement au fond du coffre d'acier.

En ricanant il se baissa pour ramasser le couvercle et avant d'enfermer son prisonnier dans l'obscurité, il lui cracha un gros molard verdatre dessus.
Derriere son regard sombre et sinistre, on pouvait deviner un sourir de satisfaction.


[...]

Ætla se réveilla. Il ne savait pas depuis combien de jours ils voyageaient. et sont corps le faisait souffrir le martyre, ses plaies aux visage s'étaient infectées et sa chaire était boursoufflé et extrêmement douloureuse.[...]

Et ca s'est ma version, vu d'un nain noir sa doit etre encore bien différent

Nous avec le nain noir c'est les tortures psychologiques. Par exemple forcer un elfe à couper des arbres avec une tronçonneuse à charbon....

J'adore la version Thorinck

Voila la suite , vue du nain Noir

"Passionnant la magie."

Le nain noir ne savait pas pourquoi il aimait explorer le monde, chose que la majorité de ses compatriotes détestait, mais cela lui permettait d’apprendre plein de choses intéressantes.
Depuis un an environ, ses relations avec Tzeench et Nagash lui avaient permis d’avoir accès à la Magie de Tzeench et à la nécromancie. C’était vraiment amusant et rien ne lui faisait plus plaisir que les nouveaux pouvoirs dont il bénéficiait. Pour le moment, les résultats n’étaient pas extraordinaires mais comme il s’améliorait assez vite, nul doute qu’un jour il deviendrait un sorcier compétent.

Le Nain Noir allait continuer son entraînement magique lorsqu’il sentit une présence se rapprocher.
C’était amusant, Il y a quelques semaines, ceci lui était impossible. Mais désormais, il était capable de ressentir les âmes à proximité.

A priori, un nain du chaos était derrière la porte et tremblait de tous ses membres.

Alak ashin Atou Mun !

La porte s’ouvrit toute seule, laissant le messager blanc de stupeur et de terreur. Le Nain Noir, depuis qu’il étudiait la magie était encore plus puissant et plus redoutable.

Un sentiment de bonheur envahit le Nain Noir. D’une part , de voir que le sort fonctionnait désormais de plus en plus souvent. De l’autre de voir le messager terrorisé.

Qu’y a-t-il pour OSER me DERANGER ?

Un message seigneur Nain Noir. C’est un message très important du Seigneur Asharok

« Seigneur Asharok » Il ne manque pas de culot de se prénommer Seigneur. Lui, un simple commandant en exploration qui se prenait pour quelqu’un d’important."

Le Nain Noir se dit de ne pas oublier de le mettre sur sa liste des futurs sacrifiés au service d’Hashut.

L’armure noire se dirigea vers le messager et arracha le message.

« Seigneur Nain Noir, Maitre des Nains du Chaos de l’empire de l’Est (l’empire de l’Ouest c’est pour bientôt MUAHAHAHA)
Grand seigneur… blabalblalbla ….

J’ai un cadeau d’une valeur exceptionnelle pour toi, Oh Grand… blablablabla …. »

Ben voyons. Un cadeau exceptionnel. Comme tous les autres il va se glorifier d’être le meilleur avec de la pacotille sans intérêt. On va encore me déranger pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine. C’en était pénible à longue.

Cependant, le Nain Noir décida d’aller voir le « cadeau » .Après tout, cela le changera un peu des études magiques.

Lorsqu’il sortit de sa bibliothèque privée, Le Nain Noir fut rapidement irrité. L’air était bien trop pur et trop clair. Comme d’habitude, quand il n’était pas constamment derrière ses lieutenants, ils en profitaient pour faire n’importe quoi. Si ça continuait ainsi, on allait finir par voir le soleil le jour. Le simple fait qu’une telle horreur traversa l’esprit du Nain Noir prouvait bien l’incapacité absolue des intendants.

Décidément, le volcan ne manquera pas de sacrifices ce soir.

Le Nain Noir, de fort méchante humeur, se dirigea vers la salle du grand prêtre. Tous les serviteurs s’écartaient du chemin, terrorisés. Ceux qui n’avaient pas pu se mettre hors de la vue du maître d’Indjia se tenaient au garde à vous, blanc comme neige. Le Nain Noir était déjà particulièrement dangereux en temps normal, mais un Nain Noir qui maîtrisait la magie et de mauvais poils, mieux valait ne pas se faire remarquer.

Alak ashin Atou Mun !

Ca y est, je réussit ce sort à tous les coups !

Lorsqu’il apparut, un vent glacé de terreur sembla saisir l’assemblée, à l’exception du « cadeau » qui saisit cette occasion pour tenter de s’évader.

Une sous larve verte !! Mais en fort mauvais état. Asharok le bouffon ne connaissait pas la valeur ses prise.

Le Nain Noir sentit une rage plus terrible que celle du volcan l’envahir.

Mais avant même d’avoir eut le temps de décapiter Asharock, Le maître d’Indjia vit que la sous larve verte tentait de se suicider. Gharok le chef des prêtres d’Hashut, rapide comme une tortue endormie ne put rien faire, mais heureusement un centaure taureau qui gardait la fournaise sacrificielle fut plus rapide et saisit la sous larve verte par les pieds, l’empêchant ainsi de mettre fin à ses jours

QUI A OSE EXECUTER UNE SOUS LARVE VERTE SANS MON AUTORISATION EXPRESSE!!!

Tonna le Nain Noir, plus terrible qu’une éruption volcanique.

Silence de mort. Même le volcan semblait retenir son souffle.

Gharock, le Grand prêtre, jubilant de joie lors des sacrifices n’en menait pas large.
Il prit cependant la parole tremblant comme une feuille.

« Grand maître seigneur de l’est, favoris d’ha...
« LA FERME »
« Seigneur nain noir. Il n’est pas mort. Il est grièvement brûlé. Mais ses blessures ne sont pas fatales. Je Jure devant Hashut que je peux le guérir efficacement !!

A oui ? Et je fais quoi d’un esclave à moitié carbonisé moi ?

Le Nain Noir foudroya le grand prêtre du regard plein de rage. Ce dernier, pale comme un suaire sentit que sa dernière minute venait d’arriver.

Mais soudain, l’attitude du Nain Noir changea du tout au tout. Un lueur, bien plus démoniaque que tous les feux d’Hashut se mit a irradier dans les yeux du maitre d’Indjia .

Gharock et toute l’assemblée ne savait ce que cela voulait dire, mais une chose était sure, toute remarque déplacée serait fatale.

Puis le Nain Noir se mit à éclater d’un rire terrifiant

MUHAHAHHAHHAHAHAH

Un esclave à moitié cramé. Ça suffira largement comme soit disant cadeau princier à Zargôn le Ténébreux MUHAHAHAHA
Soignez le pour qu’il puissent dès demain prendre la route du Nord.

L’armure noire tourna les talons et retourna dans sa bibliothèque au grand soulagement de l’assemblée.

Sur la route, le Nain Noir croisa un centaure taureau d’élite et l’interpella

« Dit à au responsable des sacrifice d’ajouter Gharock à la liste dès que celui-ci aura soigné le prisonnier »

Décidément le nain noir est encore plus vicieux que je ne le pensais!

A toi de continuer l'histoire
A moins que le vil gueux ou Thorink ne veuille nous décrire les conditions du trajet.

Allé Turgon...Turgon... une histoire

Pour ma par je connais trop mal les terres du nord pour narer quoique ce soit...
En faite a part mes montagnes je ne connais pas grand chose :king:

Il faudra surtout décrire les soins et le trajet dans la boite de l'elfe .
On ne vas pas lui faire une visite touristique. Ca sera un peu comme l'aller , sauf qu'on va éviter de le frapper ( trop fort) car le responsable risquerait d'avoir de gros problèmes avec le nain noir.

Ok je vais faire ça

Ok voilà le texte. J'ai juste fait le début, à vous de voir si quelqu'un veut décrire le voyage pas de problème. :icon82: sinon je m'en charge.

Cette lumière...était-ce le soleil brillant haut dans le ciel, un jour d'été à Athel Loren? Mais non, cette lumière était différente, ses rayons frappaient, mordaient Aetla et emplissaient son corps d'une chaleur malsaine qu'il sentait couler en lui comme du plomb en fusion; elle n'apportait pas la vie, mais la mort et la destruction, comme la flamme des grandes montagnes crache-feu des légendes anciennes, et elle était partout et nulle part à la fois: plongé dans les ténèbres, il ne pouvait cependant, pour se soustraire à cette fournaise, ni détourner les yeux, ni se protéger avec les mains. Mais avait-il encore des yeux? Avait-il des mains? Il avait perdu toute sensation de son corps. Il savait seulement qu'il tombait, à une vitesse vertigineuse, dans un gouffre noir au fond duquel remuait, tel un affreux monstre tentaculaire, cette lumière mortelle. Lorsqu'Aetla essayait de se concentrer pour essayer de discerner l'être qui en était la source, une telle vague d'horreur et de dégoût le submergeait qu'il devait en détourner son attention. Cette créature était si totalement, radicalement opposée à l'elfe sylvain qu'il lui semblait impossible qu'ils puissent tous les deux exister dans un seul et même monde. Et maintenant, il allait la rejoindre...

Et puis, sa chute commença à se ralentir. A présent il n'évoluait plus dans le vide complet; c'était comme s'il heurtait des fils, fins, invisibles, qui, au début, se rompaient à son contact avec un léger bruissement, mais qui devenaient de plus en plus nombreux, formant une sorte de toile d'araignée inextricable. Celle-ci devaient de plus en plus élastique, drue, et finit par immobiliser défintivement Aetla. Au même instant, une main immense, froide comme la pierre, l'agrippa par ses entrailles et le projeta avec violence sur un sol de pierre. Le corps de l'elfe, jusqu'alors insensibilisé, fut en un instant inondé de douleur. Aetla pouvait sentir le moindre muscle de ses muscles et de ses os hurler; il était agité de violents tremblements, la sueur froide coulait à flots et une fièvre terrible le consumait. Mais plus que tout, il avait besoin de respirer. Il tenta de happer l'air par la bouche mais celui-ci semblait s'échapper en sifflant avant d'atteindre ses poumons. Pris de panique, il sentit qu'on lui introduisait un objet long et fin dans la gorge. Il se débattit sauvagement, mais rien n'y fit, l'objet s'enfonçait de plus en plus loin. Puis, soudain, l'air afflua dans ses poumons...Aetla n'eut pas eu le temps de s'en étonner: il s'évanouit aussitôt.

Gharok, qui, ne sachant pas encore qu'il était condamné, travaillait avec l'énergie du désespoir, poussa un profond soupir et s'essuya le front. Guérir les blessures de la sous larve verte n'était pas un travail digne d'un grand prêtre, n'importe quel assistant pouvait s'en charger, mais faire revenir son âme, qui avait déjà un pied dans les royaumes infernaux de Hashut, était une autre paire de manches. Cette tâche était difficile, aléatoire et toujours très dangereuse. Le grand prêtre avait tenté de se protéger du mieux qu'il pouvait, mais cela ne fut pas suffisant pour empêcher les énergies destructrices de percer son cercle cabalistique, ravager le laboratoire et tuer deux jeunes adeptes. Hashut n'aimait pas lorsqu'on lui ôtait sa proie de la bouche. La liste de victimes pour le sacrifice du soir allait devoir s'allonger si les nains du chaos ne voulaient pas affronter son courroux. Mais le principal était fait: la sous larve était à présent pleinement revenue dans le monde des vivants. Une épaisse couche de pommade sombre, à l'aspect huileux, recouvrait ses brûlures et un tube relié à une machine actionnée par un apprenti propulsait de l'air et de la fumée tranquillisante directement dans ses poumons, en évitant sa gorge déchiquetée. Gharok décida de s'occuper de celle-ci en priorité. Il prit un morceau de peau de gobelin, le plaça sur la gorge du patient et cousut comme s'il s'agissait de raccomoder un vêtement. Puis, il prononça machinalement quelques incantations et fit couler du sang de l'elfe, préalablement recueilli, sur la blessure. Le sang sembla s'absorber dans la peau, et quelques instants plus tard seul un gonflement rougi rappelait la terrible déchirure aux bords carbonisés qui aurait, en temps normal, privé Aetla de toute chance de survie. Gharok arracha d'un coup le tube respiratoire. L'elfe s'agita, sans revenir à lui, puis se mit à respirer. Le grand prêtre s'attarda quelques minutes pour bien s'assurer que tout se passait comme prévu, puis se lava les mains et sortit en intimant à ses acolytes l'ordre de veiller la sous larve et de lui injecter du bouillon revigorant quand il se réveillera.

Le centaure taureau l'attendait déjà devant la porte.

C'est vraiment excellent.
Forcer le grand prêtre à guérir une sous larve verte , c'est sadique non?

Oh, j'adore!

Un elfe avec un bout de Gobi dans la gorge

À mon avis, ça a du lui rester en travers de la gorge de réparer un esclave

Textes super, Turgon et le nain noir. Je fait la suite dès que possible