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 [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)

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Gromdal Drekgiti
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Gromdal Drekgiti


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[BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) Empty
MessageSujet: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyLun 6 Mai 2013 - 13:23

Rédigé à l'occasion de la sortie de ses règles, je vous fait part de ce que j'ai écrit pour l'instant ! clin d\'oeil

Lorsque la chute de Karak Ungor, la forteresse la plus au Nord des Montagnes du Bord du Monde après le Kazad perdu, Karak Vlag, les survivants Nains, désormais sans foyer, descendirent plus au Sud, certains clans allant chercher refuge à Karak Kadrin, et d’autres à Zhufbar. Mais la famille et le clan royaux, ne s’arrêtèrent qu’à Karaz-A-Karak, où le fils du roi mort jura serment de devenir ranger devant le Haut-Roi, la meilleure manière selon lui de tuer du Grobi pour se venger des Peaux-Vertes ayant pris la cité.

Bien des années plus tard, le jeune Hagrim, dernier descendant de la famille royale — car la lignée s’était presque complètement éteinte pendant que tous ses représentants tombaient au combat contre les peaux-vertes, lors des assauts pour reprendre leur Karak — ce décida à partir vers Karak-aux-huit-Pics, alors assiégée par les grobi et les thaggoraki depuis huit-cents ans, avec les restes des clans de Karak Ungor, afin de prêter main-forte aux Nains de l’antique forteresse. Finalement, ce fut une petite armée forte d’un bon millier de Nains, même si pour la plupart trop vieux ou trop jeunes, qui arriva à la cité naine.

Mais cette maigre relève ne fit que ralentir la chute, inévitable, de l’antique forteresse rongée jusqu’au cœur par les attaquants inébranlable assaillant sans relâche les derniers défenseurs du Karak. Toujours est-il que ce fut lors de tels combat qu’Hagrim se lia d’amitié avec l’un des Thanes locaux, Dramnir Barbenoire du Clan Byrnik, qui en vint même à lui offrir la main de sa fille cadette, et aucun des deux jeunes gens n’en fut mécontent, bien au contraire ! Ainsi fut scellée l’amitié inébranlable qui lie encore et toujours le clan des Ungorrikki (lit. les Roi de l’Ungor, le clan royal du Karak du même nom) au clan Byrnik. Et c’est aussi ainsi que, bien plus tard, les deux clans partirent ensemble chercher refuge dans les Montagnes après la chute de Karak-aux-huit-Pics.
S’en suivit une longue période d’errance dans les montagnes, jusqu’à ce que les Nains trouvent l’endroit parfait pour fonder leur nouvelle forteresse : le Col au Crâne. Bien des difficultés survinrent avec la construction de ce qui devait s’appeler Karak Grom, la forteresse du Défi Éternel, car à peine terminée, elle essuya l’assaut d’une Waaaagh ! gobeline. Mais Karak Grom méritait son nom et réussi à se relever de ses cendres, puis se développa avec l’aide de Karak Azul, la forteresse la plus proche du Kazad, la forteresse recevant de nouveaux clans venus du Fort de Fer. Le Kazad prospéra donc, ainsi que les deux clans qui la formaient.

Ainsi vint au monde Gromdal, fils de Darek, fils de Thrandim, futur thane du clan des Ungorrikki en l’an de grâce 2409. Fils et petit-fils de guerriers, stratèges et chefs de clans aguerris, le jeune Nain reçu dès son plus jeune âge un entraînement intensif pour le faire digne de son titre. Et, lorsqu’advint son soixante-dixième anniversaire, Gromdal fut pris à part par son père qui lui dit : « Fils, je suis faible et âgé. Bientôt tu prendras ma relève à la tête du clan. Mais il faut tout d’abord que tu fasses tes preuves aux yeux de tous. ». Le vieux Thane prit ainsi une armure, de l’or et une hache qu’il donna à son fils en lui disant de partir pour découvrir le monde et lui ordonna de ne pas revenir avant d’avoir accompli quelque haut-fait mémorable et digne de l’héritier du trône de Karak Ungor.

Et voilà Gromdal, partant la hache à la main sur les routes de l’Ungdrin… Après quelques jours de vagabondages dans les montagnes à survivre dans la forêt, il advint qu’il rencontre une petite bande de Nains partant en quête d’aventures, tout comme lui. Il se joignit ainsi à eux et la petite troupe partit sur les terres de l’Empire pour s’y faire mercenaire. Après quelques emplois sans intérêt, principalement constitués de traques d’hommes bêtes dans les forêts impériales, la bande, enrichie, que ce soit en argent ou en expérience, arriva à Marienburg. Là, ils s’engagèrent auprès d’un homme qui cherchait des guerriers pour l’accompagner dans une expédition en Lustrie. Avide d’aventures, les Nains acceptèrent sans hésiter, mais déchantèrent bien vite lorsqu’ils se rendirent compte que leur réel employeur était un noble elfique, de surcroît accompagné d’une magicienne, pour qui il finançait d’ailleurs le voyage ! Celui-ci d’ailleurs ne fut pas non plus satisfait de cette erreur commise par l’homme qu’il avait payé pour engager des soldats. Mais le contrat ne pouvait être rompu et le bateau partit tout de même avec Elfes et Nains à son bord. Le but de l’expédition était simple : trouver un temple en ruine et y récupérer un artefact précieux aux yeux de la magicienne, qui partageait définitivement quelques affinités avec le noble, Aramir… Mais les ruines n’étaient pas sans surveillance, et la simple randonnée dans la jungle se transforma en une traque sans pitié, les derniers survivants dont Gromdal, Aramir et la magicienne mourante, se retrouvant acculés dans une ruine au bord de mer… Cependant, dans son dernier souffle, la magicienne réussi à identifier un autre mage proche et lui envoya un message par lapensée. Message qui fut heureusement reçu et L’Aigle des Mers, un bâtiment commandé par le prince elfique Alanrias de Tor Caelir, ainsi que le Coureur des Flots, le bateau de son frère, Menieth se dirigèrent vers la côte pour sauver les rescapés. Cette aventure vit la naissance d’une amitié profonde entre Aramir et Gromdal, ce dernier, plutôt ouvert d’esprit, ne tardant pas à tisser d’autres liens amicaux avec le commandant du navire, Menieth, qui n’était pas non plus baigné dans les préjugés que sa race nourrit envers les Nain, et qui en vint même à décider de raccompagner Gromdal et les autres Nains jusqu’à Karak Grom.

Bien leur en prit, car à leur arrivée, ils eurent la surprise de voir la cité naine assiégée par une armée de Dawi Zharr ! Au milieu de la bataille sur la plaine devant l’entrée principale de la forteresse, les guerriers du Karak, pour la plupart blessés et éreintés, tenaient leur dernier carré face à l’armée de leurs sombres frères… Gromdal n’hésita pas un instant et s’élança, seul, pour prendre à revers les Dawi Zharr ! Il fut bientôt suivit par Menieth, qui lui-même déclencha la charge de ses propres troupes, qui, même si peu nombreuses, jetèrent la confusion dans les rangs de l’ennemi ! Godri, le roi du Karak, apercevant les Elfes chargeant ses ennemis au milieu de la tourmente, emmena lui-même ses guerriers dans une dernière charge pour tenter de rejoindre ces alliés de fortunes, dans laquelle les Nains survivants mirent toute leur énergie restante et leur haine… C’est là que Gromdal, ayant perdu son casque et blessé en de mains endroit mais aussi couvert du sang de ses ennemis, défia Zharr Makaz, le Sorcier Prophète à la tête de l’armée, et le vainquit en combat singulier, lui détachant le poignet du bras ! Mais le sorcier fut sauvé par ses gardes qui, sentant le vent tourner, eurent le bon sens d’effectuer une retraite stratégique et d’emporter leur général blessé… La victoire avait changé de camp : le Karak était sauvé !

La semaine de festivités qui suivit vit de nombreux lien d’amitiés et moult alliances naître, le roi reconnaissant offrant en guise de récompense un œuf de griffon des neiges au prince elfique dont l’arrivée avait sauvé les Nains. Gromdal non plus ne fut pas oublié : on le célébra en héros, le félicitant, le récompensant… Tous virent en lui un héritier digne de son titre. Tous, sauf son père… Car ce dernier n’oubliait pas la trahison et les crimes que des alliés Hauts Elfes avaient jadis fait à sa forteresse et à son clan, et le Thane ne pouvait pas supporter la vision de son héritier tissant des liens d’amitié profonde avec des Asurs… C’est ainsi qu’au milieu du repas, il se leva et de sa voix forte et profonde renia son fils, le traitant de traître à son clan et lui interdisant tout accès à son héritage ! Mais Gromdal ne se laissa pas ébranler et, d’une voix grave qui retentit dans le silence soudain de la salle répondit en disant que, s’il en était ainsi, il prouverait encore une fois sa valeur. Et, tournant le dos à l’assemblée, ramassa sa hache, reprit son armure et partit de la grande salle silencieuse. Aussitôt, sans hésiter, ses anciens compagnons d’aventures rencontrés tant de temps auparavant dans les montagnes tirèrent leur chaise et suivirent celui en qui ils reconnurent leur chef.

L’aventure ne faisait que commencer…

Voilà, ce n'est que le début, le résumé du premier cycle de ses aventures pour le moins extraordinaires je dois dire... En attendant la suite, n'hésitez pas à commenter cette partie ! Pouce OK

Grom'
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 0:14

Gromdal Drekgiti a écrit:
C’est ainsi qu’au milieu du repas, il se leva et de sa voix forte et profonde renia son fils, le traitant de traître à son clan et lui interdisant tout accès à son héritage !'

Espèce de vil copieur... Siffle rire sadique

Sinon... Ça aide à mieux comprendre les rapports amicaux qu'ont les deux ambassadeurs, j’espère que tu rentreras dans les détails.
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Gromdal Drekgiti
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 2:00

thorinbarbeblanche a écrit:
Gromdal Drekgiti a écrit:
C’est ainsi qu’au milieu du repas, il se leva et de sa voix forte et profonde renia son fils, le traitant de traître à son clan et lui interdisant tout accès à son héritage !'
Espèce de vil copieur... Siffle rire sadique
Eh mais c'est vrai ça ! surprendre
J'y ai même pas pensé en plus... Mais le seul truc auquel je le rapprochais, c'était "Au milieu du repas, il se leva et prit le pain en disant..."... rire sadique
Bref. Mouais
Si ça te dérange je peux changer. clin d\'oeil

thorinbarbeblanche a écrit:
Sinon... Ça aide à mieux comprendre les rapports amicaux qu'ont les deux ambassadeurs, j’espère que tu rentreras dans les détails.
Ne t'inquiètes pas de ce côté là : comme je l'ai dit plus tôt, ce n'est qu'un aperçu, le texte étant rédigé pour aller avec les règles de Gromdal. clin d\'oeil

Grom'
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 11:11

Super début d'histoire , j'aime vraiment
A quand la suite ? :D
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thorinbarbeblanche
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 12:58

Je suis extrêmement flatté que tu puise dans mes idées, ne change surtout pas Siffle
La seule question qui demeure c'est: Faut faire quoi pour avoir son kilt?
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Gromdal Drekgiti
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 13:01

minimindji a écrit:
A quand la suite ? :D
À maintenant ! étonné

___________________________________________________

La vie dans les montagnes sauvage recommença. Mais cette fois, pas question de se tourner à l’Ouest ! En effet, ils prirent la direction du Nord. L’objectif était clair : s’infiltrer dans la forteresse de Karak Ungor et y récupérer le plus d’artefacts possibles. Peut-être même la couronne des Rois, prise par le seigneur gobelin sur le cadavre du Seigneur de l’Ungor… Mais le destin en décida autrement, car, arrivés à Karak Kadrin pour se permettre un petit repos avant la longue marche loin de tout autre Nain qui menait au Karak perdu, ils apprirent une nouvelle qui les bouleversa au plus haut point : un message demandant de l’aide venait du Nord… Plus précisément de Norsca. Encore plus précisément, de Kraka Drakk… La forteresse était pourtant censée être tombée aux mains du chaos depuis plus de deux siècles ! Piège, diversion, vérité ? Pour les Tueurs de la forteresse dédiée à Grimnir, la question ne se posa pas : rien que traverser les Marches de Kislev et les Baergonslings pour parvenir à la cité des Nains norses était un exploit digne de tout Tueur, et mourir en s’y essayant… N’en parlons pas ! Mais l’acte de sauver cette antique forteresse était encore plus glorieux… Ce fut ainsi qu’une armée, principalement constituée de Tueurs, certes, mais aussi de volontaires n’ayant pas prêté le serment du dieu de la guerre, avec parmi eux un certain héritier du trône de l’Ungor accompagné de guerriers désormais vétérans et aguerris prit la direction du Nord… Gromdal avait en effet longtemps hésité entre se tourner vers son foyer ancestral et la Norsca, pour finalement céder à l’appel de l’inconnu, envieux de retrouver ces mystérieux Nains norses, ces frères desquels ils n’avaient été que trop longtemps séparés.

Nous étions en l’an de grâce 2552 après Sigmar.

La traversée fut longue et rude, les Nains bravant le froid, les blizzards et les bandes de trolls rôdant dans les terres inhospitalières du pays au Nord de Kislev. Mais l’armée de Nains, car s’en était une, avec plus de quatre mille Tueurs et autres Nains la formant, passa trop près de Malefosse et s’attira ainsi les foudres de ses habitants malfaisants. Nombres de Tueurs accomplirent leurs vœux cette nuit-là, tombant au combat contre les horreurs du fortin skaven. C’est ainsi qu’à l’aube, les hommes-rats revinrent vaincus auprès de leurs maîtres.

Et l’armée continua son chemin dans les monts nordiques. Mais plus ils montaient au Nord, plus les bandes de maraudeurs et autres serviteurs du Chaos se faisaient présentes. Une telle concentration de guerriers au service des sombres puissances, même dans ces régions, était inquiétant… Mais l’armée progressait toujours plus au Nord, indomptable.

C’est ainsi qu’ils arrivèrent en vue du Draksford, le Fjord du Dragon, où le Dypvann, qui après le delta du Sjoktraken rejoint le bras de la Mer du Chaos que s’appelle la Mer Glacée. À cet endroit se trouve aussi la Passe du Sang Noir, qui symbolise la frontière entre le Vieux Monde, marqué par les Baergonslings, et la Norsca, marquée par les Montagnes de Jotunheim où vivent les Nains norses. En cette passe avait également établi son camp un petit ost de guerriers du Chaos, composé d’à peine mille hommes, et qui semblait vouloir se diriger vers le Sud. Ce n’était pas le nombre qui était inquiétant, mais la présence même d’une armée des Dieux Sombres en ce lieu. Car le seul moyen d’arriver à la Passe était, soit de traverser le Jotunheim, soit de longer la partie Nord des Baergonslings —ce qui était beaucoup plus risqué que de forcer simplement l’entrée de la Haute Passe, qui permet aux légions du Chaos d’entrer dans le Vieux Monde par le Sud-Est des Baergonslings.

Cela ne signifiait donc qu’une chose : le royaume des Nains norses avait été forcé. Était-ce grâce à sa petite taille que l’armée était passée ? Sûrement pas. On pensa donc à un événement de plus grande envergure encore, qui aurait détourné les Nains norses de l’armée… Kraka Drakk, qui était normalement censée défendre ces régions, était donc soit tombée, soit aux prises avec une menace plus grande que le petit ost. Surtout que cette armée ressemblait plus à une avant-garde qu’à une vraie armée, étant principalement constituée de maraudeurs et de cavaliers… Une invasion de grande envergure se préparait donc pour tenter une nouvelle fois de plier le Vieux Monde à la volonté des dieux du Chaos !

Une fois encore les Tueurs n’hésitèrent pas et, avec l’effet de surprise, chargèrent l’ost en descendant les pentes des dernières montagnes des Baergonslings, bientôt suivis par les autres Nains de l’armée. Le combat fut sans merci mais rapidement réglé, les serviteurs des sombres puissances étant à un contre quatre. Même si les élus des Puissances opposèrent une petite résistance, la bataille était de toute manière aux mains des Nains. Ainsi, alors que le soleil se couchait sur la Passe du Sang Noir, qui en ce jour mérita bien son nom, le sombre sang des serviteurs du chaos, porté par le fleuve Dypvann se répandant sur toute la longueur de la Passe, luisant devant les derniers rayon du soleil, l’armée du Karaz Ankor pénétra dans les territoires mystérieux des Nains de Norsca.

L’armée progressa rapidement dans la forêt bordant le Jotunheim, et s’enfonça bien vite dans les montagnes, toutes ces régions s’étendant, étrangement vides aux yeux des Nains. En effet, l’armée ne croisa lors de la première semaine de marche, aucune âme vivante, qu’elle appartienne aux Nains norses, aux hommes libres de Norsca ou même aux serviteurs du Chaos… Le silence des antiques forêts atteignant même les plus fiers et téméraires des Tueurs, l’armée continua en silence sa longue progression dans ces monts abandonnés.

Mais, alors qu’ils arrivèrent à un peu plus de neuf lieues, soit une journée de marche rapide, de la position de Kraka Drakk que reportaient les anciennes annales naines, ils croisèrent enfin des autres âmes que les leurs. Malheureusement, cela n’étaient pas les âmes qu’ils avaient espéré croiser : une demi-douzaine d’éclaireurs maraudeurs en patrouille. Les Tueurs engagèrent rapidement le combat contre les serviteurs du Chaos surpris, et les meilleurs tireurs de l’armée eurent tôt fait d’abattre ceux qui tentèrent de fuir pour prévenir leurs maîtres.

Cette rencontre ne signifiait qu’une seule chose, et qui ne réjouit pas le cœur des Nains, sauf peut-être des Tueurs, car la présence de patrouilles du Chaos ne pouvait qu’annoncer la présence d’un ost des dieux Sombres, et pas une petite armée telle celle qu’ils avaient rencontrée au Draksfjord… Kraka Drakka n’était donc peut-être pas encore tombée, après tout, et continuait de résister à cet ost qui l’assiégeait depuis les longs mois de marches de l’armée des Nains du Bord du Monde… L’armée repartit, redoublant d’énergie et de prudence, au cas où ils recroiseraient la route d’une ou plusieurs patrouilles, et arriva enfin au Drakskragg, les monts qui forment les alentours de la forteresse norse, et sous lesquels s’étendent les innombrables salles, tunnels et mines qui constituent la capitale des Nains Norses. Continuant leur chemin, ils montèrent plus haut et s’enfoncèrent dans les terres pour arriver à un col qui dominait le Taheimksen, le long et large val au bout duquel se trouve l’entrée principale de Kraka Drakk.

Là les Nains purent contempler avec effroi, ou avec contentement pour les Tueurs, depuis ce col sur le flanc droit du val, la gigantesque armée du Chaos qui campait à l’autre bout de la vallée… Par milliers, les tentes s’étendaient, innombrables, et les cris de monstres retentissaient, rebondissant sur les parois des montagnes pour atteindre les oreilles de l’armée qui s’étendait, cachée par les hauteurs aux yeux des guerriers du Chaos.

Il fallut tenir conseil pour savoir comment il fallait agir. Chaque forteresse, ou plutôt chaque Nain, regroupés par leur forteresse d’origine, choisissant un chef parmi ses Nains pour la représenter, sans oublier le représentant choisi par les Tueurs. C’est ainsi que cinq généraux furent élus pour discuter de leurs actions à venir. Des Tueurs vint Kamdin le Téméraire, le féroce guerriers maniant au combat des têtes de haches accrochées aux bouts de chaînes, par Karaz-A-Karak fut choisi Snorri Main-Noire, un parent du roi, vétéran de nombreuses batailles, par Zhufbar fur élu Akil Œil Vif, maître ingénieur et combattant renommé, par Karak Kadrin fut envoyé Dremnil Gadronsson, et enfin, choisi à l’unanimité par ses compagnons se rangeant sous la bannière de Karak Grom arriva Gromdal le Dépossédé, comme on l’appelait en murmurant à l’époque. Aux feux du soleil couchant ils entrèrent sous la grande tente élevée pour le « Conseil des Chefs », et n’en ressortirent qu’après le lever du soleil le lendemain.

Le débat fut ardu, chacun ayant une opinion différente de celle des autres : Kamdin voulait attaquer sans attendre, Dremnil préférait se déployer de façon à entourer l’ost puis l’attaquer, Akil préconisait une avancée prudente épaulée par les tireurs en retrait, et Snorri demandant à ce qu’on attende une sortie des Nains norses qui attirerait les guerriers du Chaos dans le val pour pouvoir se joindre aux Norses en prenant l’ost noir en tenaille. Seul Gromdal ne parlait pas. Il écoutait tout ce que ses camarades se disaient et le retenait. Et, lorsque tous se tournèrent vers lui, lui qui n’avait rien dit et qui pourrait les départager, et lui demandèrent son avis, Gromdal se leva et prononça son verdict.

Pourquoi attaquer de suite ? dit-il à Kamdin. L’ost ne partirait pas de sitôt, et quelle gloire y aurait-il à mourir dans une offensive inutile qui ne sauverait en aucun cas la forteresse, les Nains étant bien trop peu nombreux face à l’immense armée des serviteurs des Quatre… Pourquoi s’opposer à une mise en retrait des tireurs qui pourraient être beaucoup plus efficaces en profitant des hauteurs qu’en bas dans le val où se déroulerait de toute façon les combats ? dit-il à Snorri et Dremnil. Pourquoi vos trois tactiques ne pourraient se combiner ? demanda-t-il à Akil et aux deux précédents. Et vous Kamdin, que diriez-vous que vous et vos Tueurs forment le fer de lance de ces tactiques combinées en allant charger héroïquement les guerriers du Chaos ?

Au final, tous s’accordèrent sur ces points et les cinq généraux commencèrent enfin à élaborer une tactique commune : ils enverraient quelqu’un qui tenterait de joindre leurs homologues norses pour leur annoncer que, lorsque le soleil se coucherait pour la deuxième fois après ce jour, l’armée s’élancerait à l’encontre de l’ost des quatre, et qu’il fallait que les Norses se joignent à eux dans une sortie pour attirer cet ost et gonfler les rangs. L’armée naine serait divisée en quatre parties : les Tueurs menés par Kamdin, qui chargeraient le dos de l’ost de plein fouet en descendant du fond du val, un bras armé et rapide dirigé par Dremnil qui devrait faire le tour du val pour enfoncer le flanc gauche de l’ost, puis un autre bras armé mené par Snorri s’occuperait du flanc droit tandis qu’Akil coordonnerait les tireurs qui se chargeraient d’affaiblir les rangs de l’ost avant de rejoindre les combats si le besoin s’en faisait sentir. Il restait Gromdal, qui lui se proposa pour tenter de joindre les Norses.

Ainsi s’organisa l’armée. En attendant les deux jours, les Nains s’organisèrent sur le col, déployant un nombre impressionnant de gardes et de patrouilles pour éviter de se faire repérer par les serviteurs des Quatre. Puis Gromdal partit. Seul. On lui avait bien proposé les meilleurs rangers et ses compagnons avaient tenus à venir, mais il avait été intraitable : il devait y aller seul. C’est ainsi que peu après l’aube il prit sa hache, lustra son armure et partit.

Et au bout des deux jours, lorsque les derniers rayons du soleil frappaient le Taheimksen, il n’était toujours pas revenu. Tous étaient prêts. Les tireurs avaient chargé leurs armes, le bras armé de Dremnil avait pris place de l’autre côté et n’avait, miraculeusement ou non, pas été repéré. Kamdin épiait, lui, la Brakktarg, la grande porte de Kraka Drakk, depuis le fond du val, sur les hauteurs derrière l’ost sombre, et Snorri regardait, lui, le gigantesque ost, la main sur sa hache. Et le soleil se coucha pour la deuxième fois depuis le départ du Dépossédé. Et toujours aucun signe d’activité de la part des Nains norses ni de nouvelles de Gromdal. Ils devaient lancer l’assaut. Sans le savoir, chacun des quatre généraux soupira et, en même temps, s’apprêtèrent à donner l’ordre de la charge.

C’est alors qu’un grincement retentit dans le val et les ordres furent coupés avant même d’avoir été prononcés, et tous se tournèrent vers l’entrée de la forteresse.

Lentement, la Brakktarg s’ouvrit, ses deux battants, les gonds de pierres grinçant sur la pierre, s’écartant lentement l’un de l’autre. Puis ils s’immobilisèrent et un Nain sortit.

D’aussi loin, tout ce que les Nains purent voir était l’éclat parfait de la grande barbe immaculée du Nain et les reflets de son armure dorée que créaient les flammes émanant de sa lourde hache. Puis une deuxième forme sortit, massive, blanche. Un ours gigantesque accompagnait le mystérieux personnage. Mais de détails que nenni, la distance était trop grande. Mais cette dernière ne leur empêcha pas d’entendre la voix du Nain, qui, profonde et rocailleuse, retentit comme un coup de tonnerre dans le val où le silence s’était répandu, le camp de l’ost sombre s’étant tut.

« TAHÖSN KZAKIN ! »

Et à ces mots dont la signification échappa aux Nains du Bord du Monde, une armée jaillit de la grande porte, presque trois milliers de Nains se déversant de l’entrée pour former un parfait carré de métal brillant, avec au centre de la première ligne, le mystérieux Nain toujours accompagné de sa gigantesque bête. Une pensée traversa les quatre généraux : Ce n’est pas assez. Et ils avaient raison. Même avec trois mille Nains en plus, ils étaient toujours en sous-nombre à plus de deux guerriers du Chaos pour un seul Nain… Même avec la prise en tenaille, il y avait trop peu d’espoir de vaincre… Mais ils se battraient jusqu’à la mort s’il le fallait.

Et l’ost noir répondit à l’offense des trois petits milliers de guerriers sortit de leur forteresse : l’intégralité de l’armée se déversa, courant frénétiquement vers le bloc compact des guerriers Nains résignés. À la tête de l’ost, un grand guerrier noir à la lance luisant d’une lumière maléfique surgit des rangs sur un destrier de feu au pattes griffues… Mais les Nains restèrent stoïques et, pendant un instant, le tonnerre métallique provoqué par trois milles boucliers se resserrant couvrit le bruit de la horde hurlante qui leur faisait face. Le choc fut terrible, Nains et serviteurs du Chaos finissant piétinés dans cette frénétique charge, mais les Nains tinrent bon, le puissant ours s’enfonçant même dans les rangs ennemis, permettant aux Nains de s’engouffrer à sa suite dans la faille ainsi créée, et le combat s’installa dans le val.

Alors, trois cris retentirent dans les montagnes, les trois généraux Nains s’élançant dans la pente tandis que le dernier chef, Akil, hurlait à ces troupes de faire pleuvoir la mort sur leur ennemi. Et de trois ordres l’on passa à trois mille Nains hurlant à gorge déployée en dévalant les pentes du Taheimksen. Et c’est là que le miracle se produisit.

Car d’une multitude de d’entrées dissimulées dans les flancs du Drakkskragg sortirent de nouveaux Nains qui se mirent à charger avec leurs frères du Sud ! Ainsi furent grossis les rangs des combattants de plus de deux milles nouveaux guerriers criant en brandissant de lourdes haches au tranchant effilé. Enfin, alors que les hauteurs étaient abandonnées par les Nains chargeant l’ennemi, on put voir encore d’autres troupes sortit du flanc gauche du cercle de montagnes : les Norses sortaient leur machines de guerre : canons, catapultes et baliste se mirent en branle et commencèrent, de concert avec les tireurs de l’armée, à bombarder le centre de l’ost encore intouché par les combats… L’espoir avait changé de camp.

Et c’est là que tous purent voir le duel qu’opposa le seigneur de l’ost au Nain, qui était visiblement un grand seigneur, peut-être même le roi, du fort du Dragon. On aurait pu croire que le Seigneur Noir descendisse de sa monture pour affronter le seigneur Nain en un combat équitable, mais il n’en fut pas ainsi, car le champion du Chaos envoya son destrier enflammé charger le Nain, qui s’écarta juste à temps pour ne pas finir empalé sur la lance ni mordu par la féroce monture… Sans laisser le temps à son adversaire de respirer, le Seigneur sombre envoya une nouvelle fois sa monture à la charge. Mais cette fois, le Nain était prêt et, effectuant un pas de côté alors que le champion passait à côté de lui, il abattit d’un coup sa hache sur la créature de feu, qui reçut de plein fouet l’attaque et fut envoyée à terre, expulsant son cavalier de sa selle. Mais la bête se releva avec des réflexes fulgurants malgré sa blessure et s’élança sur le guerrier Nain, mordant le bras armé et enfonçant ses griffes profondément dans le ventre de l’adversaire pris de court. Mais la surprise fut de courte durée et le Nain se ressaisit et envoya un grand coup de son lourd boulier sur la tête du destrier qui recula, sonné, libérant le bras de l’emprise de sa puissante mâchoire et permettant ainsi le Nain d’abattre une nouvelle fois sa hache, qui renvoya définitivement la bête démoniaque chez son tout aussi démoniaque créateur, le Nain toisant, saignant de multiples blessures, le cadavre en train de fondre en poussière de la monture…

C’est alors la lance fusa et s’enfonça profondément dans la chair, le coup traître du seigneur Noir, qui s’était ressaisi avec la mort de sa monture, prenant le Nain par surprise et qui tomba à terre et ne se releva pas. Autour de lui les combats s’arrêtèrent, tous appréhendant l’issue du combat. Le silence se fit alors que le Seigneur Noir s’avançait, sa lance fermement tenue entre ses deux mains. Et, alors que l’arme s’abattait pour porter le coup fatal, une hache s’interposa et para le coup. C’était Gromdal. Le seigneur du Chaos, surpris, recula, ce qui permit à son nouvel adversaire de jeter sa simple hache —inutile contre une arme magique telle que celle que possédait le Seigneur Noir— pour ramasser l’arme abandonnée du Nain. Mais le champion des Dieux Sombres se reprit bien vite et chargea l’insolent Nain qui osait s’interposer entre lui et sa victime. Et la hache rencontra la lance.

Il y eut un immense éclair de lumière blanche.

Et, lorsque la luminosité redevint normale tous purent voir Gromdal toujours debout, toisant le Seigneur Noir qui gisait à terre autour des restes fumants de son arme brisée.

Et lorsque la hache s’abattit à son tour pour porter le coup de grâce, aucune arme ne vint parer le coup.

À partir de ce moment, la bataille se transforma en un massacre sans merci, la mort du Seigneur de l’ost ayant porté un coup fatal aux maraudeurs de l’armée, seul les quelques guerriers du Chaos survivant —car ils étaient répartis sur les premières lignes de l’armée et avait donc été les premiers à succomber sous les charges combinées des huit mille guerriers Nains, sans oublier les milles tireurs qui avaient rejoint les combats lorsqu’il était devenu impossible de tirer sans risque de blesser des compagnons— opposèrent une petite résistance.

C’est ainsi que l’on raconte que Dremnil, Akil, Snorri se retrouvèrent au centre du champ de bataille alors que le dernier des serviteurs des Dieux Sombres était abattu. Kamdin, quant à lui, avait trouvé une mort plus qu’honorable en abattant successivement trois enfants du Chaos avant de succomber face à la quatrième abomination. C’est alors qu’arriva le Nain mystérieux, qui s’était remis de ses blessures, étant certes blessé mais encore vaillant et toujours accompagné de son ours. Et de derrière l’ours arriva Gromdal.

Ce dernier leur présenta le roi de Kraka Drakk, Thyrnir Skinnirsson, dit Barbe d’Argent, ou Eklidrom selon le langage des Nains norses, que Gromdal avait étudié pendant les deux jours qu’il avait passé à Kraka Drakk, lorsqu’il ne parlait pas stratégie avec le roi, pour en maîtriser au moins les rudiments.

Et il leur expliqua comment, dès que les nouvelles de la chute de Kraka Drakk face au seigneur du Chaos Valmir Aesling, il y a deux siècles de cela, atteignirent les autres forteresses naines de Norsca, tous furent ébranlés par la nouvelle. La gardienne de la Passe du Sang Noir et du Nord-Est de la Norsca était tombée ! Aussitôt, les Nains s’organisèrent et envoyèrent de nombreux éclaireurs pour se rendre compte de la vérité. Et lorsqu’ils furent certains de la chute de la forteresse, mais aussi de la disparition complête de l’armée de Valmir Aesling, qui regroupait en fait la plupart de tous les clans norses ayant juré allégeance aux forces du Chaos, les trois forteresse majeures restantes qui étaient Kraka Ornsmotek, Kraka Dorden et Kraka Ransvaek formèrent un corps expéditionnaire composés de plus de six mille Nains venant de chacune des forteresses pour se réinstaller dans la cité désormais déserte.

Ainsi, pendant plus de cinquante années de labeur à déblayer le Taheimksen des débris laissés par l’avalanche, qui détruisit l’armée de Valmir, après la fonte des neiges, les pionniers atteignirent enfin la Brakktarg, et la forteresse put enfin être complètement réinvestie. On découvrit d’ailleurs, dispersés dans la forteresse, les nombreux cadavres du corps d’élite de l’armée de Valmir qui avait réussi à infiltrer la forteresse lors de sa chute. Les guerriers, pris au piège dans la forteresse ensevelie sous l’avalanche, s’étaient entretués pour pouvoir survivre car, comme tout le monde le sait, les guerriers du Chaos n’ont ni besoin de dormir ni de manger, car seuls les combats leur suffisent pour vivre.

Alors le neveu du roi de Kraka Dorden, dont le père était frère du roi et la mère la fille cadette du défunt roi de Kraka Drakk, accéda au trône de son grand-oncle et le règne de Kraka Drakk fut restauré, car les Nains norses, qui protègent le Vieux Monde des invasions du Chaos en gardant la Norsca tout comme les Nains du Bord du Mondes protègent le Vieux Monde des invasions d’ogres, des Peaux-Vertes et des Nains du Chaos, ne pouvaient se permettre de laisser l’Est de la Norsca aux mains des serviteurs du Chaos. Et c’est ainsi que peu à peu, l’ancienne grandeur de la forteresse fut restaurée, alors que de nouveaux Nains la rejoignaient, que les mines étaient de nouveaux exploitées, que les chasseurs traquaient à nouveau le gibier dans le Drakkskrag et que le commerce avec les autres forteresses et les hommes libres de Norsca se rétablissait.

Mais l’histoire était vouée à se répéter, car une fois de plus un Aesling se levait, après plus de deux siècles de calme, pour tenter de soumettre la forteresse. Mais, grâce à l’opiniâtreté de ses habitants et des renforts des Nains du Bord du Monde, Kraka Drakk avait une fois de plus échappé aux Quatre.

Et lorsque Gromdal eut fini son explication, les Nains victorieux rentrèrent à leur forteresse. C’est ainsi que des Nains du Bord du Monde pénétrèrent, pour la première fois sous les antiques voûtes de la forteresse du Dragon depuis des générations. C’est là que dans le grand hall, le Rekkhezir, que Thyrnir, roi de Kraka Drakk, reçu les quatre généraux victorieux à sa table et lança ainsi les festivités qui lièrent des liens de l’amitié les deux peuples Nains, après que ceux-ci aient été liés par les liens de la fraternité martiale. Une nouvelle ère d’alliance et d’amitié s’ouvrait entre la Norsca et les Montagnes du Bord du Monde… Et c’est là aussi que le roi prit sa hache et fit s’agenouiller Gromdal, le nommant de ce fait Sauveur du fort du Dragon et, à titre honorifique, Thane du clan royal.

Une légende était née.

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Et ne t'inquiètes pas Thorin, le coup du Kilt, c'est pour bientôt ! nain 10 clin d\'oeil
Et donc du coup je ne change pas le texte, merci ! trinquer

Grom'
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thorinbarbeblanche
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 13:22

Oh oui je veux connaitre la suite. Mais plus que tout, JE VEUX VOIR LE KILT rire sadique
Et ne change surtout pas le texte. (Le plagiat me rapporte de l'argent rire sadique )
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minimindji
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMer 8 Mai 2013 - 15:52

Moi aussi je veux une suite , encore , encore !!!
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Gromdal Drekgiti
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MessageSujet: Re: [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!)   [BckG] Gromdal, sa vie, son fluff (complet!) EmptyMar 9 Juil 2013 - 3:14

À défaut d'une suite, voilà un remaniement partiel / "étoffage" du fluff, avec sa réécriture !

Pensez à passer ici pour vous y retrouver si vous avez du mal avec les forteresses naines et la géographie des Montagnes du Bord du Monde ! clin d\'oeil 

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1. Prélude

Notre histoire commence lors de la chute de Kazad Brakak en l’an 1532 avant Sigmar, une des forteresses mineures environnant Karak Ungor, le Karak le plus au nord des Montagnes du Bord du Monde après Karak Vlag, la forteresse perdue. Assaillie de toute part par des hordes de Peaux Vertes qui ont réussi à infiltrer les réseaux de mines, donnant ainsi accès à un assaut à la fois sous et sur terre, le Kazad ne pouvait résister, et finit par tomber aux mains de ses vils ennemis. De l’aide aurait bien pu venir de Karak Ungor, oui, mais c’était sans compter sur le roi du petit fort qui s’était cru au-dessus de ses réelles forces et, dans un moment de folie, avait refusé toute aide d’un autre Karak quel qu’il soit, fut-il commandé par le Haut Roi lui-même. Ainsi était la chute inévitable, le roi se refusant d’admettre son erreur des plus fatales alors même que l’épée rouillée du chef de guerre descendait sur sa tête pour tacher du sang royal le trône sacré de la forteresse.

Il y eut cependant quelques survivants : des membres des clans mineurs, des blessés ayant échappés par miracles aux détrousseurs gobelins, et, surtout, le fils du roi avec une petite partie du clan royal et d’un clan haut placé. Le jeune prince, réalisant toute l’ampleur de ce qu’avait causé l’ego du roi, était parti contre l’ordre de son père pour aller chercher de l’aide chez des Karak proches et avait emporté avec lui une forte garde pour prévenir des assauts possibles venant de l’avant-garde de la horde s’approchant lentement, mais sûrement, de la forteresse. Mais c’était sans compter le général de l’armée gobeline qui réussit à les retarder, envoyant une force conséquente sur la forteresse la plus proche de Kazad Brakak —où étaient allés le prince et sa troupe— afin de l’occuper pour qu’elle ne puisse aider la véritable cible de l’assaut avant qu’il ne soit trop tard. Cette technique ne réussit que trop bien car lorsque le fils du roi, sa garde et ses maigres renforts arrivèrent au Kazad, ils le découvrirent mis à bas et investi par les gobelins…

Longtemps, le prince hésita entre partir vers Karak Ungor, le sud ou jurer le Serment du Tueur. Dans un premier temps, il se sentit appelé à Grimnir, et ce avec raison : il avait désobéi à son père, qui était également son chef de clan et son roi, n’avait pas été là pour le protéger lui et sa forteresse, et ne pouvait reprendre cette dernière avec ses quelques centaines de fuyards et de blessés. Mais, d’un autre côté, il ne pouvait se résoudre à abandonner ce qui restait de son peuple, d’autant plus que c’était déjà ce qu’il avait fait en allant chercher de l’aide au loin, et aussi parce que prendre le Serment du Tueur signifierai la fin de la lignée royale de Kazad Brakak, alors même qu’il avait déjà failli à son devoir envers sa lignée en n’étant pas là lors de la mort de son père et suzerain.

En fin de compte, son devoir envers son clan, sa famille et son peuple se révéla plus fort que l’appel du dieu de la guerre et des Tueurs, et le prince maintenant roi, mais sans royaume, se dirigea vers Karak Ungor avec les restes de son peuple brisé. Mais le roi dépossédé n’y trouva pas satisfaction, se jugeant trop proche de son ancien foyer alors qu’il était incapable de le reprendre, et il reprit la route en -1517 —peut avant la chute de Karak Ungor— pour descendre jusqu’à Karaz-a-Karak en passant par Karak Kadrin et par Zhufbar. Là il demanda asile au Haut Roi et la possibilité de rejoindre ses rangers car, selon lui, c’était la meilleure façon de se rendre utile en tuant du grobi. Le Haut Roi, Morgrim, le même qui fit fermer les grandes portes de Karaz-a-Karak, accepta sa requête. Il en vint même, après des années de bons et loyaux services, à lui offrir la main de la fille d’un de ses parents. La lignée des rois de Kazad Brakak ne s’éteindrait donc pas.

Ainsi, les survivants de Kazad Brakak trouvèrent refuge à Karaz-a-Karak, et prospérèrent même quelque peu, la lignée des rois survivant d’âge en âge. Puis, tout bascula lorsque le frère cadet de l’héritier du clan épousa une fille de Karak-a-Odro-Karaz, Karak-aux-Huit-Pics, et partit y habiter. Car c’était en -763, quelques siècles seulement avant la chute du grand fort du sud. Et, répondant aux messages d’aide des derniers habitants du Karak, plus particulièrement à celui de son frère, le désormais vieux seigneur à la tête du clan envoya l’ensemble de son peuple à Karak-aux-Huit-Pics, l’armée étant menée par son fils, Hagrim —car le seigneur était sur le seuil de la mort et donc incapable d’entreprendre un tel voyage, pour prêter main forte aux derniers défenseurs du Karak.

Au final, ce fut une armée d’un peu plus de mille nains qui arriva à la citadelle. Un bien maigre renfort si l’on considère l’ampleur de l’assaut, et ce ne suffit justement qu’à retarder la chute de la forteresse rongée par les siècles de combats avec les grobi —gobelins— et les thaggoraki —skavens. Cependant, ce fut lors de ces combats qu’Hagrim sauva la vie d’un thane d’un clan local nommé Dramnir Barbenoire, thane du clan Byrnik. Un très forte amitié se lia entre les deux chefs de clan, qui s’étendit peu après aux clans eux-mêmes, au point que Dramnir, accédant aux demandes des deux jeunes gens, accepta de marier sa fille cadette à l’héritier de Kazad Brakak. Ainsi fut scellée l’amitié inébranlable qui lie le clan Byrnik à celui des rois de Kazad Brakak.

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Vous remarquerez beaucoup plus pointilleux niveau détails et que j'ai essayé d'alléger le tout au niveau des noms. La suite de ce prélude est pour bientôt. clin d\'oeil 

Qu'est-ce que vous en dites ? N'hésitez pas à comm' ! Pouce OK 

Grom'

EDIT : je viens de me rendre compte que je ne me suis pas relu, donc évitez de vous attarder sur les fautes, je devrais arranger ça au plus vite.  rougit
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