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 Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson

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bonoarpha
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bonoarpha


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MessageSujet: En route vers l'Arabie! HS   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 10:51

Je suis le biographe inanimé de Salrakaï.

Voyant l'incapacité de Santhaëra à soigner Heinrich, Salrakaï s'en remit à Shallya:

"Je jure devant les dieux que si le gamin survit à ses blessures je donnerai toute ma fortune au prochain Temple de Shallya que je verrai!"

La demoiselle, de son côté, voulut se mettre à la recherche de survivants alliés, d’éventuelles affaires parmi les débris flottants et d’une éventuelle chaloupe de secours qui aurait pu prendre la mer à temps. Mais d'abord les rescapés encore conscients assemblèrent comme ils purent divers débris flottants afin de former un radeau de fortune. Elle demanda ensuite aux marins qui étaient avec elle de ramer avec des planches flottantes vers un objectif qu’elle seule semblait connaître .

Ils parvinrent à se diriger à travers les divers débris, tout en évitant les bateaux de skavens grâce au brouillard qui les dissimulait. A un moment, ils trouvèrent Armand, à moitié allongé sur une planche, apparemment très mal en point. Il les aperçut et leur fit signe de le rejoindre. Ces gestes très imprécis indiquaient soit qu'il était très éreinté par les précédents combats, soit confirmaient son état grièvement blessé.

Tous rejoignirent Armand. En le hissant sur leur radeau de fortune, ils s’aperçurent qu'il avait une grave blessure à l'abdomen, laissant entrevoir ses intestins ensanglantés. L’un de ses bras faisait pression sur la blessure pour diminuer la perte de sang. Il les remercia de l'aider à se hisser, puis il dit à Santhaëra:

"Prenez la chevalière avec la pierre violette et portez là à votre main droite. Mon contact à Kamam Sala vous reconnaitra dans l'échoppe appelée "Iln Ahimbra". Vous devez emmener Grand bec là-bas avec le joyau. Je souhaiterais que vous l'accompagnez ensuite dans ses diverses tâches, il aura besoin de votre aide. Si vous décidez de porter cet anneau, vous devez lire les parchemins que porte Grand-Bec, ainsi vous en serez plus sur la mission. Certains de nos contact vous en diront plus à l'échoppe. Je vais bientôt mourir, alors je souhaiterai qu'une fois que la mission soit terminée, vous demandez à ma mère de libérer Grand-Bec de son serment. J'espère qu'il est encore vivant, car sans lui, vous échouerez..."

L’érudite lui prit sa chevalière violette.

« Je tiens à vous présenter mon profond regret pour ne pas avoir pu être là pour le protéger ou le sauver. Et je vous fais la promesse solennelle de retrouver Grand Bec. Cependant je ne peux pas me prononcer pour mes autres camarades … cependant, si on les retrouve, je puis vous assurer que je ferais tout pour les convaincre … si la mission qu’on nous confie est véritablement essentielle d’après les documents et informations que je pourrais me procurer à ce sujet !!! »

Santhaëra observa le dernier souffle d'Armand après avoir entendu ses paroles, un léger sourire d'apaisement sur son visage tandis que son corps glisse doucement dans la mer. Cependant Salrakaï n’avait pas l’intention de le laisser partir comme cela.

"T'as raison l'érudite! Fais pas des promesses pour les autres! Toi l'éventré, tu nous as caché des trucs et amené dans un foutu merdier! Et à cause de toi Heinrich est en train de crever! T'as de la chance de mourir bientôt, parce que sinon c'est moi qui t'aurais étripé! Maintenant coule, et bon débarras!"

C’est sur ces mots pleins de rancunes qu’Armand sombra. La demoiselle fut choqué par une telle violence de parole envers un mourant, mais n’émit aucun commentaire.
Elle demanda aux autres marins de se mettre à rechercher des rescapés dans une direction particulière, sans donner d’explication. Elle demanda pour cela au Tueur nain : « Voulez vous bien vous charger de les retrouver pendant que j’inspecte les lieux aux alentours !!??? Il y a quelque chose dans ce coin que j’aimerais pouvoir regarder de plus près !!! »

"Grmblgrmbl..." acquiesça le barbu. Mais avant, il vérifia l'état d'Heinrich. Il était trop préoccupé par l’état de son biographe pour s'apercevoir que Santhaëra est une elfe, bien que celle-ci avait enlevé sa capuche qui dissimulait ses oreilles pointues.

Il l’ausculta une fois de plus, en craignant le pire.
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bonoarpha
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MessageSujet: En route vers l'Arabie! partie 4   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 10:52

Je suis les dettes multiples de Salrakaï.

Salrakaï sentit un pouls et une respiration faible. Heinrich était encore de ce monde. Il s’accrochait avec une obstination digne d’un nain. Son employeur le mit en position fœtale et le couvrit d’un tissu préalablement essoré. Le marin présent avec eux avait quelques connaissances en soins des blessés. Il appliqua un baume sur la blessure cautérisée du jeune homme. Voyant que rien d’autre ne pouvait être fait pour l’instant, le nain s’attela à agrandir le radeau, mais son esprit étant préoccupé, il n’arriva à rien de concluant.

Santhaëra revint avec l’autre marin et un nouveau blessé au bras droit. Le Tueur, rongé par l’inquiétude, n’avait toujours pas remarqué la nature elfique de l’érudite. Il regarda aux alentours pour voir si de l’aide arrivait… et tomba à l’eau. En remontant sur le radeau il vérifia le contenu de son sac. Ses pansements et sa torche était détrempés, et ses pigments inutilisables. Il jura en khâzalid.
Le brouillard s’estompa, Mannslieb apparut dans le ciel nocturne. Une chaloupe s’approcha, avec à son bord Gurlizek, Alentar, Grandbec, et un marin rescapé.

« Alors les gars, on fait trempette ? » plaisanta le nain.

Il apparut vite qu’il n’y aurait pas assez de place pour tout le monde dans la chaloupe. Il y avait une personne de trop, mais le borgne blessé devait rester allongé , et donc prenait la place de deux. Les passagers surnuméraires devaient rester sur le radeau et être tractés.

« Combien de pintes pour monter ton blessé à bord ? » demanda en rigolant Gurlizek à Salrakaï en désignant Heinrich.

Salrakaï ne répondit qu’avec un regard noir. Il ne goûtait pas la plaisanterie. En cette heure sombre où son biographe avait besoin d’aide, il se sentit trahi par son compagnon barbu. D’un nain il avait peut-être l’apparence, mais certainement pas la fiabilité. Comment un tel individu a-t-il pu finir dans les petits papiers du Haut-Roi lui-même?

Il décida de rester sur le radeau avec le jeune homme. C’est à ce moment que Santhaëra surprit tout le monde et laissa sa place au blessé. Elle s’assit sur le radeau en compagnie du crêteux. Celui-ci demanda à Alentar :
« Fais gaffe au gamin »

Le Nippon brilla par son indifférence. Le Tueur vit qu’une fois de plus sa confiance avait été mal placée.

L’aube arriva. Les premiers rayons du soleil mirent littéralement en lumière les oreilles pointues de Santhaëra. Salrakaï ne s’en émut même pas. Après les deux trahisons qu’il venait de subir, voir qu’une elfe avait laissé sa place à son ami blessé ne l’étonnait même plus.

Gurlizek voulut faire parler Grandbec. Après un regard vers l’elfe qui lui fit un signe de tête (que s’étaient-ils passé entre eux?) le halfling commença à donner des explications.

Celui-ci travaillait pour une noble et récente famille marchande de Marienburg, dirigée par la fameuse Claire. Celle-ci se nommait en réalité Claire Animicci et était effectivement la mère du défunt Armand, ancien maître par alliance de l’halfeling … ainsi que de sept autres enfants. Il enchaîna sur le réel contenu de la mission. Celle-ci se résumait au départ des aventuriers de Marienburg pour l’Arabie. Arrivée dans ce pays lointain, l’équipe devait récupérer une carte en la volant. Cette carte indiquait l’emplacement d’un lieu, en plein désert arabe, où se trouverait un des objets ayant appartenu au fameux Aekold le Miraculeux, un champion de Tzeentch, dont la biographie avait été écrite par Chlodwig Vendeheim. Cette carte permettrait donc de traverser le désert sans se perdre et aurait appartenu à un célèbre savant arabe.

Durant l’explication, Santhaëra et Gurlizek accrochèrent la chaloupe et le radeau ensemble et montèrent un mat improvisé, de sorte que l’équipage n’avait plus besoin de ramer.

« Et pour les cent couronnes d’or ? On va se faire entourloupé là-dessus aussi ? demanda Gurlizek.
-Je pense que ma maîtresse tiendra parole. »

Ils furent interrompus par Alentar. Le Nippon désigna au loin un bateau au loin qui se dirigeait vers eux. Ce semblait être un navire elfe. Le Maître des Tunnels confirma quand il le reconnut.

« C’est le Phénix ! Je suis déjà monté à bord ! » Il fit de grands signes. Les marins lui répondirent. Le navire ralentit à leur approche.

« Héo ! Vous avez un problème ?
-Karakel est à bord ? demanda le nain.
-On va le chercher » répondit le marin elfe.

Le dénommé Karakel se montra sous peu. Lui aussi était un fils de Grungni, ce qui était d’autant plus surprenant que le reste de l’équipage ne semblait que de fils d’Asuryan.

« On se connaît ?
-Ouais ! On s’est pris une cuite à deux ! »

Le capitaine Moirhuk apparut à son tour.

« C’est à vous le navire qui a coulé ?
-Oui.
-Vous allez où ?
-En Arabie. »

Une échelle de corde fut lancée, et une civière descendue pour Heinrich. Les blessures du jeune homme furent examinées. Salrakaï resta à ses côtés. Gurlizek, indécrottable abruti, crût encore bon de faire de l’esprit.

« Haha l’autre ! Il a une dette envers les elfes maintenant ! »

Il eut pour toute réponse le silence du Tueur, qui avait d’autres chats à fouetter. Il demanda à Moirhuk de parler dans la cabine du capitaine, ce qui provoqua les moqueries des autres marins. Santhaëra alla parler à Karakel, qui bien que nain était le second du capitaine. Plus tard, elle expliqua aux autres ce que le barbu lui avait dit. Le capitaine Moirhuk a perdu le commandement de son propre navire suite à un pari perdu avec un humain d’une trentaine d’années. Celui-ci décidait à présent de la destination du Phénix.

Les aventuriers, hormis le Tueur qui ne quittait pas le chevet de son biographe, se rendirent à la cabine du capitaine qui était désormais occupé par l’homme mystérieux. Ils ne purent apparemment pas avoir d’entrevue, et revinrent peu après. Gurlizek y retourna seul, bien décidé à voir le maître du navire. Alentar s’éclipsa peu après.

Heinrich fut amené dans une salle de repos.

« S’il passe la nuit ça devrait aller » dit le médecin de bord à Salrakaï.

Celui-ci acquiesça en silence.

Gurlizek revint.

« C’était qui ? demanda Alentar.
-Mieux vaut pas pour vous que vous le sachiez. C’est une pointure, que vous voulez pas avoir contre vous. Il a de bons réseaux cependant. Il m’a dit qu’un groupe d’adorateurs du Chaos recherchaient aussi l’objet d’Aekold. Il vaut mieux donc aller en Arabie. »

Il raconta ensuite tout ce qu’il savait sur le champion de Tzeentch. [voir résumés des scénarios Le réveil et Le trésor du Phénix]

« L’heure est grave mes amis ! Le monde est en danger ! »

Malgré la perspective de combats à venir contre les sbires du Chaos, Salrakaï ne fut pas transporté de joie. Il lui fallait attendre de voir ce que le lendemain lui réservait pour pouvoir repenser à sa destinée.
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bonoarpha
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MessageSujet: Une simple histoire de vol. Partie 1   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 10:53

Je suis le biographe rétabli de Salrakaï.

Heinrich Heineken était toujours de ce monde le lendemain matin. Le Tueur était à son chevet quand il se réveilla.

"Tiens t'es enfin réveillé gamin. Tu sais c'était pas une super idée de s'empaler sur l'épée d'un Skaven. Faudrait éviter ce genre de passe-temps à l'avenir, c'est pas bon pour ta santé. T'as vraiment failli y passer. J'ai bien cru que t'avais clamsé à un moment.
-Bwwahh... Moi aussi, un moment j'ai cru que je ne reviendrai pas! Mais bon, apparemment les dieux veulent que je finisse ta biographie. Je me repose encore quelques jours, et après j'aimerai que tu me racontes ce qui s'est passé pendant l'attaque, et où je suis actuellement?
-On est sur un navire elfe. Le notre a été coulé par le vaisseau plein de Skavens et de Guerriers du Chaos. Cette saloperie nous a éperonné au moment où tu t’es fais planté et m’a fait tomber. Je me suis raccroché à une corde. J’étais à peine remonté qu’il y a eu une explosion qui m’a rebalancé par-dessus bord, et toi avec. J’ai chopé une corde et j’ai réussi à t’attraper avant que tu tombes à l’eau. Après j’ai fait des mouvements de balancier pour t’envoyer au pont inférieur, et je t’ai suivi. J’ai cautérisé ta blessure, j’t’ai mis sur une caisse puis sur l’eau et je nous ai éloigné du raffiot. J’ai retrouvé Santhaëra et d’autres matelots sur des débris. En gros une demi-heure après y a Gurlizek qui s’est pointé avec Alentar et le Halfling sur une chaloupe. Ce fumier voulait pas te laisser monter, il voulait que tu restes sur le radeau qu’on s’était fait et nous tirer, quitte à ce que tu coules si jamais y’avait un problème. L’elfe a échangé de place avec toi pour que tu sois sur la chaloupe. Après y a ce bateau elfe qui est apparu. Gurlizek connaissait l’équipage, ils nous ont fait monté. Et ils t’ont soigné.
-Je vois. »

Le nain expliqua ce qu’il avait appris la veille sur Aekold le Miraculeux, son objet, la carte qui mène à lui, et le groupe d’adorateur qui le recherchaient. Le jeune homme écouta avec toute l’attention qu’il pouvait porter, même si ça lui coûtait de gros efforts. Il luttait pour ne pas retomber dans l’inconscience. Il était néanmoins partant pour continuer l’aventure. Il avait en effet jurer de lutter contre les Sombres Puissance, et l’occasion lui était donnée. Il se rendormit.

Le reste du voyage jusqu’en Arabie dura deux semaines. Il n’y eut pas de mauvaises rencontre cette fois-ci. Heinrich se rétablissait doucement. L’équipage, qui avait fait escale dans de nombreux ports, raconta ce qu’il savait sur l’Arabie à Santhaëra, qui en fit le résumé aux autres, pour éviter les quiproquos malheureux.

L’Arabie était un ensemble de royaumes, des émirats et des califats, plus ou moins inféodé au Sultan d’Arabie, qui gouvernait depuis le Sultanat d’Arabie, situé au sud-ouest des Terres Arides, à l’embouchure du fleuve Mortis. Comme dans tous les royaumes humains, la religion y avait une grande importance. Quatre-vingt pourcent vénérait Ormazd, dont les prêtres, appelés imams, étaient présents dans tous les pays. Quinze pourcents des Arabiens adorait Sangrif. Les cinq pourcents restant semblaient être des adeptes de Khaine, ce qui paraissait étrange, car en plus d’être un dieu elfique, il avait un côté sombre bien prononcé. Dans la plupart des ports, dont Kaman Sala, la destination du Phénix, un quartier entouré de muraille et nommés funduq était réservé aux étrangers. En sortir était interdit sauf dérogation spéciale. Les elfes, en tant que race ancienne et grande voyageuse, étaient bien accueillis. L’esclavage était très répandu quelques siècles auparavant, mais l’était moins en cette première moitié du XXVIème siècle de l’ère impériale.

Le navire approcha du port. Y était réuni une impressionnante flotte de guerre. D’autres bateaux y étaient visibles, des elfiques, des impériaux, et d’autres encore plus exotiques que les autochtones. Les passagers aperçurent les murs entourant le funduq. Ils étaient gardés. Sortir de l’espace qui leur était réservé se ferait à leurs risques et périls. Les marins elfes précisèrent que l’alcool était interdit dans le pays, ce qui fit tirer la moue à Salrakaï.
A terre, l’équipe chercha l’Iln Ahimbra. Santhaëra se retourna vers le reste de l’équipage arabien de l’Abdallah et mima l’action de boire tout en leur disant Iln Ahimbra. Ils entendirent du reikspiel. Gurlizek se dirigea vers la source, trouva des marins impériaux et les accosta. Les autres le suivirent. Ils apprirent des Héritiers de Sigmar que la monnaie arabienne comprenait trois sortes de pièces. Les dinars en or valaient dix dirhams en argent qui valaient eux même dix rials de cuivre. Une couronne valait trois dinars. Le Tueur en échangea cinq et se fit un peu de petit monnaie avec le quinzième dinar. L’autre nain trouva un enfant prêt à les conduire à leur destination, moyennant rétribution, évidemment.

« C’est quoi tout ces bateaux de guerre ? demanda Salrakaï aux marins. Il y a une guerre qui se prépare ?
-Ah non, c’est juste la flotte de guerre du Sultan. Kaman Sala est le plus grand port de guerre de l’Arabie. »

Heinrich et Grandbec échangèrent quelques pièces et étaient prêts à partir. Le jeune guide et Gurlizek, bien que ne parlant pas la même langue, négociaient ferme. Le petit humain désignait la couronne d’or, le nain n’était pas disposé à débourser une pareille somme. Il finit par lui donnait un rial, en tant qu’avance. L’elfe du groupe demanda aux impériaux si les gens du cru avaient des superstitions concernant les utilisateurs de magie.

« Moins que dans l’Empire. Les lettrés sont respectés ici, et les magiciens ont de grandes connaissances. »

Le groupe suivit son guide. Le biographe prenait des notes sur le chemin, toute en regardant le décor et en réécrivant des signes de l’étrange alphabet arabien. Peu de femme marchaient dans la rue, mais elles étaient voyantes car vêtues de couleur vive, parfois sans laisser le moindre carré de peau à découvert, visage compris. Les rues étaient étroites, les habitations et échoppe étaient de couleur sable. Aucune représentation d’être vivant n’étaient sculptées ou peintes. A la place, la décoration était faite de motifs géométriques. Au bout de dix minutes de marchent ils arrivèrent devant une grande maison, juste à côté du mur d’enceinte du funduq. Une grande ouverture servait d’entrée, et donnait sur un couloir au bout duquel était visible un comptoir.

« Fais gaffe, dit Salrakaï à Heinrich. Des cultistes sont dans le coup, regarde si on est pas suivis. » Ils ne virent personne de suspect. « Garde l’œil ouvert ».

Le Tueur remarqua que l’elfe n’était plus avec eux.

Gurlizek rentra dans l’échoppe. Il s’avança et parla à l’homme derrière le comptoir. Il ressortit et donna la couronne à l’enfant, qui se carapata sans demander son reste. « C’est là ».

Ils rentrèrent ensemble. Le long du couloir, une salle sur la droite était utilisée pour fumer à plusieurs une sorte de grande pipe à eau. Chacun fumait à tour de rôle. La fumée était aspirée via un grand tuyau. Sur la gauche une pièce servait de décor à une dispute. Le reste du bâtiment semblait contenir tout un assortiment de marchandises diverses. Après tout, c’était une échoppe.

Le nain ainé demanda à Grandbec comment ils étaient censés s’identifier. Le halfling haussa les épaules en suggérant que faute de mieux, il fallait montrer les bracelets.

« Faudrait retrouver l’elfette. Je sais pas ce qu’elle a foutue mais elle est pas là » avertit le nain cadet.

Gurlizek entama la conversation avec l’homme derrière le comptoir, qui connaissait assez bien le reikspiel pour faire du commerce. Il voulait déjà refourguer des choses à peine les formules de politesse échangées.

« On nous a envoyés ici, coupa le nain.
-Qui donc ?
-Et on cherche un contact.
-Qui ça ? »

Face à tant de lenteur les équipiers montrèrent leurs bracelets. L’Arabien parut surpris et un rien décontenancé.

« Ah. Veuillez me suivre.
-Attends, interrompit Salrakaï, il en manque une.
-Très bien, je vais vous servir le thé en attendant. »

Il appela quelqu’un par une trappe derrière le comptoir. Une voix de femme lui répondit. Il annonça à ses invités que le thé serait servi dans cinq minutes. Le Tueur profita du temps mort pour faire des emplettes.

« Z’avez des pigments oranges ?
-Des pigments oranges ? J’ai bien cette poudre là, mais c’est un médicament. Que voulez-vous en faire ?
-J’veux le mettre dans mes cheveux, mais si c’est un médoc c’est pas bon. Je veux juste que ça colore. Et une boîte en métal qui prend pas l’eau, ça peut se trouver ?
-Ah ça j’ai. La voici. »

La boîte était de petite taille, parfaite pour l’usage voulu, et était gravée des signes géométriques qu’affectionnent les Arabiens. Ce n’était certes pas de la fabrication naine, mais elle était effectivement étanche.

« Ce sera vingt dirhams.
-Dix, marchanda le barbu, qui rendait honneur à sa race par sa répugnance à se séparer de son argent.
-Dix-huit.
-J’irai voir ailleurs.
-Je vous le fais à quinze.
-Vendu. »

Les autres firent aussi des achats.

Santhaëra arriva enfin.

« Vous auriez pu m’attendre ! C’est bien lui le contact ? demanda-t-elle à Grandbec.
-Bon, tu la montres la chevalière ? » dit Salrakaï, qui était présent lorsqu’Armand avait donné ses dernières directives.

L’elfe montra la bague. Le marchand fut belle et bien étonné cette fois-ci.

« Veuillez descendre s’il vous plait, dit-il en ouvrant la trappe par laquelle il avait appelé le service du thé. Je reviens tout de suite ». Il monta à l’étage.

La situation commençait à se tendre. Les aventuriers ne savaient toujours pas ce qui se passait. Le marchand avait bien reconnu les signes distinctifs, mais comme des cultistes du Chaos étaient impliqués dans l’affaire, ça ne garantissait pas qu’il était de leur côté. Le Tueur ouvrit grand les oreilles. Alentar descendit au sous-sol jeter un coup d’œil.

« C’est bien une cave, je ne vois rien de suspect. »

Ils descendirent. La pièce était éclairée, bien que ne possédant pas de fenêtre. Le marchand revint quelques instants plus tard, en compagnie d’un autre Arabien plus vieux que lui, qui était dans sa cinquantaine. Il semblait préoccupé, et se tourna de suite vers Santhaëra.

« Montrez-moi votre bague, Mademoiselle »

Il regarda la chevalière, puis les bracelets des autres. Il se retourna vers l’autre Arabien et lui mit une baffe magistrale, suivie de quelques noms d’oiseaux dans leur langue.

« Excusez mon fils, c’est un imbécile. »

Il se dépêcha de refermer la trappe, et continua.

« Hier mon fils a accueilli un autre groupe qu’il a pris pour vous, pendant que je n’étais pas là. Ils avaient des bracelets tout comme vous, mais il ne savait pas qu’il y avait aussi la chevalière. On les a envoyé vers Zandri, la capitale, pour la carte. Vous devez partir demain à l’aube. »

Grandbec expliqua que les autres membres du groupe étaient là pour le protéger.

« Excusez mon impolitesse, la précipitation m’a fait oublié la plus élémentaire politesse. Je me présente, Yasser Riham, et voici mon fils, Shafiq. La carte que vous devez aller chercher se trouve à Zandri, dans le palais d’un alchimiste, Mustafa Il’Lofti.
-Et pour l’hébergement jusqu’à demain ?
-Je vous hébergerai pour la nuit. Je vous fournirai aussi les montures pour le trajet. »

Salrakaï grommela. Les nains n’aimaient pas monter, ils avaient plus confiance en leurs pieds.

« Essayez d’être discret. Vêtez le nain pour le trajet et une fois là-bas. Il est très reconnaissable. De plus son accoutrement le fera passer pour un esclave.
-Pas question de me fringuer, j’ai pas peur d’eux, je me cache pas. »

Cela surprit le vieil humain, qui ne dit rien l’espace d’un instant.

« Comme vous voudrez. Je dois vous laisser, je dois aller en ville pour vous chercher les laisser-passers pour vous sortir du funduq. »

Sur quoi il prit congé.

Le Tueur et l’elfe questionnèrent Shafiq à propos d l’autre groupe.
« Ils étaient sept, dont deux petits.
Comment étaient les petits ? demanda le cours-sur-patte. Ils étaient barraques ? Ils avaient une barbe ? Ou une voix aïgue ?
- Ils étaient moins costauds que vous, maître nain, et je ne leur ai pas vu de barbe, bien qu’ils étaient encapuchonnés. Leurs voix avaient un timbre normal. Ils semblaient venir du Nord, comme vous. »

Le nain demanda ensuite le chemin vers le marché. Le marchand indiqua la route du Grand Marché, mais celui-ci était en dehors du funduq. Le fait qu’il se trouvait à côté du Colisée où se déroulaient des combats de gladiateurs éveilla un intérêt tout professionnel chez le barbu.

« Il nous faut rester discret ! rappela l’elfe. Et ne pas sortir du funduq !
-Si tu me trouves une boutique avec des pigments oranges comme les miens dedans j’en sortirai pas.
-Mais la mission dépend de notre discrétion !
-D’accord, d’accord. Shafiq ? »

Ce dernier donna plusieurs adresse, la plupart des magasins pour femmes qui utilisaient des teintures aux couleurs vives. Salrakaï se rendit à l’adresse la plus proche avec son fidèle biographe. Des tissus colorés montraient ce que vendaient l’échoppe. Le duo bigarré rentra. Quelques femmes en train de discuter se turent en voyant les nouveaux clients, qui ne faisaient pas réellement partie de la clientèle habituelle.

« Salom !
-B’jour.
-Ah. Pas parler la langue ?
-Nan.
-Quoi vous vouloir ?
-Des pigments comme la couleur de ma crête » dit le Tueur en désignant ses cheveux.

Ce que fit ensuite le marchand surprit le crêteux et l’Impérial. Le commerçant s’avança et commença à toucher et à scruter la coiffure du nain. Heinrich appréhendait que la situation dégénère, car un Tueur n’aimait pas qu’on touche à sa crête. Cependant le barbu était trop étonné pour réagir. De plus l’Arabien ne traîna pas. Son observation finie, il se dirigea vers une grande armoire dans son arrière boutique contenant un nombre impressionnant de tiroirs. Il en ouvrit quelques uns et finit par sortir cinq pots de pigments allant du jaune ocre à l’orange presque rouge. Le nain fit son choix, et après quelques marchandages en prit pour quatorze dirhams, qu’il rangea dans sa nouvelle boîte étanche.

Les deux compagnons sortirent du magasin, firent quelques pas et s’arrêtèrent nets. Le tatouage du Tueur venait juste de s’illuminait, et son biographe vit un carreau d’arbalète fiché dans le mur à côté d’eux.

Les choses intéressantes commencent, pensa Salrakaï en dégainant ses haches.
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bonoarpha
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MessageSujet: Une simple histoire de vol. Partie 2   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 10:54

Je suis le tatouage illuminé de Salrakaï.

« Il y a un carreau qui vient de se planter dans le mur, prévint Heinrich.

-J’ai remarqué » commenta Salrakaï.

Le Tueur regarda le carreau pour déterminer l’origine du tir. Il fut aidé dans sa démarche par un deuxième projectile qui le manqua. Apparemment il était la cible prioritaire, mais il ne s’inquiétait pas outre mesure, car il savait que tant que son tatouage était illuminé il ne risquait pas d’être atteint par les tirs ennemis. Il vit sur un bâtiment en face un homme encapuchonné tenant une arbalète de poing pointée sur lui.

Le biographe courut se mettre contre le mur en dessous du tireur, et fut rejoint peu après par le nain. Le barbu chercha un moyen de monter, une caisse, une échelle ou autre. N’en voyant pas, il improvisa.

« Heinrich ! Fais moi la courte-échelle ! »

Le jeune homme s’exécuta. Il lui fallut s’y reprendre à deux fois pour soulever son compagnon trapu. Il peinait à garder son équilibre. Le court-sur-patte tenta d’attraper un rebord de fenêtre mais n’y arriva pas.

« Je peux plus tenir », souffla l’humain, dont les bras flageolaient.

Salrakaï dut descendre de son perchoir. Il rentra dans le bâtiment, qui était en fait une échoppe.

« Planque-toi contre un mur! cria-t-il.

-Il est là-bas ! » répondit l’humain en désignant le toit de la bâtisse sur la gauche.

Il y avait un escalier au fond de l’échoppe qui mener au toit. Le nain y courut, faisant fi des hurlements des vendeurs et des clients.

Le toit, comme la plupart des toits arabiens, était plat et possédait des rebords. Sans doute pour pouvoir récolter l’eau des rares pluies de ce climat sec. Le Tueur aperçut son agresseur, qui était désormais bien sur sa gauche. Il prit son élan et sauta par-dessus le vide entre les deux bâtiments. Il se prit les pieds à l’atterrissage sur le bord d’en face et s’étala de tout son long. Il avait cependant réussi à passer de l’autre côté, et se releva les armes à la main. L’assassin, voyant que les tirs ne fonctionnaient pas contre cet adversaire, dégaina sa cimeterre, et chargea.

Il manqua son premier coup, mais réussit à esquiver la contre-attaque du barbu. Celui-ci para l’attaque suivante avant de manquer à son tour de toucher. Il tenta en vain un désarmement, mais saisit au sens propre l’opportunité qui se présenta ensuite. L’homme encapuchonné voulut embrocher son adversaire, mais manqua sa cible et s’avança d’un pas de trop. Le nain lâcha sa hache gauche et lui attrapa le bras, l’empêchant ainsi de bouger, avant de lui toucher la tête de son autre arme. Le crâne en sang, l’assassin se dégagea le bras. Après avoir vu du coin de l’œil Heinrich monter sur le toit par une échelle, Salrakaï finit le combat en frappant une dernière fois, en désarmant l’humain mal en point et en le saisissant par le col.

« Qui t’as envoyé ? » dit le nain d’un air mauvais.

L’Arabien qui était sous la capuche rit et répliqua quelque chose dans sa propre langue, avant de tituber. Le Tueur le mit à terre. Les blessures qu’il avait infligeait allaient sans doute très bientôt s’avéraient mortelles, mais il se devait de le maintenir en vie pour le faire parler plus tard. Aussi avec l’aide de son biographe ils commencèrent à bander ses plaies et à poser des garrots, mais quelques minutes plus tard le blessé avait rendu son dernier soupir.

Les deux compagnons s’accordèrent une pause et scrutèrent les environs. Ils ne remarquèrent rien de notable, cependant des cris ne tardèrent pas à se faire entendre sur les remparts. Des patrouilles de gardes arrivèrent sous les ordres vociférés de leurs sergents.

« On ferait mieux de décamper, remarqua Heinrich.
-Mouais. »

Salrakaï mit l’assassin sur son épaule et prit sa cimeterre. Il suivit son biographe par l’échelle et à travers les rues du funduk. Les environs étaient relativement tranquille, car les habitants avaient fui le grabuge ou étaient rentré chez eux quand ils avaient entendu les gardes arriver. Le jeune humain se dirigea vers l’échoppe de Yasser. Des gardes interrogeaient les passants dans la rue. Le duo fit quelques détours pour les éviter. Arrivés près du magasin ils virent Alentar rentrer. Ils le suivirent. Le gérant ne tarda pas à arriver.

« A la cave ! Vite ! »

Du bruit se fit entendre à l’extérieur. Tout trois descendirent sans attendre. C’était les seuls arrivés pour l’heure. Le Tueur en profita pour fouiller le corps. L’assassin avait sur lui son arbalète de poing et sept carreaux, sa cimeterre, deux dinars, deux dagues, des jambières et des protections de bras en cuir et un plastron d’écaille. Mais sa possession la plus insolite était une chevalière représentant une rose.

Gurlizek, Santhaëra et Grandbec arrivèrent bientôt. L’elfe et le halfling étaient salement amochés. Le nain avait été attaqué par un être surnaturel, un humanoïde ailé fait de sable, qui se régénérait et ne semblait pas avoir du mal a encaisser les coups pourtant puissants de la Hache de Sang. Les deux autres avaient eu affaire à un assassin humain, mais ils avaient eu de grandes difficultés ne serait ce qu’à rester en vie, et durent la victoire à l’intervention d’un mystérieux ange-gardien qui avait lancé deux dagues dans le dos de l’assaillant.

« Le monstre que vous avez affronté, dit Yasser à Gurlizek, il s’agit d’un héros légendaire, un envoyé du dieu Ormazd, une créature qu’il envoie pour combattre les démons et les infidèles. C’est pour ça que quand les habitants l’ont vu ils se sont mis à prier.
-Est-ce que c’est tuable ? demanda le nain.
-C’est une créature faite de sable, je ne connais pas le moyen de la vaincre. Quant à cette chevalière, continua-t-il en désignant la bague de l’assassin, elle est le symbole d’une guilde d’assassin. Il faut absolument que vous partiez demain.
-Et le macchabé ? demanda Salrakaï.
-On le bouffe », plaisanta l’autre nain. Le Tueur ne goûta pas la plaisanterie et le montra par un reniflement de mépris.

« Je me demande qui est notre mystérieux allié », pensa à voix haute Santhaëra.

Heinrich et Salrakaï se répartirent les possessions de leur agresseur. Le nain prit l’argent, l’humain l’équipement. Yasser fit le nécessaire pour faire disparaître le corps.

Du thé fut servi, puis le groupe alla se coucher pour se remettre des péripéties de la journée…

…Et fut réveillé en pleine nuit par le vieil Arabien et des bruits au dehors.

« Chut ! Tenez, mettez ceci, dit-il en leur donnant de grands habits noirs. Il vous faut partir immédiatement ! Un imam a été assassiné ! Le peuple croit que c’est vous ! Toutes les maisons sont fouillées ! Vous irez avec mon autre fils Nassim, il vous fera passer pour ses femmes ».

Salrakaï regarda d’un air peu enchanté le niqab qui allait le vêtir.

« Si je meurs avec ça sur le dos, je serai la risée de tout mes ancêtres » pensa-t-il avant de l’enfiler.
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Gromdal Drekgiti
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MessageSujet: Re: Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 13 Oct 2012 - 2:32

Waow.

J'ai lu le début et c'est pas mal !

Par contre je serai toi je posterai petit à petit parce que là c'est chaud à lire (ça fait gros pavé...)...

Grom'
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Gorgii
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MessageSujet: Re: Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptySam 13 Oct 2012 - 8:43

Pareil, j'ai lu que le début car j'avoue que j'avais un peu la flemme de lire... Siffle
Comme Gromdal, je te conseillerai de poster bout par bout, pour aider à la compréhension du texte Pouce OK
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bonoarpha


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MessageSujet: Re: Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 EmptyLun 15 Oct 2012 - 6:08

Désolé d'avoir tout balancé d'un coup, mais j'avais la flemme de copier au fur et à mesure alors que tout était déjà écrit joyeux

Le prochain chapitre n'étant pas encore fini, vous aurez le temps de digérer les résumés déjà publiés avant une nouvelle parution.

Bonne lecture!

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MessageSujet: Re: Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson   Vie et mort d'un Tueur: le destin de Salrakaï Gotrekson - Page 2 Empty

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