La cité des Inquisiteurs

Que dire de Tenebros, la sombre cité des Inquisiteurs ? C’est la matérialisation de l’anarchie et de la terreur. L’incarnation de la peur, de la haine et du désespoir.
Combien de temps ai-je été emprisonné dans cette cité au-delà du temps ? Je ne sais pas.
Il n’y a ni jour, ni nuit, juste un éternel crépuscule rougeâtre et omniprésent qui baigne tout dans une lueur sanglante. L’air est empli de cris et de rires cruels.
Lorsqu’ils m’enlevèrent les yeux, mon ouïe suffisait encore à me faire ressentir cette aura omniprésente de terreur et de dégoût.

Ils se délectaient en nous décrivant les tortures et les souffrances auxquelles ils nous destinaient, augmentant ainsi nos tourments. Les seigneurs ne daignaient nous parler qu’au moyen d’étranges machines traductrices qui leurs évitait de se souiller la bouche avec un langage étranger. La plupart de mes compagnons d’esclavages périrent des mains de celui qu’ils appellent Urien, parfois un garde emportait les plus aptes pour combattre dans les arènes de la mort. Dix hommes à la fois, la crème des guerriers elfes, face à un seul gladiateur. Ils n’avaient aucune chance contre les guerriers Druchii. Ceux-ci aimaient jouer avec leurs victimes, couper, trancher et bondir en faisant couler un peu de sang à chaque fois.
Personne ne meurt vite dans la sombre cité.

Pas un jour ne s’écoule sans combat ni effusion de sang. Les Comte Vampires amenaient pour servire Ombresiano sont les pires, nous avaient avertis un ancien esclave. Ils rôdent dans l’ombre, tirent leurs victimes de leurs foyers, surprennent les imprudents et leurs aspirent l’énergie vitale contenue dans les tissus cérébraux. Nous n’avons jamais été réellement emprisonnés dans le quartier des esclaves, mais il était clair que si nous sortions, nous serions à la merci de la sombre cité et de ses habitants : une barrière bien plus efficace que n’importe quel mur.

La propriété de ma personne a tant changé de mains que je ne savais plus qui étaient mes maîtres. Je fus volé, échangé contre des peaux humaines, offert en récompense aux arènes, ou simplement pris comme butin de guerre.

La vie ne vaut rien dans la sombre cité, seules la souffrance, la misère et la mort ont une quelconque valeur.

Je vis d’autres parmi eux, dont quelques anciens prisonniers qui se sont adaptés à cette vie dépravée avec une empathie naturelle. Ils se sont soumis aux sith et les ont traités en seigneur pour gagner leurs faveurs. La plupart sont devenuent de grotesque créature plongés dans une souffrance éternelle, mais d’autres survivaient et apprenaient pour être finalement libérés dans le monde extérieur et y répandre leur corruption.

Mon évasion fut miraculeuse. Pourtant bien que physiquement libre, mon corps conserve des cicatrices, de très nombreuses cicatrices. Chaque inspiration est une torture, chaque battement de cœur me tord de douleur. Je ne peux pas voir, je ne peux pas parle. Pire , je ne peux oublier. D’horribles cauchemars et vision me hantent, je vois se répandre mon propre sang et j’entends toujours les cris des suppliciés.


Personne n’échappe à la sombre cité …

Un très beau texte, quelle est sa provenance? Ca parle plutôt des elfes noirs il me semble...

bien vu car les inquisiteurs sont des druchis qui font appliqué leur lois sans pitié ( attention ca tache avec eux )