Chroniques des Huit Pics

Background : j'ai comme idée de réaliser une suite de récit, sous la forme d'un journal tenu par l'un des nains qui accompagna Belegar dans sa reconquête de cette mytique forteresse. vous pouvez vous même y participer en utilisant le même principe. alors aiguisez vos plumes et affutez vos esprits !!!

25ème jour du mois de zhomerzet année 5473.

Ce jour restera gravé dans le granit le plus dur. Devant l'assemblée des Thanes et des longues barbes de son clan, puis devant tous les guerriers, le seigneur Belegar, descendant du Roi Lunn, a prononcé le serment des rois et fut couronné dans le hall de la forteresse des Huit Pics.

Depuis près de trois millénaires, chaque génération a ressassé la perte douloureuse de notre Karak. A l'époque où je n'étais qu'une jeune barbichette, l'ancien de mon clan, Barin Durepoigne, dont la barbe grise était fort longue et sa sagesse aussi aiguisé que le fil d'une hache, se tordait les moustaches de colère dès que le nom de notre foyer était mentionné. Combien des nôtres avions nous perdus ? Mais au delà de la perte de nos mines, de notre kazad et de nos frères, le plus important pour lui était la perte de notre lien avec nos ancêtres, ces bâtisseurs qui venaient de basculer de l'histoire tangible à la légende transmise. Barin disait que le crime le plus odieux n'est pas le vol de son trésor ou la meurtre, c'est bien la perte de notre mémoire. Aujourd'hui, je prie les dieux que Barin nous observe, afin qu'il puisse nous voir, ses descendants, retrouver le fil de notre passé.

Je me rappelle de ce jour, il y a peine dix ans, où Belegar du clan Angrund se décida a monter l'expédition de fouilles de Karak aux Huit Pics. Depuis que ces damnés grobis et ces non moins damnés thaggorakis se sont entretués pour la possessions de nos salles souterraines, l'endroit était en partie désert donc exploitable pour récolter des artefacts de nos aïeuls.

Il fallu dix années à nos forgerons, nos brasseurs et nos ingénieurs pour préparer notre retour, tandis que de son côté, Belegar s'enfonçait dans un jeu politique d'une incroyable adresse pour que les clans survivants se joignent à l'expédition. Certains pensaient que ce retour n'était que provisoire, le temps d'explorer certaines salles et de reprendre ce qui pouvait être repris. Mais s'était sans compter sur la détermination de mon roi. Pour lui, ce qui revenait de droit aux nains était Huit Pics.

La mâtinée a été un vrai régal pour nos haches, les quelques gobelins présents ne s'attendaient pas à nous voir débarquer des anciens tunnels et de les prendre à revers. Avant même que ces monstres cupides et veules aient eu le temps de former des semblants de régiments, les avions chargés répandant leurs tripes et leur sang sur le sol, réglant des rancunes depuis trop longtemps laissées en suspend. Nous nous sommes rendu rapidement compte que les grobis étaient en grande partie hors des murs de la cité, des petits groupes sont arrivés peu après, rapportant du gibier, ou de vieilles pièces de métal dérobées on ne sait où. Mais nos arquebusiers veillent et à peine les grobis passent-ils les portes qu'ils se retrouvent criblés de balles ou de flêches.

Nous avons dès le début de l'après midi commencé à boucher les nombreux accès qui mènent aux salles souterraines, pas question de chercher à reprendre la totalité de l'endroit compte tenu de notre nombre. Bien que de nombreux thânes enragent de ne pouvoir s'aventurer dans les profondeurs pour reprendre les halls de leur clan le roi a tenu bon. «Cette expédition scellera le destin de la cité, a-t-il rétorqué. Et je ne permettrai pas que l'inconstance de quelques uns provoquent la ruine de tous ! Je ne verrai moi même probablement jamais le tombes de mes ancêtres, mais un jour, un de mes descendant m'y fera reposer ! En attendant ce jour béni, je défendrai ce que j'ai repris, en veillant à ne pas reconquérir plus que je ne saurai défendre ! »

Beaucoup de jeunes nains sont actuellement en surface, déjà les ingénieurs forment les équipes de travail et nous taillons la pierre et montons des échafaudages. Les murs de la forteresse de surface doivent être en état de tenir un siège, car il est certain que bientôt, nous serons cernés par nos ennemis. La veille de notre arrivée, nous sommes passés à côté d'un vaste camp grobis, dont l'étendu nous a tous fait frémir d'horreur. Si ils nous avaient repéré hier, nous ne serions probablement pas là aujourd'hui. La tradition voudrait que nous faisions résonner les grands cors depuis le toit de la forteresse, pour saluer les huit montagnes de notre retour, mais nous devons avant tout renforcer notre position. Le soleil vient de se coucher, et les pentes de ces vénérables montagnes sont illuminées de feux mauvais, indiquant la présence de nos ennemis. J'en compt autant que d'étoiles dans le ciel. Puisse Grimnir nous donner la fureur, Grugni la force et Valaya le courage de tenir face à cette multitude.

30ème jour de Kazakzet année 5475

Les combats ont repris ce matin, avec une vigueur nouvelle. Les grobis ont reçu le renfort d'une horde orque qui provient du Rocher Noir. Afin de prouver sa supériorité à commander, un des chefs de guerre a ordonné un assaut sur notre porte sud, qui a subi une vague d'assaut continue depuis la fonte des glaces. Heureusement, l'installation d'un canon orgue providentiel au niveau d'une ancienne tour d'artillerie a stoppé net les prétentions de cette brute. cette victoire n'a pas été facile cependant. Plusieurs braves guerriers ont été abattus par des archers orques. Après la débandade de ces pourritures de peaux vertes, nous sommes allés récupérer les corps de ceux qui avaient chutés au bas de la muraille. mon unité a eu maille à partir avec un groupe d'orque qui n'était pas pressé de nous laisser le champ libre, mais nous ne sommes pas de jeunes guerriers inexpérimentés mais des marteliers qui ont juré de servir jusque dans la mort le roi et le royaume des Huits Pics ! A la faveur d'u terrain plus favorable pour nous, nous avons effectué une puissante contre charge. Mon marteau de guerre, cadeau du roi comme pour mes guerriers, a été ainsi trempé dans le sang et la cervelle orque pour la première fois ce jour-ci. Puis, après avoir pris les têtes de nos ennemis comme trophée de chasse, nous sommes retrourné près des murs pour accomplir notre mission. Morgrim, un tailleur de pierre du clan Virgar, ne cesse de tailler des sarcophages depuis des jours pour accueillir les corps de nos disparus. Certains avaient la barbe qui leur arrivait à peine en bas du cou. Triste époque.

Selon des éclaireurs partis en gyrocoptère, les cols sont soumis a une importante surveillance des orques et des gobelins. Ils semblent décidés à ne pas laisser des renforts nous parvenir. L' expédition de Duregar Poingmarteau à failli nous rejoindre il y a peu, mais ils ont été arrétés au niveau du Col de la Déchirure. Ne voulant pas risquer inutilement la vie de ses guerriers, il a préféré rebrousser cheminet retourner à Karak Azul pour recruter davantage de soldats. La prochaine tentative sera peut-être la bonne, mais Duregar est un nain prudent. la prochaine fois qu'il viendra il veillera à disposer de suffisamment de nains courageux pour nous rejoindre. Il a donné sa parole, il la tiendra. Les troupes de Duregar ont pu cependant échanger quelques informations précieuses avec les pilotes des Gyrocoptères. Des cartes précises où figurent des campements peaux vertes ont été échangées. Les dernières paroles de Duregar sont à la hauteur de sa détermination. Il a dit "regardez à L'est vers le Col du Chien Fou c'est par là que je viendrai vous rejoindre".

L'été est bien avancé, les grobis comptaient sur leurs renforts orques pour nous anéantir mais nous tenons bon. En ce moment, les nuits se font plus longues et plus fraiches, bientôt un épais tapis blanc recouvrira les pentes du plateau et cachera à nos regards les immondices laissées par ces porcs qui tentent de nous tuer. Eux mêmes seront obligés de trouver refuge dans les montagnes, ils ne pourront tenir ce siège éternellement. Déjà la faim les pousse à manger leurs morts. Parfois, nous observons que des chefs grobis ordonnent à certains de leurs guerriers d'aller tuer un ou deux guerriers d'un groupe rival pour les manger. Malheureusement, même si ces sales petits voleurs et assassins se détestent entre eux, la présence de puissants seigneurs dans leurs rangs maintient un semblant de cohésion. L'hiver apportera peut-être une solution, mais j'en doute.

Belegar espère reprendre durant l'hiver certaines salles souterraines, plusieurs brise-fer et tueurs ont pu trouver un accès à peu près sûr vers les mines de fer et tous ceux qui savent manier la pelle et la pioche sont allés récolter le minerais nécessaire à la poursuite de l'effort de guerre. Si tout ce déroule pour le mieux, nous pourrons installer de nouvelles portes en bon acier nain à l'entrée de ces salles si convoitées.

Malgré tout, malgré cette marée verte qui menace de nous engloutir, nous gardons espoir. Nous parvenons à rendre les murs de la citadelle plus grands et plus épais chaque jour, en dépit des attaques. De courageux prospecteurs sont parvenus à tromper la vigilance de notre ennemi et sont venus grossir nos rangs. Enfin, les troupes de Karak Azul ne cesse d'harceler l'ennemi plus au nord et remporte victoire sur victoire.

10 jour de Année 5478

Ce jour est une date anniversaire, car depuis deux années jour pour jour, nous tentons de reprendre les salles souterraines du palais royal. La tâche est titanesque et nos ennemis aussi déterminés que nous. Depuis que le froid a contraint les grobis en surface à l'inactivité et les a refoulés dans les profondes cavernes du cirque montagneux, nous tentons de les déloger des salles d'audiences et des appartements royaux, sans succès.

les plus jeunes guerriers à nous avoir accompagné dans cette reconquête sont sortis de la citadelle pour détruire les remparts de bois et de terre des grobis. en détruisant ce qu'ils mettent des mois a bâtir sous notre feu, nous rendons le siège plus difficile à conduire pour eux. le bois nous sert également à alimenter les forges et à nous chauffer, les mines de charbon étant trop loin et trop dangeureuses pour que l'on puisse s'y risquer.

Nous sommes chiches pour la vie de chacun d'entre nous, c'est pourquoi nous avons établis des barricades au niveau des points d'accès que nous contrôlons pour tirer ces pourritures à distance. c'est une guerre de position souterraine, où chaque camp tente de déborder l'autre. Après de longues discussions, nous avons décidés d'utiliser l'artillerie en dépit des dégâts que nous provoquerons dans notre ancien foyer pour bombarder les positions ennemies et les chasser de la grande salle d'audience, où autrefois siégait le roi. mais il va rester l'épineux cas du palais en lui même. d'après les plans que nous avons sous la main, l'endroit avait été conçu à résister à un assaut direct. les peaux vertes vont ainsi pouvoir tenir un siège protégés par les murs de pierre que nos ancêtres ont construits pour se garder d'eux ! Qu'ils soient maudits !

Le pire est sans doute que l'un des accès au second niveau se trouve dans cette partie du complexe souterrain. si nous parvenons à reprendre cet endroit, les grobis devront faire un long détour pour venir nous attaquer. Les secteurs sud seront ainsi sous notre garde.

Le ravitaillement est également une source d'inquiétude pour nous. Les rares tunnels que nous contrôlons pour nous rendre au niveau des gisements de fer les plus proches nous sont âprement disputés par des orques en maraude. Or ce fer est vital pour nous ! sans lui, il nous est impossible de continuer à nous battre. Une expédition est partie hier matin pour rapporter le précieux minerai jusqu'à nos hauts fourneaux et elle n'est pas revenue. Si celle-ci s'est faite prendre en embuscade, il y a peu de chance que nous les revoyions vivants.

Nous ne pouvons utiliser les gyrocoptères pour acheminer du minerai ou des armes depuis Karak Azul, car ceux-ci sont utilisés en permanence pour rapporter de la nourriture et de la bière.

J'écris à la lueur des torches qui éclairent notre ligne de front. Au loin, ils font de même, de temps en temps, je vois une ombre s'arrétant sur leur barricade pour nous regarder et pour nous narguer. J'enrage de ne pas posséder une bonne arquebuse pour faire taire cette bande de petits démons verts et de faire mourir dans leur groge leurs petits rires hystériques. mais patience, patience. demain nous ferons tonner notre artillerie, nous éventerons les barricades et prendrons d'assaut l'ennemi.

Juste une petite parenthèse pour signaler qu'en octobre, la Bibliothèque Interdite distribura "un artbook sur la noble race des nains pour Warhammer" (je cite).
WD 186:
"Cet ouvrage renferme des extraits du livre des rancunes de Karak aux Huit Pics.
Des lamentations résultant de la perte de cette gigantesque forteresse, aux espoirs qu'apportent les efforts de Duregar pour reprendre la cité et aux déceptions lorsqu'il fut contré.
Apprenez tout sur les clans de la forteresse, les nains de Karak Azul, la lamentation de Kazador, et bien d'autres griefs!"
Le tout pour la maudite somme de 25€.

je sens que le père noel va finir sur mon livre des rancunes si il me l'apporte pas...

OOOOOOH . Je le veux (et je vais l'avoir compter sur moi .
Cela dit, c'est du beau boulot ce journal (j'ai déjà un plan pour tout arrêter si ça devient trop bien (et un autre pour reprendre si j'ai envi d'arrêter)).

j'essaye de recycler des éléments en provenance du tome pierre et acier de WJDR mais parfois, c'est assez caricatural, et je ne vous parle même pas de tome Karak Azgal que je ne brûle pas pas respect pour les livres

33 jour de fornskrak année 5478

Même à 100 pas de profondeur, nous pouvons sentir l'influence de la lune mauvaise, par décision royale, seuls les plus anciens d'entre nous sont à la surface pour contempler le cirque de montagnes noyé sous l'éclat malade de l'astre du Chaos.

Depuis que celle-ci n'est plus un croissant ricanant, sourdant d'une lumière maléfique, les grobis et les autres créatures qui vivent dans les galeries en dessous de nous sont prises de folie furieuse. En dépit du froid et de la neige, un tribue forte de près de dix mille de ces bâtards vert a tenté de nous attaquer il y a deux nuits de cela. La lune pleine semble avoir donné une force incalculable aux shamans ou sorciers des peaux vertes, ceux-ci ont fait pleuvoir sur nous des sorts descruteurs. Seule la volonté et le savoir séculier de nos maitres des runes et la solidité de nos murs, nous ont permis de ne pas nous retrouver submergé par cette démonstration de force.

Nous avons pu observer les transes magiques et grotesques de ces peaux vertes, bercés par des tambours et des chants barbares aux rythmes hypnotiques, ils se balançaient devant nous, les yeux exorbités, crachant de la fumée verte, la bave aux lèvres. Leurs danses folles les emmenaient droit sur nos murs mais ceux-ci ne semblaient même pas savoir où ils se trouvaient, à l'instar de leurs fanatiques.

Nos arquebusiers, ont tiré et tiré encore pour abattre cette menace, mais leurs balles semblaient oublier leur cible pour aller mourir à quelque distance de là. Arrivés à portée, les shamans ont baragouinés quelque psaumes et d'énormes traits de lumière, aussi pure que celle d'un feu de forge, ont zébré la nuit pour retomber indifférement sur nos murs, dans la cour ou bien sur la citadelle. plusieurs braves guerriers nains furent fauchés sur place et retrouvés au bas des murs sous la forme de corps noircis dans des armures d'acier qui avaient fondu sur eux.

Parfois, certains de ces sorciers se mettaient à hurler avant d'exploser en une vague d'étincelles qui fauchaient des dizaines de gobelins. Plus d'une fois j'ai senti le rempart où je me trouvais trembler comme sous l'effet d'un formidable cataclysme souterrain. quelle force, quelle puissance terrible s'empare de ces viles bêtes lorsque la lune est pleine !

Dans les salles encore occupées par nos ennemis, c'est encore pire. Les vils skavens, ont tentés par l'intermédiaire de gaz suffocants de nous chasser des salles du premier niveau. Mais, grâce soit rendu à Grugni, les robustes portes d'acier dont nous avons garni nos chambres et nos salles sont étanches et ont fait refluer le gaz vers l'assaillant. La zone du palais, en cour de reconstruction, était leur objectif. Mais nous n'avons pas commis le crime de détruire à coup de canons ce que nos prédécesseurs avaient construit pour laisser une bande de mutants loqueteux nous le soustraire ! je me rappelle encore de la fureur dont nous avions été investis par les dieux cette journée là, lorsque nous avons marché sous le feu de notre artillerie pour reprendre cette partie du premier niveau. la colère la plus juste animait nos coeur, notre esprit, guidé par la rancune avait oublié la notion de peur. Les barricades ennemies fuent disloquées sous l'impact de nos boulets gravés de runes de veangeance.A peine avaient-ils eu le temps de retrouver leurs esprits que nous leurs tombions dessus, massacrant régiments après régiments. Une équipe de longues barbes, escorta des arquebusiers jusqu'aux premières salles du palais laissant ces derniers empécher l'ennemi de refluer vers la sécurité des appartements royaux, tandis que ces vénérables anciens partaient tenir l'escalier menant au second niveau pour contenir d'événtuels renfort.

Mes marteliers broyèrent du gobelin sans répit. le sang noirâtre de l'ennemi collait à nos barbe comme du goudron, tandis que notre peau collait dans nos mantelets de cuir sous nos armures. lorsque mon marteau sépara la tête du tronc du chef de cette bande de petits voleurs retors, un hurlement de peur et de panique s'est proagé d'un bout à l'autre du champ de bataille. Par Grimnir, je me rappelerai de cet épisode jusqu'à la fin de mes jours. Nous avons rompus la formation pour plonger au coeur de la marée verte qui courait d'un bout à l'autre de la grande salle pour nous échapper.

Alors que l'écho des tambours des profondeurs arrivent à nos oreilles, ce souvenir chasse l'oppression de la lune mauvaise. Nous avons repris le palais. Les portes les plus solides nous séparent de nos ennemis. Lorsque nous serons à nouveau fin prêts, nous préparerons un assaut vers les mines de fer afin de ne plus dépendre de la chance et du sacrifice de nos mineurs pour nos approvionnements. La nouvelle de la reprise de mines sera pour le coup, aussi importante que la reprise de la citadelle même. Je sais que beaucoup de clans exilés dans l'empire des hommes ou les montagnes grises attendent de voir si notre reconquête n'est qu'un feu de paille où l'amorce d'un âge de reconquête. J'aimerais me trouver dans leurs halls pour leur dire, que chaque jour est une guerre, mais chaque aube apporte en nous un nouvel espoir. L'ennemi est divisé, nous sommes unis, l'ennemi est féroce nous le sommes plus que lui. Un jour je sais que des caravanes de colons viendront emprunter les cols nés des tremblements de terre qui ouvrirent les brêches dans la défense de notre cité. Un jour des prospecteurs ouvriront les grilles d'acier des puits ancestraux et ensemble, nous les purgerons de leur souillure.

Tandis que la lune baisse sur l'horizon et que le soleil se fait attendre, les tambours et les cris aigus continuent, jusqu'à ce que nous arrivions jusqu'à eux.