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 [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]

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Romarik Levert
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MessageSujet: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptyLun 9 Juin 2008 - 1:16

La Saga d'un Puissant Orques Noirs:Borgut éclat'pif!

Borgut éclat'pif est l’un des personnages les plus craints du Monde de Warhammer, et nains, elfes et humains ont tous leur lot d’histoires terribles sur son compte. Les mères de famille n’hésitent pas à se servir de lui comme croquemitaine pour que leurs bambins se tiennent tranquilles. Quant aux nains, des pages entières de leurs Livres des Rancunes sont dédiés à ce redoutable peau-verte. Enfin les elfes sylvains ne font que murmurer son nom, persuadés qu’il s’agit de la réincarnation d’un ancien démon qui hantait jadis les frondaisons d’Athel Loren. Même les abjects skavens tremblent et libèrent le musc de la peur lorsqu’il est mentionné en leur présence.

on ne sait rien de l’histoire ancienne de Borgut. Le seul orque assez fou pour l’avoir questionné sur son passé rejoignit dans un trou les restes du précédent Seigneur de Guerre des Yeux Jaunes. Borgut et ses Gardes du Corps étaient sortis un jour du Désert Foudroyé, chancelants et couverts de sang et de cicatrices. Ces quelques Orques Noirs étaient tous fatigués et affamés, mais ils étaient armés jusqu’aux dents, et semblaient avoir survécu à de nombreux combats. Certaines de leurs blessures semblaient récentes, mais personne n’osa plus rien leur demander car ils compensaient leur nombre réduit par leur brutalité impitoyable. Borgut prit facilement la tête de la première tribu orque qu’il rencontra, conquit la seconde et extermina la troisième. Il voulait toujours plus de tueries.

Même pour un orque, sa soif de batailles semblait incroyable. S’il ne combattait pas pendant plus d’une journée, il cherchait querelle à tous ceux qu’il croisait, son œil valide cerclé de cicatrices à l’affût de la moindre faute. Au bout de deux jours, il tuait tout gobelin assez malchanceux pour lui tomber sous la main. Borgut ne recherchait rien d’autre qu’une éternelle bataille et pour un orque, cela prédispose à être chef. Pour un énorme orque noir accompagné d’une telle suite, cela prédispose à la grandeur. Un mois après son arrivée, il s’était forgé un petit empire dans la partie nord des Montagnes du Bord du Monde, et les peaux-vertes s’étaient ralliés à sa bannière par milliers.

Les nains de Karak Kadrin furent les premiers de leur race à connaître sa colère lorsqu’il se jeta sur eux avec une férocité démente. Ceux qu’il ne tua pas, il les fit prisonniers pour les torturer, leur arracher la barbe poil par poil, ou chauffer leur armure jusqu’à les faire cuire. Il ne tenta jamais de prendre la forteresse elle-même, se contentant de massacrer ceux qui étaient envoyés contre lui jusqu’à ce que les nains, désespérés par leurs pertes, s’enterrent dans leurs défenses pour attendre l’hiver. Borgut ne voulut pas attendre, il repartit vers le nord et traversa le Col du Pic pour trouver de nouvelles victimes à Kislev.

Malgré la vaillance des Kislévites et leur habitude des rigueurs de l’hiver, la violence de l’attaque de Borgut fit chanceler leurs forces. Ils envoyèrent trois armées pour l’arrêter, Borgut les massacra et mangea les cadavres par manque d’autre nourriture. Mais alors qu’il approchait de la capitale, les prières de la Reine des Glaces furent entendues et une tempête de neige vint ralentir les peaux-vertes. Toute l’armée fut soudain enveloppée d’un manteau de glace tourbillonnante qui sema la confusion dans leurs rangs. Les gobelins aveuglés geignaient et les orques les faisaient avancer à coups de pied, mais les repères du chemin disparaissaient dans un labyrinthe de blancheur. Après avoir avancé à tâtons pendant une journée, Borgut ordonna une halte et s’assit pour réfléchir.

Frustré et furieux de cette halte forcée, il démembra de nombreux gobelins : heureusement, la horde en comptait des centaines. Bientôt, les chamanes orques parlèrent de sorcellerie et selon eux, la tempête n’était pas naturelle. Le lendemain, Borgut ordonna à son armée de repartir vers les montagnes. Sur le chemin du retour, la tempête sembla se calmer, mais à chaque tentative de marcher à nouveau sur Kislev, les vents se déchaînaient et criblaient les orques de glace. Borgut retourna dans les Montagnes du Bord du Monde empli d’une rage qui présageait du pire pour ceux qui se mettraient sur son chemin, qui se trouvèrent être les skavens du Clan Mors.

Il avait décidé d’établir une base d’où lancer ses attaques, et l’ancienne forteresse naine de Karak Ungor lui sembla parfaite. La plupart des gobelins de l’Oeil Rouge qui y vivaient étaient déjà soumis à Borgut, et le peu qui ne l’étaient pas changèrent vite d’avis.

C’est dans les profondeurs des tunnels que Borgut trouva de vrais adversaires, et bientôt les anciennes salles s’emplirent du bruit des batailles. Mois après mois, les combats firent rage, des milliers de skavens et de peaux-vertes moururent pour chaque pièce et chaque couloir. De temps à autre, Borgut pensait les skavens détruits, et tombait sur un nouveau passage secret regorgeant de vermine. N’ayant pas de carte du dédale de galeries que les skavens et les Gobelins de la Nuit n’arrêtaient pas de creuser, Borgut se retrancha dans les niveaux supérieurs, laissant ses soldats se battre dans les profondeurs. Il avait trouvé exactement ce qu’il voulait : une éternelle bataille.


Dernière édition par Romarik Levert le Sam 27 Oct 2012 - 3:21, édité 1 fois
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptyLun 9 Juin 2008 - 1:17

Borgut à Malefosse

Durant des années, Borgut tint son quartier général dans les ruines de la forteresse de Karak Ungor, sur la Montagne de l’Oeil Rouge. Les scribes impériaux ont déjà relaté nombre de ses méfaits, mais un nouveau chapitre est venu s’y ajouter, et l’on murmure que le terrifiant orque noir parcourt à nouveau les contrées du Vieux Monde en quête de massacres.

Pendant plusieurs mois les contrées entourant les régions montagneuses du sud de Kislev se virent épargner la menace constante d’une attaque orque, car les rudes tempêtes d’hiver qui soufflèrent à travers plaines et montagnes obligèrent orques et gobelins à se retirer dans leurs cavernes. Même là, dit-on, leurs peaux épaisses subirent la morsure d’un des pires hivers depuis bien longtemps.

Devant cette retraite forcée, Borgut n’eut d’autre choix pour assouvir sa soif de massacres que de se tourner contre les hordes de skavens qui avaient creusé leur repaire au plus profond de la montagne. Par chance, le clan Moulder est l’un des plus prolifiques, et chaque année, Borgut put retourner dans les montagnes pour passer sa rage sur les skavens qui avaient eu le temps de combler leurs pertes. Au début, il fut heureux de pouvoir massacrer à volonté ces innombrables hommes-rats et les longs et tortueux tunnels que ces créatures avaient creusé finissaient invariablement baignés de leur sang. Il avait enfin trouvé des adversaires qu’il pouvait écraser en toute tranquillité, et dont les effectifs se reconstituaient très vite, lui permettant de ne jamais être à court de victimes. Dans une tentative désespérée de se débarrasser de la menace de ce puissant seigneur orque, Throt le Galeux, le Maître Mutateur du clan Moulder, envoya contre lui des milliers de skavens en espérant que le poids du nombre chasserait les orques de leurs tunnels. Mais une telle quantité d’adversaires ne fit que décupler l’ardeur de Borgut qui se dirigea vers Malefosse, le repaire du clan Moulder.

Ses orques et lui ne cessèrent de s’enfoncer toujours plus loin en se frayant un chemin à travers les tunnels infestés de vermine, de sorte qu’ils finirent par se trouver à proximité du royaume souterrain du clan Moulder. En dernier recours, Throt envoya à sa rencontre des dizaines de rats-ogres, ces créatures mutantes dotées d’une musculature surdéveloppée et de griffes mortelles. Dans un premier temps, l’assaut frénétique de ces bêtes sauvages prit les orques par surprise et ces derniers furent repoussés, mais alors que les skavens accentuaient leurs attaques, Borgut lui-même refusa de céder davantage de terrain en dépit de la fuite de ses gardes du corps orques noirs. Il resta obstinément en travers d’un tunnel, bloquant le passage de son énorme corps. Le premier rat-ogre qui se jeta sur lui mourut dans l’instant, le crâne fendu par la hache du seigneur orque. Le second fut tranché en deux et le troisième connut bien vite le même sort. L’étroitesse du tunnel empêchait les rats-ogres de tirer profit de leur supériorité numérique et, quelques heures plus tard, Grimgor retournait à son camp, non sans avoir occis plusieurs dizaines des créatures les plus puissantes du clan Moulder. Il ne fait aucun doute que s’il avait poursuivi ses attaques, il aurait fini par dévaster le repaire entier des skavens, mais Borgut avait fini par en avoir assez de tuer cette vermine. Ayant tenu tête tout seul contre leurs meilleures troupes, les skavens ne présentaient plus d’intérêt à ses yeux. Voilà pourquoi sa tribu quitta le confinement de Karak Ungor pour partir à la recherche de nouvelles conquêtes.

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Borgut Franchit les Montagnes

yant déjà passé tant d’années à terroriser les cités de l’Empire, Borgut cherchait de nouveaux ennemis. Tout comme il avait fini par se lasser des skavens, les frêles humains ne l’intéressaient plus, et au lieu de suivre sa piste habituelle vers l’Ouest, il préféra diriger sa horde vers le Nord-est. Aucune armée n’était jamais parvenue à traverser les dangereuses régions où les Montagnes du Bord du Monde rencontraient les Montagnes des Larmes, et Borgut releva le défi. À peine ses forces eurent-elles atteint les steppes situées au-delà des Montagnes du Bord du Monde qu’elles se trouvèrent nez à nez avec une seconde chaîne montagneuse, et pour couronner le tout, les rudes tempêtes de neige hivernales étaient loin de céder la place aux rayons de soleil printaniers.

Tandis que les peaux-vertes franchissaient passe après passe, la plupart des gobelins les plus faibles périrent et leurs petits corps verts gelés furent abandonnés dans la neige. Mais Borgut ne cessait de haranguer ses guerriers pour qu’ils pressent le pas, impatient qu’il était de se trouver de nouveaux ennemis. Il arriva même qu’il hurlât si fort que ses cris déclenchèrent des avalanches qui coûtèrent la vie à des régiments entiers. Les conditions étaient si rudes que la plupart des hordes auraient fait demi-tour, mais les gars de Borgut préférèrent se taire, car ils savaient que s’ils se plaignaient, ils éveilleraient la fureur de leur Seigneur, et mieux valait risquer sa vie dans ces montagnes plutôt que de s’exposer à la hache de Borgut.

Une semaine plus tard, l’armée épuisée finit par quitter les montagnes pour gagner les steppes, mais à peine le camp avait-il été préparé pour une nuit de repos bien mérité qu’un éclaireur repéra un important nuage de poussière à l’horizon. Le nuage se rapprochait et les éclaireurs rapportèrent qu’il s’agissait d’une importante horde de cavaliers maraudeurs se dirigeant droit sur le campement. Borgut n’eut pas besoin d’en entendre davantage pour ordonner le branle-bas de combat. Tandis que tous se rangeaient face à l’ennemi sur la plaine, les tambours entonnèrent un rythme tribal et les orques levèrent leurs kikoup’ massifs en poussant leurs cris de guerre gutturaux.

Une tribu de kurgans portant le nom de yusaks, de sauvages et féroces guerriers aussi à l’aise à pied qu’à cheval, avait remarqué l’arrivée des orques et s’était rassemblée pour les affronter. Leurs destriers traversèrent la plaine et les deux armées ne tardèrent pas à s’entrechoquer, chacune cherchant à lancer l’assaut le plus brutal possible. La charge initiale des kurgans sembla sur le point de briser les lignes orques, mais le nombre des peaux-vertes finit par faire la différence et ceux-ci débordèrent les cavaliers qui furent désarçonnés puis hachés menus à grands coups de kikoup’. La bataille fut féroce, chaque camp se montrant désireux de répandre le plus de sang possible dans la mêlée. Borgut lui-même se tenait sur la pile des victimes de sa puissante hache. Bientôt, les derniers rayons pourpres du soleil se couchèrent derrière les montagnes, mais la bataille continua de faire rage sur la plaine ensanglantée, et lorsque le matin arriva, la fière horde de maraudeurs n’était plus qu’un amas de corps brisés. Le sol était jonché de carcasses d’orques et d’humains, et au centre du champ de bataille, perché sur un tas de cadavres, se tenait fièrement Borgut, couvert de sang de la tête aux pieds, brandissant sa hache comme s’il défiait le soleil en personne.

Depuis ce jour glorieux, Borgut a établi son camp au cœur du territoire des kurgans et les bandes de maraudeurs ne cessent de se rassembler pour se frotter au puissant “Démon Vert”. Le camp des orques se trouve sur le chemin le plus court et le plus rapide pour parvenir à l’Empire, ce qui oblige quiconque voulant s’y rendre à affronter la horde de Borgut, à moins de faire un long détour. La nouvelle de sa présence s’est rapidement répandue, de sorte que chaque jour, des tribus se rassemblent afin de combattre cette nouvelle menace. Mais alors que les armées du Chaos prennent chaque jour plus d’ampleur, celle de Borgut en fait autant, car de nombreux orques noirs de l’est ayant entendu parler de ce puissant seigneur de guerre rejoignent en effet sa bannière. Un impressionnant tertre fait de crânes d’orques et d’humains se dresse à l’entrée du campement, et sa taille croît après chaque nouvelle bataille. Mais qui peut dire si bientôt, Borgut ne tournera pas son attention sur une autre partie du monde, et si sa horde ne disparaîtra pas de ces steppes désolées aussi rapidement qu’elle y est apparue ? Pour l’heure, Borgut semble néanmoins se réjouir pleinement de ces nouveaux adversaires qui lui offrent de nombreux combats féroces, ce qui est tout à l’avantage de l’Empire qui trouve ainsi un moment de répit pour reconstituer ses forces. La nécessité de disposer à l’ouest de troupes prêtes à se battre est grande, car le jour où Borgut reviendra, la destruction qu’il répandra dans son sillage ouvrira également la route aux kurgans.
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptyLun 9 Juin 2008 - 1:20

Borgut Affronte les Maraudeurs du Chaos

Borgut à la tête de ses Durakuirs

rimgor toisait d’un œil mauvais le ciel rougissant du soir. Il ne restait plus qu’une poignée de ses vingt et quelques gardes du corps, mais ceux-ci se battaient toujours furieusement malgré le nombre de leurs assaillants. A ses côtés, son porte-étendard brandissait d’une main une grosse bannière dépenaillée, tandis que de l’autre il plongeait son kikoup’ dans la poitrine d’un humain. Profitant d’un bref moment de répit, Borgut observa ses forces. Une fois que le combat était engagé, il ne se souciait que rarement de la manière dont s’en sortaient ses boyz, mais un bref regard le long de la ligne de bataille lui apprit que son armée était prête à en découdre. Il pouvait être fier de ses gars, ceux-ci venaient de traverser des montagnes inhospitalières et, à peine arrivés, étaient déjà prêts à se battre avec avidité et férocité. Ce périple les avait endurcis car seuls les plus costauds avaient pu survivre et son armée s’était débarrassée de ses éléments les plus faibles.

Le son d’une corne l’alerta du danger approchant. Une bande de guerriers chevauchant des montures noires chargeait dans leur direction et les orques noirs se préparèrent à les recevoir. Les cavaliers kurgans percutèrent la petite unité, s’attendant à la disperser et à broyer les orques sous les sabots de leurs chevaux, mais leur charge fut stoppée par le mur de leurs adversaires. Les chevaux se cabrèrent, incapables de faire reculer l’implacable ligne que formaient les orques noirs, et plusieurs cavaliers furent jetés à terre avant de finir sous les kikoup’. Borgut poussa un affreux rugissement et fit décrire à sa hache Gosnork un parfait arc de cercle qui éventra l’une des montures. La bête s’effondra, coinçant son cavalier sous son corps et, alors que le maraudeur tentait frénétiquement de se dégager, le seigneur orque le décapita proprement. Borgut poursuivit le combat, tuant ses ennemis les uns après les autres dans sa quête d’un adversaire à sa hauteur. C’est alors qu’il remarqua non loin un cavalier en armure qui se battait en maniant une imposante épée couverte de sang, et il sut instinctivement qu’il s’agissait du chef des humains. Son armure était couverte d’étranges symboles qu’il reconnut comme étant les marques des dieux du Chaos, et à travers les fentes de son casque brillait un regard surnaturel. Ils se toisèrent l’un l’autre pendant quelques secondes, puis le seigneur du Chaos se débarrassa négligemment de ses adversaires d’un revers de son arme avant de se lancer à la rencontre de Bogut.

Alors que le guerrier lui assénait un puissant coup d’épée, Grimgor para celui-ci avec sa hache. Pour la première fois depuis bien longtemps, il sentit que le coup avait été porté avec une terrible force. La seconde attaque traversa la garde de l’orque et l’épée vint s’abattre contre son armure. Un tel coup aurait sans difficulté traversé même la plus solide des armures de plates, mais celle de Borgut avait, disait-on, été forgée dans le sang d’un démon, et l’attaque fut détournée. La riposte du seigneur orque ne se fit pas attendre. Saisissant sa hache à deux mains, il la fit tournoyer deux fois au-dessus de sa tête avant de l’abattre sur son ennemi. Celui-ci leva son épée pour l’intercepter, et lorsque les deux armes se croisèrent, un flot d’étincelles vint accompagner une assourdissante explosion. L’épée se brisa au niveau de la garde et la hache de Borgut vint s’enfoncer dans l’armure du seigneur du Chaos. Grimgor retira son arme et alors qu’il se préparait à asséner un nouveau coup, l’armure de son adversaire tomba dans un grand fracas métallique, son casque venant rouler jusqu’aux pieds chaussés d’acier de l’orque. Borgut se pencha pour le ramasser. Le heaume était vide, tout comme l’était le reste de l’armure. Haussant les épaules, il le jeta et retourna à la recherche d’un nouvel adversaire. Le soleil pourpre disparaissait derrière les montagnes et la vue du champ de bataille lui arracha un sourire. Des centaines d’ennemis encerclaient ses troupes, cela voulait donc dire que la tuerie était loin d’être terminée. Il se mit à chercher l’endroit où les combats étaient les plus âpres et finit par remarquer un groupe d’orques largement dépassés en nombre par des guerriers vêtus de fourrures. Sans hésiter, il chargea dans cette direction, prêt à répandre toujours plus de sang.

La lourde hache fendit l’air et pas moins d’une demi-douzaine de têtes furent détachées d’un seul coup de leurs épaules. Les corps sans vie s’effondrèrent au sol pour venir s’ajouter au tas déjà imposant de dépouilles qui gisaient au pied de l’imposant seigneur orque. Son cri de triomphe assourdissant couvrit quelques instants les grognements gutturaux des orques noirs qui l’entouraient. Il ne restait à présent face au monstre plus qu’un seul humain vêtu de peaux de bêtes, dont la carrure pourtant massive était loin de rivaliser avec celle de l’immense peau-verte. Posant son regard sur l’infortuné survivant, Borgut l’attrapa dans ses larges pattes et l’examina de son œil valide. Un rictus mauvais éclaira son visage, puis il ouvrit bien grand sa gueule sertie d’une rangée de crocs jaunis et cassés avant de la refermer autour du crâne de l’humain. Borgut jeta négligemment le corps décapité au sol, comme s’il recrachait une bouchée de viande avariée.

“Tuez-les tous !” hurla-t-il tout en chargeant en direction des derniers maraudeurs qui se tenaient à l’écart, terrorisés à l’idée de devoir combattre cette machine à tuer. Pour une créature d’une telle taille, son agilité était surprenante, et le voyant leur foncer dessus, les guerriers humains prirent leurs jambes à leur cou. Ils n’étaient pourtant pas de ces citoyens couards recrutés dans les villes et les villages pour défendre leurs terres, mais de sauvages guerriers qui avaient perpétré des actes de sauvagerie aussi cruels que ceux des orques. La soif de sang dont faisait preuve ce seul adversaire était cependant trop grande pour qu’ils puissent lui résister. Borgut fut sur eux avant même qu’ils n’aient la moindre chance de s’enfuir, leur faisant des crocs-en-jambe pour qu’ils tombent à terre, utilisant le poids de son corps pour en écraser certains tandis que les autres goûtaient de sa hache Gosnork. En quelques secondes, les Orques Noirs qui le suivaient eurent achevé les derniers barbares, mais Borgut continua à charger droit devant. Il ne s’arrêterait pas tant tous ses ennemis ne seraient pas morts à ses pieds.

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borgut est Humilié !
(on l'ingnorait mais Crom a humilié Borgut éclat'pif avant Grimgor)

errant le manche de sa hache, Crom laissa choir son épée et se saisit de son bouclier. Il se jeta sur Borgut avec la force d’un ogre, faisant reculer l’imposant chef de guerre. Profitant de son avantage, Crom poursuivit l’assaut, faisant décrire de grands moulinets à son arme avec une vitesse inhumaine. Borgut avait le plus grand mal à parer les attaques de son ennemi, et seule la vivacité surnaturelle de sa hache lui permit de survivre à l’élan frénétique de l’humain. Acculé contre les restes d’un char, l’orque noir para d’un grand revers l’arme de Crom et profita de cet instant de faiblesse pour se jeter sur lui, le forçant à son tour à reculer.

Le duel épique se poursuivit pendant des heures, aucun des deux ne parvenait à prendre l’ascendant car ils étaient de force égale. Chaque coup était paré, et même la fatigue ne semblait pas pouvoir venir à bout de l’un ou de l’autre. Ils étaient entièrement absorbés par leur combat et n’avaient plus conscience de la bataille autour d’eux et même lorsque les orques furent finalement battus et s’enfuirent, Borgut poursuivit le combat, refusant d’admettre sa défaite. Les coups succédaient aux parades, tout deux étaient épuisés, mais chacun pensait pouvoir l’emporter.

Ce ne fut que lorsque les rayons écarlates du soleil disparurent enfin derrière les Montagnes du Bord du Monde qu’ils s’écartèrent l’un de l’autre, vidés de leur énergie et saignant de dizaines de blessures. Autour d’eux, la plaine était jonchée de milliers de cadavres, et le chœur des corbeaux commençait d’emplir le crépuscule. Leur souffle se faisant brume dans l’air glacial, les deux adversaires se jaugèrent un long moment avec un respect haineux. Lentement, Crom secoua la tête et fit un pas en arrière. Borgut rugit de colère face à cette insulte. Les dents serrées, bouillonnant d’une fureur tout juste contenue, il balaya le seigneur du Chaos et ses serviteurs d’un œil menaçant puis, défiant quiconque de soutenir son regard, il tourna les talons et alla rejoindre ses troupes en déroute.

Lors des jours qui suivirent la bataille contre Crom et ses Kurgans, Borgut éclat'pif fut miné par une honte douloureuse dont il n’était pas coutumier. Alors qu’il commençait le laborieux processus de ralliement de ses troupes, il fit le vœu solennel de se racheter aux yeux de Gork et Mork. Il allait se lancer dans une Waaagh ! si gigantesque et destructrice qu’elle laverait sa fierté blessée dans le sang.

Borgut dans l’Œil du Cyclone !

'’irais pas l’voir maint’nant si k’j’étais toi.” Une bouffée de fumée verdâtre accompagna les mots du chamane, signe évident que le pouvoir de la Waaagh ! courait dans ses veines. D’instinct, Kass'fer asséna un généreux coup de tête au sorcier, l’envoyant au tapis, sur le dos, quelques mètres plus loin.

“Ouais, mais t’es pas moi,” grogna-t-il. “Sal’té d’chamanes…”

Si vous ne vous en occupez pas correctement, ils vous explosent à la figure. Heureusement,Kass'fer savait comment les calmer. Cela dit, il allait aussi devoir calmer le chef, et ça risquait d’être une autre paire de manches.

Il se tenait à l’entrée d’un défilé tortueux. Venue de plus loin dans le passage, il pouvait entendre mais aussi sentir la fureur de Borgut. Pas étonnant que le chamane fût si excité.

Kass'fer s’enfonça dans le passage et alors qu’il franchissait un coude, il reçut une averse d’éclats de roche. Cela ne lui causa aucune douleur, mais il dut fermer brièvement les yeux et marcha du coup dans ce qui avait été un gobelin de la nuit. Ce n’était d’ailleurs pas le seul : sur le sol et les parois de la ravine étaient dispersés les restes des chefs gobelins de Borgut. Mais ce dernier n’en avait visiblement pas eu assez, il se tenait face à l’un des pans rocheux, et l’entaillait à grands coups de sa hache, Gosnork. Le Seigneur de Guerre vibrait de colère, ses veines étaient tendues sous sa peau, et ses yeux injectés de sang jetaient des regards furieux autour de lui. Les mots manquèrent à Kass'fer, et il se dit que tout ce qui était susceptible d’attirer l’attention de Borgut était définitivement à éviter. Il se contenta donc de nettoyer distraitement ses chaussures en reculant peu à peu.

Soudain, borgut fit un pas en arrière et laissa Gosnork retomber. Son regard resta braqué sur la roche et il grogna.

“Koi k’tu r’gard’ ?”

Kass'fer recula doucement.

“Rien, boss. J’viens aux zordres, cé tout.”

Borgut ne semblait pas l’entendre. Son attention était fixée sur le roc. Il tendait pourtant l’oreille et hocha la tête.

“C’est vré. J’avais jamais pas gagné avant, mais j’ai jamais été battu.”

Borgut savait que l’échec de Borgut face aux zoms du Chaos de Crom l’avait plus enragé que jamais, lui qui était déjà d’ordinaire d’une humeur massacrante. Kass'fer continua donc d’écouter le plus puissant Seigneur de Guerre Orque Noir de tous les temps converser avec un mur de pierre.

“Ouais, t’as drôl’ment raison. Ces gobs zétaient trop mous. Des fiot’ de bonzariens. J’m’en suis zokupé, m’ennuieront pus maint’nant. D’ac, on y va. KASS FEEEERRRR!!!!!!”

Le rugissement de Borgut fit trembler tout le défilé. Kass'fer fit de nouveau un pas en avant.

“Koi k’y a, chef ?”

Borgut se retourna vers son second.

“Toi au moins t’es rapid’. Bon. L’début d’abord. Chop’ les gobs ki nous restent et ramène-les ici. J’veux ky coup’ ce rocher et ky le mett’ sur roues. Une fois ky zont fini, but’les pasque j’peux pus les saker. Ensuit’, dis aux aut’ que Gork m’a dit koi fèr. Cett’ fois on va gagner pasqu’on va fèr’ jus’ kom y nous dit. J’sais pas komment kon a pu oublier ça. On r’part en guerre, et c’coup-ci Gork va marcher avec nous”

Puis il révéla ses crocs jaunâtres dans ce qui pouvait être un sourire et décampa.

Kass'fer le regarda partir avant de se retourner vers le rocher. Il ne s’en était pas rendu compte tout de suite, mais il réalisa que les entailles laissées par Gosnork dans le roc formaient un visage, un visage orque. Le visage de Gork. Malgré les petits bouts de gobs qui le masquaient, il était impossible de se tromper. Les cicatrices de Borgut se plièrent pour lui autoriser un sourire alors qu’il contemplait l’effigie.

“Bon,” dit-il, “on va voir c’k’on va voir…”

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Borgut et ses boyz retournent au combat

Borgut avait désormais un nouvel objectif : se racheter aux yeux de Gork et redevenir le plus coriace et le plus dangereux des seigneurs de guerre. Son armée avait survécu à des années de combats incessants contre les humains, les skavens, les autres tribus peaux-vertes, et les hordes du Chaos. Bien que moins nombreux qu’ils l’étaient à l’origine, les boyz de Borgut étaient des vétérans de dizaines de batailles. Avec ces Durs à Kuir’, comme borgut aime à les appeler, le seigneur de guerre était revenu dans le Vieux Monde pour montrer à ce parvenu d’Archaon qui est le plus fort.

Traversant Kislev, l’armée de Borgut massacra tout autant de kislévites que de fidèles du Chaos. Cette horde verte marchait derrière une effigie de Gork, et des nouvelles de sa sanglante progression parvirent rapidement jusqu’aux tribus orques des Montagnes du Bord du Monde. Comprenant que l’Empire était vulnérable, des dizaines de milliers de peaux-vertes descendirent des collines pour revendiquer leur part du butin, certaines tribus ayant même leur propre effigie.

Borgut suivit la route de destruction qui conduisait à Middenheim et, comprenant qu’Archaon comptait ravager la cité, il décida que ses boyz et lui participeraient à la bataille, de peur de perdre la face. Grâce à des esclaves humains capturés sur sa route et à de malheureuses tribus peaux-vertes ayant commis l’erreur de prendre Grimgor pour un allié, il construisit deux immenses engins de guerre.

Les Dieux, comme ils furent appelés, étaient d’énormes tours de siège construites à l’image de Gork et Mork. Du ventre de Gork jaillissait un redoutable bélier de siège, tandis que Mork était surmonté de la plus grosse catapulte qu’un peau-verte ait jamais construite. Des chamanes dansaient au sommet des machines, tandis que l’effigie de Gork personnelle de Borgut vibrait de l’énergie de la Waaagh ! Conscient que les dieux le jaugeaient, ce dernier se lança à l’assaut…

Borgut ne manquera pas de faire parler à nouveau de lui…
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Valnor
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptySam 15 Fév 2014 - 2:14

A certains moments tu appelles le chef grimgor et à d'autres borgut.

Je suis un peu perdu du coup, il me semble que c'est grimgor qui taille la statue de gork mais que c'est borgut qui affronte Crom, tu aurais pas fait une erreur en recopiant ou c moi ki ai buggé?
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptySam 15 Fév 2014 - 3:27

C'est marqué "officiel". Repris sans faute...

Tu devrais peut être relire... joyeux 

Pour que ce soit plus claire, Borgut est un genre de chef vétéran mais sous les ordres de Grimgor.

Borgut s'est affronté contre Crom et a été humilié, Grimgor vient après lui.

Source venant de la "tempête du chaos"....
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptySam 15 Fév 2014 - 8:20

Oui je connais bien borgut, j'ai la fig et une armée des durs à cuir de grimgor, et donc j'ai le tempête du chaos.

Après vérification, c'est donc bien grimgor et non Borgut qui s'est battu contre Crom, (tempête du chaos p.56) et grimgor a pas été humilié, c'est juste que son armée s'est enfui, il a donc du faire de même au bout d'un moment. Après Crom et Borgut se sont peut être battu aussi mais je vois pas ça marque dans la tempête du chaos.

Pareil il me semble bien que c'est Grimgor qui sort du désert avec ses gardes du corps orques noirs et non borgut, de même c'est Grimgor qui s'énerve, qui bute tous les gobelins et taille la statue de Gork.
Pareil Borgut n'a pas de gardes du corps orques noirs, ces gardes du corps font partie des règles spéciales de Grimgor, Borgut lui, il transforme des orques normaux en kostos sans ajout de points (ce qui est énorme).

Je remarque aussi que le dernier paragraphe 'borgut et ses boyz retournent au combat" est un copier collé d'un paragraphe de tempête du chaos mais tu as remplacé Grimgor par Borgut.

Bref je crois bien que tu as attribué des mérites à Borgut alors que les lauriers en reviennent à Grimgor.
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MessageSujet: Re: [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle]   [Peaux Vertes] Borgut éclat'pif [officielle] EmptySam 15 Fév 2014 - 16:02

D'ailleurs j'ai pas tout comparé mais le début de l'histoire est la même (y'a que le nom de grimgor qui est remplacé de par Borgut) que

https://romarik.forumactif.com/t505-peaux-vertes-la-saga-de-grimgor-officiel
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