Je me suis bien amusé pour celle-là :
La geste de Gurdil Kubryan
Mesdames à la longue tresse,
Messires à la barbe fournie,
Oyez mon histoire, rien ne presse.
Une histoire de guerre, de survie.
Il fut un temps, près de Kadrin
Vivait une jeune bergère
À la vie longtemps prospère
Jusqu’à l’attaque des Gnoblyns
Ces immondes choses à peau verte
Prirent sa ferme et la violèrent.
La naine sacrifiant son père
Pût s’enfuir, honteuse, certes.
S’enfuyant dans les grandes monts
Cherchant asile, sans espoir,
Elle parvint à un puit noir
Où elle fit son rejeton.
Dans la grotte il pût ainsi naître
Odieux mélange, nain et gnoblar
Pour toutes dents, de sombres dards
Abberation sans maître.
La naine ne pouvant pas vivre
Avec cette chose, reparti
Trouva une belle brasserie
Où elle pût prendre des vivres
Le bon nain ici résidant
La prit sous son aile, l’accueillant
Il s’en fit sa femme, l’aimant
Et lui fit un bel enfant
Le brasseur, Duri Kubryan,
Gurdil du même nom, son fils,
Grandit très bien, sans prémices
De la haine le poursuivant
En effet, sa chose de frère,
S’était fait chef du clan gnoblar
Cherchait sa mère, tôt ou tard
Il la trouverait, cette mère.
Il la détestait depuis
Qu’il était né, pour ces raisons :
Ce qu’il était, aberration,
Son abandon, qu’elle s’enfuit.
Gurdil, lui, avait grandi,
Compris la mort et la vie,
Sachant qu’il eut « ça » pour frère
Il s’en alla tuer son pair.
Il retrouva enfin la grotte,
Second logis de feu sa mère,
Puis les gnoblyns l’encerclèrent
Il les tua, ces choses sottes.
Vint ensuite son sombre frère
Disant « Tue-moi, je le voudrais.
De vivre, je n’en puis mais »
Gurdil termina donc son pair.
Puis il rentra à la brasserie,
Il en fit un paradis pour
Les nains aimant la beuverie,
L’entourant de murs durs et lourds.
Aujourd’hui on peut encore
Voir Weriti-a-Valdahaz,
Dans sa vie il manque une case :
Celle représentant sa mort.
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