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Romarik Levert
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Romarik Levert


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MessageSujet: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 2:33

[Sources: Forum Tilée]
+ http://lesprincesmarchands.c.la/ (Merci à Leonardo)

Leonardo Da Miragliano

Les origines de Leonardo da Miragliano se perdent dans les quartiers modestes de la ville. Son génie fut découvert alors qu’il n’était qu’un simple apprenti de l’un des architecte du prince engagé pour reconstruire la cité selon un nouveau plan. Le prince Cosimo vint inspecter les travaux et vit par hasard les dessins du jeune Leonardo . Il y décela le génie qu’il recherchait et le nomma sur le champ responsable de la reconstruction. De nombreuses années plus tard , non seulement Leonardo avait terminé les plans de la nouvelle Miragliano, mais il avait conçu de nouveaux remparts, encore plus ingénieux et imprenables qu’avant. Leonardo devint ensuite l’inventeur attitré de Cosimo et de sa maison. Bientôt tous les princes et les villes de Tilée firent appel à son génie pour résoudre de nombreux problèmes et conseiller plus d’un général mercenaire. Sa célébrité finit par atteindre l’Empire, où sa plus grande œuvre fut la fondation de l’Ecole des Techniques Impériales. Leonardo dirigea cet établissement et y créa de nombreuses machines de guerre , dont la plus remarquable est le fameux tank a vapeur.
L’une des occupations favorites de Leonardo consistait à concevoir des tours penchées, en essayant de leur donner l’inclinaison la plus exagérée possible sans qu’elle ne s’écroule. Les princes de Tilée ne tardèrent pas à se disputer les créations de Leonardo les plus folles et les plus contraires aux lois de la gravité !

Leonardo a également inventé un nombre impressionnant d’étranges et potentiellement très efficaces machines de guerre . La plupart sont restées au stade de croquis sur des bouts de parchemins ou au dos de cartes et de missives militaires. C’est ainsi que Leonardo passait le temps lorsqu’il était en campagne. Il donnait ces croquis aux divers princes marchands dans l’espoir qu’ils lui demandent de construire la machine. Ses employeurs étant habituellement trop occupés à faire la guerre, gardaient généralement les plans pour une utilisation future. La technologie nécessaire à la construction de la plupart des engins n’existe pas encore, mais cela n’empêche pas les plans de valoir des sommes astronomiques et d’être très recherchés par les princes marchands.

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La Compagnie Dragon du Prince Ulther

Alors qu'il gisait mourant à Karaz-a-Karak, le roi Ulfar Marteau de Pierre de Karak Ungor avait réclamé son fils, le prince Ulther qui commandait une expédition punitive dans les montagnes au nord de Karak Kadrin. Constatant que la volonté des ancêtres ne lui permettrait pas de voir Karak Ungor enfin libérée des Peaux Vertes haïes qui l'occupaient depuis 4000 ans, il avait chargé son fils de reprendre la citadelle et d'en massacrer les occupants jusqu'aux derniers snotling. Le roi Ulfar ajouta encore à la charge de ses dernières volontés en demandant à son fils de tuer tous les Nains du Chaos qui croiseraient sa route. Il considérait en effet ces abominations, et les nains corrompus du nord du Bout du Monde, comme des atteintes insupportables à l'honneur de la race naine.

Le prince Ulther choisit comme étendard personnel un des montants du lit de mort de son père, une colonne surmontée d'une tête de dragon, et fit sienne les dernières volontés de son père. Il refusa d'accepter le titre de roi tant qu'il ne pourrait pas être couronné comme ses ancêtres dans la Grande Salle de Karak Ungor. Assuré que son fils continuerait d'oeuvrer à la libération de sa citadelle, le roi Ulfar rejoint enfin ses ancêtres.

Selon les critères nains, le prince Ulther est jeune et impétueux. Lui et sa compagnie Dragon conduisent une campagne assez peu orthodoxe. Ils pourchassent les Peaux Vertes et les Nains du Chaos à travers les montagnes et préfèrent les actions de guérilla aux batailles rangées qui ont fait la réputation des armées naines. Attaquant par surprise chaque fois que possible, ils dévastent les rangs ennemis d'une première salve de pistolets qui sème la confusion et la panique, avant de terminer le travail à la hache.

La plupart des rencontres avec le prince Ulther et sa compagnie Dragon auront lieu dans les montagnes au nord de Karak Kadrin ou leurs contreforts impériaux et kislévites. Ceux qui souhaitent aider le prince clans sa quête sont les bienvenus, surtout s'ils sont nains. Les postulants devraient cependant être prévenus qu'Ulther ne supporte ni les vantards ni les dilettantes. Il ne recule pas devant le danger et en exige autant de ses troupes. Ceux qui ne peuvent se mettre à l'unisson sont abandonnés dans les montagnes sans provisions.

Le Prince Ulther, fils de Ulfar de Karak Ungor prit rapidement ces responsabilités de commandant, en dépit des craintes exprimées ouvertement par plusieurs des conseillers de son père. Le plus grand exploit de la Compagnie Dragon fut de lever le siège de Karak-Gromni, quand la moitié des Gobelins attaquant prirent la fuite après avoir entendu le cri de guerre de la Compagnie. Les Historiens sont divisés, certains disent que cet exploit fut dû à la redoutable réputation de la Compagnie Dragon, les autres disent que les Gobelins ont cru qu'un vrai dragon allait arriver.

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La Garde Republicaine de Ricco
"Non non, ils n'avaient pas l'air dangereux on aurait dit des gosses de riches qui friment dans de nouvelles armures. Tout pimpants qu'ils étaient, plein de gemmes et de soie. On vas bien rire qu'on s'est dit. Du gâteau, et ben tout le monde peut se tromper. Ca a été la dernière erreur de ce pauvre vieux capitaine Malvino..."
Entenudu au Vieux Cochon Qui Siffle, Marienburg.

La garde républicaine fut créée a Remas par un groupe de marchands rebelles à l'époque des famines désastreuses et des révoltes qui précédèrent l'vènement de la République. Le regiment joua un rôle important dans le renversement du prince marchand tyrannique de Remas, le célèbre Omilo Mondo. C'est sur une pique de la Garde que sa tête fut montrée à travers toute la ville sous les acclamations de la foule en délire.

La révolution donna lieu à de nombreux combats derue sans pitié. Plusieurs capitaines de la Garde Républicaine moururent successivement, souvent d'une balle tirée dans le dos par des hommes de Mondo dissimulés sur les toits ou dans les grands clochers autour du palais. Au Coeur de la bataille, un simple soldat du nom de Ricco, surnommé "Le Chiffonnier" à cause de ses habits déchirés et ensanglantés, prit le commandement. La déesse de la guerre elle-même semblait être avec lui et il survécut aux plus sanglantes des mêlées lagré sa place en première ligne.

Une fois la République solidement établie, le régiment fut couvert de louanges et d'honneurs... à défaut d'argent? Leur blessures bandées et leurs nombreuses cicatrices donnèrent aux jeunes gardes de nombreuses occasions de conter leurs exploits guerriers ! Les dames de Remas furent très gentilles avec les pauvres soldats blessés, écoutant attentivement leurs histoires tout en pansant leurs blessures. Les gardes tiraient une fierté toute légitime de leur uniformes déchirés et tâchés de sang qui prouvait combien ils étaient de bons guerriers ! La pauvreté de la nouvelle République était aussi la cause de leur apparence, car les coffres etaient vides et la solde souvent très en retard !

Déséspérément à cours d'argent, Ricco "Le Chiffonnier" mena la Garde Républicaine à la recherche d'un emploi dans d'autres cités tiléennes. La Garde se battit vaillamment et s'assura d'être toujours payée à temps en menaçant de se mutiner! Etant donné qu'ils étaient de bien meilleurs combattants que les autres régiments des armées au sein desquelles ils avaient choisi de servir, ils obtinrent rapidement beaucoup d'or, avec en prime de grosses parts de butin.

La réputation du régiment grandit rapidement et attira de nouvelles recrues de toute la Tilée, souvent de jeunes paysans costauds fatigués de trimer dans les champs pour les riches propriéaires terriens. Ricco le Chiffonnier parcourut la Tilée, de long en large et aida les citoyens de nombreuses cités à faire valoir leurs droits contre les tyrans et les oppresseurs. Lorsque la réussite du régiment parvint aux oreilles du Conseil Républicain, celui-ci convoqua immédiatement Ricco. Les membres du conseil déclarèrent qu'en tant que citoyen de Remas à la tête d'un régiment levé par des marchands pro-républicains, il leur devait une part des chariots d'or et de butin gagnés par ses piquiers.

De retour à Remas, Ricco tomba en désaccord avec le Conseil à propos du partage et ordonna que plusieurs chariots soient sortis de la cité à la faveur de la nuit. Lorsque le Conseil découvrit l'affaire, il vota l'exécution de Ricco par une majorité d'une voix. Les loyaux soldats de Ricco, qui s'étaient battus à ses côtés au coeur de nombreuses batailles, n'avaient aucune intention de laisser leur capitaine bien-aimé se fair découper en petit morceaux et empaler sur la tour penchée de Remas ! Le régiment tira Ricco de son cachot dans la tour, repoussant ce faisant toutes les troupes envoyées contre eux (dix foix plus nombreuses qu'eux.)

Avec Ricco à sa tête, le régiment sortit de Remas avec son butin. Les citoyens les acclamèrent depuis les toits, et quelques larmes furent versées par les dames de Remas, qui leur jetèrent des écharpes en soie et des mouchoirs afin qu'ils se les attachent au bras ou sur le casque en guise de souvenir. Ils allèrent à Sartosa et traversèrent la mer jusqu'à l'Estalie, la Bretonnie, l'Empire, Kislev, et les principautés Frontalières, où le régiment continua d'accroître sa renommés depuis lors.

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Les Chiens du désert d’Al Muktar

"Nous n'avons pas eu une chance, ils sont venus de null part. Avant que nous n'ayons pu manoeuvrer ils étaient partout, et nous taillaient en pièces. C'est vrai que nous avons fui monseigneur mais ce n'étaient pas des hommes mais des démons à cheval."
Le mercenaire Gunther Friesheim, expliquant sa part prise dans la honteuse déroute de Rifraffa.

Le jeune Warner Glook fut envoyé par ses parents dans une école très stricte de Marienburg, destin commun à beaucoup de rejetons de parents riches ne voulant pas éduquer leur progéniture. Ainsi, sa jeunesse fut triste et austère. Ses maîtres le battaient et les élèves plus vieux en avaient fait leur esclave personnel.

Werner vivait dans la crainte perpétuelle des réprimandes mais il avait appris à endurer cette vie grâce à des rêves de pays exotiques et de voyages.

Des années plus tard il débarqua d’un navire tiléen dans le port de Lashiek, la cité des corsaires arabes. Son désire de voyage l’avait conduit dans la plus grande cité arabe. Des enfants à la peau basanée grouillant dans ses jambes, lui proposant de porter ses bagages et tentant de lui faire les poches.

Il les congédia d’un simple mot. Les garçons le regardèrent abasourdis puis prirent rapidement la fuite. Ils n’auraient jamais pensé qu’un étranger blond aux yeux bleus soit si familier avec leur argot. Peut-être après tout, n’était-il pas qu’un simple étranger mais le mystérieux Al Muktar, l’Elu dont la venue pour cette année avait été prophétisée depuis très longtemps.

Werner ne connaissait rien de cette antique légende. Il était heureux de retrouver les gens d’Arabie affables et bien intentionnés envers lui, car, dès qu’il commençait à leur parler, ils cessaient de s’intéresser d’un peu trop près à ses maigres possessions. La nouvelle se répandait dans toute la cité, mais Werner ne se rendait pas compte de sa popularité croissante.

Un jour il décida d’entreprendre un voyage dans le désert afin de visiter des ruines célèbres. Au bout de trois jours la caravane fut attaquée par des bandits. Les guides de Werner s’enfuirent à l’approche des brigands, à part Ibn, un jeune aveugle, qui ne réalisa que trop tard ce qu’il se passait. Lorsqu’il comprit, il se mit à fuir dans la mauvaise direction et se jeta dans les bras des bandits. Werner, trop têtu pour fuir fut capturé après un combat acharné à mains nues, talent acquis par nécessité à l’école.

Le chef des bandit était Sheik Ahmed Shufti, un fils du désert au regard perçant, habillé, comme ses hommes, d’une ample djellaba. Le Sheik n’avait jamais vu d’habitant du Vieux Monde auparavant mais il fut impressionné par le courage du captif ! Il décida d’attacher Werner dans le désert puis de le battre à mort pour le faire mourir à petit feu. Les cris d’agonie de l’étranger, les distrairaient pendant qu’ils feraient rôtir un chameau.

Après trois jours de tortures et sans eau, Werner n’avait toujours pas laissé échapper une plainte : ses seuls mots avaient été des malédictions et des insultes. Le Sheik était impressionné et ses hommes commençaient à être nerveux. Il était évident qu’un homme ordinaire n’aurait pu supporter pareille douleur. Ils ne savaient pas que Werner était habitué aux mauvais traitements depuis l’époque où il avait subi bien pire de la part de ses camarades de pension. Une fois ils l’avaient pendu trois jours dans le conduit de la cheminée du bureau du directeur… A l’époque déjà, il n’avait pas laissé échapper une plainte pas même lorsque le Vieux Meister Griek avait allumé le feu pour réchauffer ses vieux os.

Werner pouvait entendre les bandits murmurer à propos d’Al Muktar mais il ne savait pas que cela voulait dire l’Elu. Il Hurla ‘Al Muktaaar ‘ aussi fort qu’il pût. Les bandits groupés autour du feu, commençaient à craindre l’étranger après qu’Ibn leur eût raconté la légende et les exploits fabuleux que Werner était sensé avoir accompli à Lashiek. En conséquence, lorsqu’ils entendirent le cri de Werner, ils se jetèrent tous face au sol en implorant « Al Muktar… Al Muktar pardonne-nous ».

Non seulement Werner leur pardonna, mais il devint un des leurs, car la vie de pillard du désert lui semblait attrayante. Il abandonna son nom, ses possessions et devint Al Muktar. Bientôt les bandits furent craints et respectés tout le long de la côte d’arabie. Ils devinrent célèbres sous le nom de Chiens du Désert, des cavaliers d’une férocité hors du commun, maniant d’énormes cimeterres. Le cri de guerre, Al Muktar fut redouté dans tout le pays.

Bientôt, les chiens du désert devinrent une telle nuisance que le Sheik de Lashiek fut obligé de les engager à prix d’or pour les neutraliser. Il les envoya d’abord à l’est combattre les morts-vivants. Al Muktar prit un grand plaisir à voyager dans la Terre des Morts, mais les chiens du Désert n’aiment pas l’oisiveté et il finit par les conduire vers le nord, à travers les Terres Arides et les Principautés Frontalières. Les impétueux cavaliers étaient particulièrement adaptés à la guerre de mouvement et bientôt Al Muktar fut aussi célèbre dans le Vieux Monde qu’en Arabie.

Seules les disparitions de petits objets de valeurs de leurs sacoches de selle continuaient à troubler les hommes. Il était évident qu’ils devaient combattre plus farouchement et loyalement pour faire cesser la malédiction qu’ils avaient déclenchée en maltraitant Al Muktar.


Dernière édition par le Dim 11 Nov 2007 - 2:41, édité 1 fois
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 2:36

La Compagnie Leopard de Leopold
"'Pour le Léopard!' rugirent-ils en chargeant les peaux vertes. Les lignes orque reculèrent, puis cédèrent sous leur assaut tandit que le reste de l'armée reprenait le cris de victoire. 'Pour le Léopard!' cria-t-on en chargeant à leur suite. Nous partagions tous, la gloire, et le butin."
Filimir Tzapinka, sergent mercenaire, à la bataille des Lacs Gelès

La Compagnie du léopard tire son nom du légendaire léopard de luccini qui est le symbole et la mascotte de la ville. On dit que ce léopard fut le gardien des jumeaux divins Lucan et Luccina, les fondateurs de la cité. D'apres la légende, les jumeaux s'égarèrent dans les étendues sauvages alors qu'ils étaient enfants, et se réfugièrent à l'interieur d'une caverne dans un immense rocher, qui devint plus tard l'acropole dela cité. La caverne était la tenière d'une panthère, mais pas d'une panthère ordinaire, car elle avait deux têtes et trois queues! L'une des têtes pouvait prédire l'avenir et l'autre donner des avertissements. Le léopard protégea les jumeaux comme s'ils etaient des propres petit jusqy'à ce que des bergers les trouvent. Ceux-ci découvrirent aussi dans la caverne les os de nombreux orques, loups, ours et trolls que le léopard avait tués en protégeant les jumeaux. Le léopard aurait alors prédit que Lucan et Luccina fonderaient une grande cité sur le rocher, et qu'ils en seraient le roi et la reine. L'autre tête aurait alors prévenu que les descendants des jumeaux se battraient entre eux pour le royaume. Après ces paroles, le léopard disparut dans la caverne et ne fut plus jamais apreçu.

Le Temple de Lucan et Luccina fut construit sur la caverne dans laquelle, comme le croient les gens crédules, vit encore le léopard. Les gardes du temple, engagés par les prêtres et payés grâce aux donations pieuses des marchands de la cité, furent appelés la Compagnie du Léopard car ils devaient protéger l'acropole aussi férocement que la panthère mythique! Le régiement adopta donc le léopard comme symbole.

Par la suite, hélas, les combats entre les deux lignées se réclamant de Lucan et Luccina agitèrent en permanence la principauté. Cela ne s'est terminé que récemment lorsque Lorenzo Lupo déclara descendre des deux à la fois, et que tous ceux qui n'etaient pas d'accord ont soit fui la cité, soit eu un accident. Malheureusement pour eux, les prêtres du temple de Lucan et Luccina supportaient Léopold, le rival de Lorenzo, un descendant direct de Lucan. sous le commandement de Léopold, la Compagnie du Léopard tint l'accropole pendant des jours contre les troupes de Lorenzo, L'agitation continua jusqu'à ce que les prêtres consultent l'Oracle de Luccina, qui fut favorable à Lorenzo, bien que de façon très critique. Les prêtres congédièrent rapidement la Compagnie du Léopard afin d'apaiser Lorenzo. Les soldats étaient habitués à une très bonne solde en or, à s'habiller toujours impeccablement et à jouir de ce que la cité pouvait offrir de meilleur en nourriture, vin et loisir. Ils furent tres mècontents.

Par conséquent, la compagnie du Léopard, oubliant son devoir sacré, força les portes dorées des temples, prit l'or qui lui était dû, attrapa les prêtres et les jeta du haut de l'acropole dans la mer, puis elle soutint avec défiance le siège sanglant de Lorenzo pendant deux semaines de plus.

Finalement, Lorenzo se décida à proposer à Lèopold un marché qu'il ne pourrait pas refuser. Il lui permettrait de quitter la cité avec la Compagnie du Léopard en échange de la libération du temple et de sa promesse de ne jamais lui faire la guerre. Léopold renonça à contrecoeur à ses prétentions sous la pression de ses hommes, qui préférainet partir avec l'or du temple que mourir. Ils étaient aussi effrayés d'avoir offensé les deux dieux de la cité et désiraient quitter l'acropole avant que la vengeance divine ne s'abatte sur eux, peut-être sous la forme d'un léopard à deux têtes !

Ainsi le régiment quitta la Tilée, changeant son nom en "COmpagnie Léopard" et se mit au service de divers autres princes. Lors d'une dure cmpagne, le régiment fut impliqué dans de nombreuses batailles malheureuses. Les soldats superstitieux considérèrent cela comme la vengeance du Léopard qu'il avaient juré de protéger et dont ils avaient pillé le temple. Léopold, désirant sauvgarder la cohésion de son régiment, organisa une assemblée sur le champ de bataille de Terramorta et proposa à ses hommes de regagner les faveurs des dieux. Ils votèrent donc pour apaiser le léopard d'envoyer une partie de tout le butin au temple de Luccini. La bataille suivante fut une victoire écrasante malgré une situation très défavorable, et la compagnie se tailla la part du lion, ou plutôt celle du Léopard, dans le butin ! Léopold y gagna le surnom de Di Lucci, ce qui signifie "Le veinard". Depuis, le régiment est passé d'armée en armée pour combattre dans de lointains pays, mais sans jamais oublier d'envoyer quelque chose pour les coffres des prêtres du templs de Luccini.

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La Confrerie d'Alcatani
"Espèce de justiciers minable, moins que rien, foutus... Un honnête seigneur ne peut même plus prendre les récoltes d'un tas de péquenots sans que quelqu'un ne vienne y fourrer son sale nez. Tas de sales raclures de... NON JE N'AI PAS DE DERNIERES PAROLES."
Dernières paroles de Bernado 'le rat'

Roderigo Delmonte regardait ses champs dévastés avec désespoir. Hier encore, il pouvait, du méme endroit, admirer les terres ensoleillées d'Alcatani. A présent, là où poussaient pommiers et orangers, vignes et oliviers, ne se trouvait plus que des tas de débris fumants parsemant un paysage ravagé. Le passage de l'armée d'El Cadavo avait fait de lui un homme brisé et ruiné. Les efforts de toute une vie de cultivateur avaient été totalement anéantis.

La vie d'un fermier, même celle d'un riche propriétaire terrien, n'était jamais facile dans une Tilée constamment en guerre. Lorsque Roderigo Delmonte fut dépouillé de tout, il fit la seule chose qu'il pouvait enfore faire : devenir soldat. Ses ouvriers, pour ne pas mourir de faim, le suivirent sans poser de question. A Remas, Roderigo vendit sa dernière mule, sa préférée, afin d'acheter de vieilles armures, quelques casques cabossés, et un lot de piques légèrement tordues. Avec un peu d'huile de coude, quelques coups de marteau, et l'aide d'une bouilloire, les hommes de Roderigo commencèrent à se préparer à leur première bataille. Lorsqu'ils eurent fini, ils avaient assez bonne allure!

Le premier travail de la confrérie d'Alcatani n'avait rien de très glorieux ou lucratif : l'escorte d'un chargement de crottin devant être livré à un producteur de rhubarbe à l'extérieur de Remas. Cependant, Roderigo commença à se faire une réputation de fiabilité. Les riches et les puissants étaient prêts à payer le prix fort pour les meilleurs troupes... Mais pour chaque riche marchand, dix autres plus modestes ne pouvaient s'offrir les services des mercenaires les plus chers. La Confrérie d''Alcatani avait trouvé un vréneau!

Malgré ses origines modestes, la Confrérie d'Alcatani avait prouvé sa valeur plus d'une fois. Leur premiere bataille donna à peu près le ton. Les villageois de Buccolia, une petite communauté de vignerons au pied des Monts Appucini, étaient littéralement terrorisés par une bande d'orques particulièrement méchants. Les peaux vertes étaient venues en Tilée pour devenir mercenaires, mais s'étaient montrés si peu fiables et indignes de confiance que personne ne voulait les engager. Ils devinrent donc des bandits, pillant les fermes et des petits villages, rendant la vie impossible aux pauvres fermiers. A Buccolia, les villageaois avaient réuni toutes leurs économies pour engager des mercenaires qui les protégeraient. Hélas personne n'acceptait de se battre pour sept ducans, trois pistoles et une chèvre. Même les usuriers refusaient de traiter avec eux.

La colère et l'indignation s'emparèrent de Roderigo Delmonte lorsqu'il entendit parler de leur situation désespérée. C'etait une histoire familière d'honnêtes gens travailleurs (assez rares en Tilée) incapable d'obtenir justice car trop pauvres et faibles. Elle était même très familière à Roderigo. Bien qu'il ne soit pas devenu riche en devenant mercenaire, il l'était suffisament, et décida donc d'aider les villageois déséspérés. La Confrérie d'Alcatani arriva au milieu de la nuit après une longue marche sous une pluie battante. Depuis la route, ils pouvaient voir les torches des pillards orques tandis que ceux-ci descendaient des collines derrière le village. Ereintés et affamés, les vaillants piquiers se préparent à la baraille. Une grosse surprise attendait les orques. Ils s'attendaient à voir des paysans sans défense, et se retrouvaient face à des hommes déterminés, armés de piques aux pointes d'acier qui se battaient comme des possédés ! Les orques furent décimés lors d'une courte bataille. Roderigo avait gagné. Il ne demanda pas d'argent en échange, seulement les remerciements des villageois. Ce qu'ils lui donnèrent avec grande joie!

Depuis ce jour, la Confrérie d'Alcatani a combattu lors de bien des batailles, pour de nombreux maîtres, dont beaucoup des plus riches et des plus célébres généraux mercenaires de Tilée. Mais ces piquiers sont toujours prêts à se battre pour les pauvres sans défense pour des salaires bien inférieurs à ceux de la plupart des mercenaires. Roderigo Delmonte ne sera peut-être jamais riche lui-même, mais il est le capitaine mercenaire le plus aimé parmi les petites gens du pays. Partout, la population l'accueille en héros et l'acclame, et les histoires de ses exploits généreux font le tour de toute la Tilée.

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Les Chevaucheurs de Loup D'Oglah Khan

"Le comte maudit nous avait encerclés ! Séparés du reste de l'armée, il ne nous restait d'autre choix que d'affronter les horreurs mortes vivantes jusqu'au dernier. Alors que nous nous préparions à vendre chèrement nos vies, quelque chose d'étrange arriva les éclaireurs hobgohelins au service du Comte se mirent à attaquer ses propres troupes ! C'est une chance que nous n'avons pas laisse passer..."
Capitaine Detlev Veidt, extrait de son livre "La vie d'un mercenaire dans les Principautes Frontalières"

Loin, loin à l'est, dans les steppes sauvages qui s'étendent bien au-delà des Terres Sombres, se trouve le plus grand empire du monde, sur lequel Hobgobla Khan règne sans partage. Ses sujets sont les hobgobelins, une race de peaux-vertes cousine des orques et gobelins. Les hobgobelins sont universellement détestés pour leur cruauté et leurs lacunes aussi prononcées dans le domaine de l'honneur que dans celui de l'hygiène.
Les armées d'Hobgobla Khan sont simplement appelées la Grande Horde. Lorsque celle-ci se déploie en ligne de bataille, on raconte qu'elle s'étend d'un horizon à l'à 1'autre. Les chefs des tribus sont les Khans, et chacun d'entre eux peut aligner au moins cinq cents guerriers hobgobelins montés sur des loups féroces.

Oglah Khan était l'un des vassaux du Grand Khan et jouissait des faveurs du despote. Sa tente atteignait la taille de la salle de réception de n'importe quel noble humain, et sa meute forte d'une centaine de loups en faisait l'un des seigneurs hobgobelins les plus riches. En temps de guerre, jusqu'a six cents guerriers se rangeaient sous ses ordres, et il accompagna le Grand Khan dans de nombreuses batailles. Rapidement, ses prouesses autant que ses traîtrises (ce qui revient au même chez les hobgobelins) lui assurèrent un des postes les plus influents au sein des chefs de guerre de l'empire.

La fortune d'Oglah Khan tourna lors de la fameuse bataille de Xen-Tu, où les forces du Khan se heurtèrent aux armées de Cathay de l'empereur Pu-Yi. Quand Hablo Khan, le chef du contingent hobgobelin, fût abattu par le champion cathayen Tong Po, la plupart de ses hommes prirent la fuite, croyant la bataille perdue. A ce moment. Oglah Khan choisit de sauver sa peau en trahissant ses congénères et en se tournant du côté des forces de Cathay C'est alors que survint le gros de la Horde de Hobgobla Khan, qui submergea rapidement les cathayens à plus de cent contre un et les écrasa sous une charge dévastatrice. Oglah Khan dut alors prendre la fuite, échappant de justesse au courroux de son seigneur.
Oglah Khan et sa tribu furent ainsi déclarés hors-a-oi et furent bannis des terres hobgobelines. Sans aucun refuge, Oglah Khan et ses hommes tournèrent le dos au levant et partirent vers l'ouest, en direction du Vieux Monde. Suivant le chemin de la soie, ils parvinrent aux Terres Sombres, où ils furent immédiatement engagés dans l'armée orque noire du seigneur de guerre Gordug l'Ecraseur. Celui-ci envisageait d'envahir la Tilée, mais il subit une défaite monumentale à la Bataille des Longues Dagues, lorsque Oglah Khan changea de camp au moment crucial du combat. Giovanni Giuliani, le général tiléen, récompensa généreusement Oglah Khan et ses hobgobelins et décida de les engager comme éclaireurs dans son armée.

Depuis lors, les Chevaucheurs de Loups ont servi sous bien des bannières et ont fini par se forger un nom dans le milieu des mercenaires. Bien qu'il ne reste aujourd'hui que bien peu des six cents guerriers qui constituaient autrefois le clan, les survivants sont à présent des vétérans endurcis rodés aussi bien au combat rapproché qu'au tir à l'arc. Fn fait, une seule question taraude encore l'esprit de leurs employeurs jusqu'à quand resteront-ils loyaux ?
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 2:40

Les Mercenaires Ogres de Golfag

Texte original par Nigel Stillman, mise à jour des règles par Alessio Cavatore
http://perso.wanadoo.fr/dreadaxe/WFB6%20Ogres%20de%20Golgfag.pdf

"Qui pourrai oublier les orgres ?Certainement pas quelqu’un doué de l’odorat. Des manières pires que celles des trolls et ce n’est pas peu dire, mais ils font partie des rares troupes toujours appréciées dans la chaleur des batailles"
Elodhir Seamane, gentleman aventurier elfe

Golgfag est le plus grand, les plus repoussant et irrémédiablement le plus bruyant des ogres à être sorti des Désolations Nordiques de mémoire d'hommes. Il se retrouva vite chef d'une bande d'ogres tous aussi brutaux que lui. Il développa à cette époque un goût prononcé pou la chair humaine qui l'amena à joindre ses forces à celles des orques d'un chef de guerre orques nommé Gnashrak Sal'chicot. Gnashrak était en plein combat contre les nains de Karak Kadrin dans les Montagnes du Bord du Monde. Golfag n'était pas sûr d'apprécier la chair naine mais il était ravi d'avoir l'occasion d'essayer. Même si Gnashrak trouvait les ogres parfaits pour s'occuper des nains, il commençait à être exaspéré par l'appétit des ogres en gobelins, leurs beuveries et leurs chansons aussi fausses que tonitruantes. Après une orgie pire que les autres, Golgfag et Gnashrak en vinrent aux mains, ce qui se transforma vite en bagarre générale. Golgfag arracha le bras de l'orque et s'en servit pour se frayer un chemin à travers la mêlée et emmener ses gars en sécurité. Gnashrak écumait de rage.
Golgfag offrit ses services à Ungrim Poing de Fer, le chef nain. Il exhiba le bras de Gnashrak comme preuve de sa bonne foi. Face à une offre si alléchante, Poing de Fer pouvait difficilement refuser. Golgfag emmena ses gars et un petit groupe de nains par un chemin secret vers le campement orque au goulet de la Jambre Brisée, appelée ainsi à cause des précipices qui cernaient l'endroit. Les orques furent piégés et horriblement massacrés. Gnashrak fut capturé, couvert de chaînes et conduit devant Ungrim Poin de Fer.
Ne faisant qu'une courte pause le temps de dérober le trésor du roi pendant la cérémonie de la victoire, Golgfag se dirigea à l'ouest de l'Empire. Là, il trouva du travail dans les rangs de l'armée impérial et c'est ainsi qu'il découvrit que les halflings étaient de loin ses mets préférés. Peu de temps après il fit route vers la Tilée où il fut employé par ce cher Lorenzo Lupo. Lorenzo était satisfait des ogres comme combattants mais souffrait de leurs nuisances. Les citoyens de Luccini ne cessaient de se plaindre d'avoir été battus, rançonnés et ennuyés par les ogres sans gêne. Une
nuit, Golgfag décida de s'enivrer directement dans les caves de Lorenzo. Lorsque les ogres furent fins saouls, Lorenzo envoya une compagnie de piquiers pour les jeter dans les oubliettes.

Fort heureusement pour Lorenzo, une opportunité de se débarrasser des ogres se présenta sous la forme d'un représentant d'une Principauté Frontalière. Le messager venait engager des mercenaires pour le compte de son maître. Lorenzo fut ravi de lui fourguer Golgfag. Ce dernier fut bien entendu très surpris, mais l'offre d'un nouvel emploi, d'un convoi de nourriture et le renfort d'une escouade d'arbalétriers tiléens, décida l'ogre à mettre sa fierté de côté.

Le séjour de Golgfag dans les principautés frontalières s'avéra couronné de succès et profitable. Les ogres firent du lard et devinrent aisés. Ils étaient maintenant occupés à droite et à gauche ayant ainsi l'occasion de d'apaiser leur désir de chair fraîches. Golgfag ne regrettait que la rareté des halflings dans ces contrées. Lorsqu'il entendit parler de troubles entre les orques et les nains, il se dirigea vers le nord. Il entra dans la mêlée et avec une bande d'orques et de gobelins et il put bientôt reprendre son régime de nains.
Ce fut après un raid contre les nains que Golgfag tomba dans une embuscade tendue par Ungrim Poing de Fer en personne, son précédent employeur. Le très rusé roi nain attira l'armée orque dans un piège en utilisant un convoi comme appât. Le convoi se composait de bière bon marché que les peaux vertes capturèrent et éclusèrent.
Goglfag et les ogres se mirent courageusement en devoir de s'enivrer avec les autres. Lorsqu'ils se réveillèrent les ogres se retrouvèrent dans les profonds cachots de Karak Kadrin, aux côtés des restes de l'armée orque et gobeline. De toute évidence les nains espéraient que l'ogre allait mourir dans ce donjon étriqué et surpeuplé, ils devaient également penser que c'était la façon la moins risquée de tuer l'ogre.
Lorsque les nains ouvrirent finalement le cachot quelques mois plus tard, ils furent ébahis de trouver Golgfag encore en vie. Il avait mangé tous ses autres compagnons de captivités, y compris les ogres sauf Skaff. Par respect pour son vieux compagnon de beuverie, Golgfag ne lui avait mangé, si l'on peut dire, qu'une jambe. Une pile d'os de gobelins, d'orques et d'ogres reposait dans un coin.
Lorsqu'il entendit parler de ça Ungrim fut si impressionné, qu'il ordonna d'emmener Golgfag pour le libérer le plus
loin possible.

Golgfag rassembla bientôt quelques-uns de ses vieux compagnons ainsi que de jeunes ogres impatients de se joindre à lui. Skaff décida en dépit de tout de rester avec Golgfag et il accepta avec plaisir le poste de porte étendard, ainsi il avait quelque chose pour s'appuyer. Avant la fin de l'été, Golgfag fit route vers le sud en direction des Montages Grises en compagnie d'une bande orque. C'est là qu'il affronta des Bretonniens pour la première fois et qu'il goûta de la chair humaine en boîte.
Depuis ce jour, Golgfag ne regarda jamais plus en arrière. Sa réputation ne cessa de grandir. Ainsi que son tour de taille. Il a bien encore quelques querelles à régler, et pas des moindres, avec les nains de Karak Kadrin par exemple ou avec ce traître de Lorenzo Lupo, mais les ogres sont des créatures simples et ces choses-là cèdent le pas devant une bonne grosse bagarre ou un bon gros gueuleton !

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Borgio Casse-Murailles

Borgio, Prince de Miragliano, a été surnommé le "casse muraille" à cause de sa grande expertise des sièges. On dit qu'aucune cité, même Miragliano avec ses fameux remparts ne pouvait lui résister. Il est certain que Borgio etait un maître tacticien, et qu'il remporta la plupat de ses batailles. En trois grande victoire il fit de Miragliano la principauté le plus puissante de Tilée. Par la suite, ses ennemis évitèrent les batailles rangées pour s'abriter derrière les murs de leurs cités et succomber malgré tout aux techniques de siège de Borgio. Il était égallement un politicien adroit, bien que plutôt tyrannique. Ses opposants et ses rivaux ne faisaient pas de vieux os!

Tout au long de sa carrière , Borgio a combattu toutes les principautés et républiques de Tilée pour une raison ou pour une autre allant d'un désaccord commercial ou une vendetta contre un prince rival ayant tenté de le faire assassiner. Il y eut tant de tentatives d'assassinat contre sa personne, dont certaines ont bien failli réussir, qu'il gagna la réputation d'un homme qu'il faut tuer plusieurs fois si l'on veut être sur de son coup!

On dit que Borgio, vainquit un orde d'orque en les divisant en trois. La légende ne précise pas si cette division concerne la horde ou les orques eux mêmes. On dit aussi qu'il pouvait monter a cheval, lire un livre et dormir en même temps!

Une autre anecdoteraconte comment il fut capturé par la princesse pirate de Sartosa et s'échappa en plongeant dans la mer depuis la tour du donjon (qui était penchée fort a propos au dessus d'une grande falaise) pour traverser le Detroit des Pirates à la nage jusqu'en Tilée. Il revint alors avec une flotte de mercenaires, captura la princesse et ne la libéra qu'en echange d'une énorme rançon tirée des butins amassés par les pirates lors de leurs innombrables pillages! Si cette histoire est vraie, elle dû aussi se passer au début de la carrière de Borgio. La rumeur dit aussi qu'il écrivait d'excellent poèmes, faisait sa propre cuisine ( en homme prudent) et pratiquait la lutte avec les lions.

Borgio est connu pour son utilisation de tactiques et de troupes nouvelles ety inhabituelles, qui ont souvent pris ses ennemis au dépourvu. Il a certainement eu accès aux manuscrits de Leonardo dans la bibliothèque du Palazzo princier de Miragliano. C'était un homme grand, imposant et très robuste. Lors d'un siège il mettait pied a terre pour mener l'assaut des remparts en personne et il retirait son armure pour descendre creuser avec les sapeurs. Cela lui valiat un grand respect de la part de ses hommes, et la loyauté de ses troupes lui avait été enviée depuis lors!

Cependant cette loyauté n'était pas de mise a sa cour, parmi les intrigants et les espions à la solde de ses rivaux qui le savaient invincible au combat et utilisaient des moyens détournés. Son long règne se termina par sa mort, dans son bain , une fourchette à roti empoisonnée fichée dans le corps! Les circonstances demeurent mystérieuses, mais c'est probablement le seul endroit où un homme tel que Borgio avait pu être pris par surprise. Beaucoup pensent que son mariage avec Dolchellata, la soeur aînée plutôt acariâtre de Lucrezzia belladonna, fut sa perte!

La mort de borgio provoqua des combats de rue dans Miragliano entre ls diverses factions qui convoitaient le pouvoir. L'excellente armée de Borgio se dispersa et de nombreux régiments illustres continuèrent leur carrière dirigés par leurs capitaines pour devenir les célèbres Régiments de Renom se louant au plus offrant.

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Mydas le cupide

Le plus célèbre trésorier payeur de la Tilée est Mydas le Cupide, dont les origines sont obscures. Il aurait été Sheik d'Arabie et se serait enfui après avoir dérobé une fortune au Sultan. Quoiqu'il en soit c'est à Sartosa qu'il apparut pour la première fois . Il était chargé de garder le coffre au trésor du pirate nain Gridi Barbedure. Celui ci apprit rapidement à apparécier et à admirer l'incroyable cupidité de Mydas et sa répugnance à se séparer de la moindre pièce , au point de refuser de dire où se trouvait son propre coffre. Heureusement pour Mydas Gridi succomba lors d'un combat contre les corsaires avant d'avoir réalisé que Mydas avait caché son coffre dans le but de le garder pour lui.
Mydas réapparut au service de Groccolo, prince de Verezzo, encore une fois responsable de l'or destiné à payer une vaste armée mercenaire. Mydas défendit le coffre vaillamment au cours de plusieurs batailles avec l'aide de ses hommes de main. Au moment de payer les mercenaires Mydas s'arrangea pour se séparer de si peu d'or qu'il déclencha une mutinerie dans le camp. Le prince fut renversé et dû s'enfuir de Verezzo. Dans la confusion, Mydas n'oublia pas son devoir et défendit le coffre durant la retraite repoussant d'entières compagnies de mercenaires enragés à la recherche de leur créance. Le hasard fit que Mydas ait effectué une retraite dans la direction diametralement opposée a Verezzo et ni le prince ni les mercenaires ne revirent jamais le coffre. Seul Mydas sait où il se trouve a présent.

Depuis Mydas a été vu dans plusieurs pays , assez loin des frontières de Tilée, offrant ses services comme trésorier payeur des armées de mercenaires ou comme collecteur d'impots, comptable ou garde de trésor pour divers grands seigneurs. Bien que la plupart de ses maitres aient subi une défaite cuisante à cause de leurs lacunes stratégiques, Mydas n'a jamais laissé un coffre au trésor tomber dans les mains de l'ennemi, ni dans celles de mercenaires en fuite qui ne méritent pas d'être payés après avoir perdu une bataille!
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 2:55

Lucrezzia Belladonna

Lucrezzia Belladonna est la plus belle femme de Tilée et certains diront même de tout le Vieux Monde.Mais elle est aussi la plus dangereuse à fréquenter! C'est une célèbre sorcière pour qui les poisons n'ont aucun secrets, et de nombreux assassins sont à son service.

Luigi, prince de Pavona, le premier mari de Lucrezzia, fut assassiné par les hommes de main d'un prince marchand rival. Lucrezzia alors une très jeune femme, etait determinée à conserver le trône de Pavona à tout prix. De nombreux généraux mercenaires qui commandaient les armées chargées de la défense de sa cité devinrent ses maris, et par conséquent des princes de Pavona. Tous moururent de façon mystérieuse, souvent lorsque leurs talents politiques et stratégiques laissaient a désirer!

Borso, par exmeple, perdit la bataille d'Etobrutti et mourut peu après. Ses blessures avaient été soignées par erreur avec des herbes vénéneuses. Le jour suivant , le capitaine Donato prenait le commandement pour remporter une grande victoire et sauver la cité de Verezzians. Il epousa rapidement Lucrezzia et devint à son tour prince de Pavona. Quelques années plus tard Donato etait sur le point de conclure une alliance désastreuse avec Trantio contre Borgio Casse Muraille, alors mariée avec Dolchellata, la soeur aînée de Lucrezzia. Avant que l'armée de Pavona ne s'engagedans cette voie téméraire, Donato succomba à un repas préparé par une servante de cuisine incapable de distinguer les champignons comestibles des vénéneux. Lucrezzia fut bien sur eplorée et furieuse, mais se remaria tout de même avec le capitaine Ranuccio après un deuil si court qu'il en était indécent. Il prit immédiatement la tête de l'armée de Pavona pour attaquer l'arrière des forces Trantines, qui les attendaient en alliés, alors même qu'elles se déployaient contre Borgio! Pour cette démonstration de solidarité envers un allié de jadis Pavona fut richement récompensée par Borgio.

Le spetième mari de Lucrezzia, Poggio , sortit brusquement de la scène politique après l'ingestion de trois bouteilles d'un vin à la qualité plus que douteuse. Lucrezzia cherche à présent un nouveau mari pour régner avec elle sur Pavona et mener ses armées à la victoire à ses côtés. Etes vous assez viril pour Lucrezzia Belladonna? Les princes mercenaires à la digestion délicate feraient mieux de s'abstenir!

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Lorenzo Lupo

Lorenzo est très fier de sa ignée qui remonte jusqu'aux fondateurs de sa citré: Lucan et Luccina. Il est egalement un antiquaire et un collectionneur d'art et d'artefacts antiques. Son palazzo sur l'ancienne acropole de Luccini est décorée de fresques antiques et les jardins et les colonnades sont un héritage de sa maison, dont on dit qu'elle fut celle des fondateurs de la cité.
Lorenzo porte son armure de style antique et se bat à pied comme ses ancêtre . C'est là une de ses excentricités qui pourrait être considérée comme vieillote ou même ridicule par ses rivaux s'il n'était pas un aussi bon général et ne les battait pas aussi régulièrement. En fait so courage, son habitude de combattre en première ligne avec ses troupes lui valent le respect et l'admiration de ses ennemis.

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Marco Colombo

Marco Colombo peut être recruté comme personnage mercenaire indépendant par n'importe quelle armée de Warhammer qui comporte au moins un Régiment de Renom.
Dans une armée de Mercenaires, il occupe un choix de seigneur et doit être obligatoirement le général de l'armée.

Marco Colombo est surtout connu comme l'explorateur qui a découvert la Lustrie , bien que les Nordiques y soient parvenus des années auparavant. Marco fut toutefois le premier à établir des relations amicalesavec les hommes lézards, ce qui n'était pas une mince affaire! Avant de voguer vers la Lustrie, Marco avait visité l'Arabie en tant que marchand et pris part à de nombreux combats navals le long des côtes arabes et dans les parages de la forteresse pirate de Sartosa. Marco était donc déjà expérimenté et connu comme général mercenaire avant sa découverte ne le rende célèbre.

A son retour de Lustrie avec une vaste fortune en or et en gemmes, il engagea l'armée de son commanditaire en tant que général mercenaire et devint prince de Trantio. Puis il mena l'armée de Trantio contre des cités rivales en maintes occasions, ainsi qu'au cours de plusieurs expéditions au-delà des Monts Apuccini. Il envoya aussi d'autres expéditions en Lustrie pour découvrir la légendaire colonie nordique de Skeggi, ce qui fut fait après plusieurs années de recherche. Marco est l'un des célèbres généraux mercenaires qui ne commandent pas seulement des armées en Tilée, mais aussi dans de lointaines contrées tropicales contre des adversaires étranges et inconnus.

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Ghazak Khan, la terreur de l'Est

Dans les immensités de l'Orient lointain, là où le vent balaie perpétuellement la grande steppe, se trouve le domaine des hobgobelins. Il s'agit d'une race féroce, dont les milliers de guerriers, montés sur leurs loups sauvages, constituent les armées du grand Hobgobla Khan, qui règne sur le plus grand empire du monde. Bien peu connaissent l'existence de ces cruels peaux-vertes au sein du Vieux Monde, mais la réputation de l'un d'entre eux est tout de même arrivée jusqu'en terre de Tilée il s'agit de Ghazak Khan, le Boucher des Champs de Torrico, la Terreur de l'Est, le commandant des mercenaires du Loup Noir. Ghazak est l'un des généraux mercenaires les plus talentueux de son époque. Son armée abrite une bonne partie des pires régiments de mercenaires. Comme les Gobelins Mutants de Manglan, les Guerriers Orques des Longues Dagues ou les terrifiants Trolls de Guerre des Montagnes Grises. Avec l'aide de ces derniers et de nombreuses autres crapules, Ghazak s'est forgé une solide réputation de massacreur au cours des innombrables campagnes où il a passé au fil de l'épée (et parfois dévoré) les populations de cités entières. Lorsque ses bannières ornées de queues de loups noires apparaissent à l'horizon, un vent de désespoir s'abat sur la région, le terrible hobgobelin n'ayant jamais été vaincu à la bataille.

De sa jeunesse dans les steppes, nul ne sait rien (d'une part parce qu'il est pratiquement impossible de comprendre ce que baragouinent les hobgobelins, et d'autre part parce qu'on ne compte plus les têtes de ceux qui ont été trop curieux à avoir roulé dans la poussière). On raconte néanmoins qu'il fut l'un des plus puissants chefs de guerre d'Hobgobla Khan, et que celui-ci l'envoya en terre étrangère pour savoir ce qui se passait au-delà de son empire. Cette histoire a été accréditée par des marchands qui, s'étant aventurés loin à l'est, furent reçus dans la tente personnelle du Grand Khan, dont la superficie atteint celle d'un petit village. Le chef suprême des hobgobelins est toujours assoiffé de nouvelles conquêtes, et on peut craindre de Ghazak Khan ne soit que le premier de la Grande Horde qui, un jour, franchira par milliers les Montagnes du Bord du Monde et balaiera les nations humaines comme des fétus de paille.

Au combat, Ghazak chevauche Warghan, un loup des steppes aux proportions gigantesques tels que l'on n'en a jamais vu dans les terres de l'ouest. Il brandit également un énorme cimeterre, dont la lame aux reflets rougeâtres semble promettre la mort à ses ennemis. Enfin, il porte un énorme casque cornu sous lequel disparaît son front couvert de cicatrices. Mais tout ceci n'est rien comparé au lugubre cri de guerre qui terrifie ses adversaires lorsqu'il se rue à l'assaut.

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La Confrérie d'Alcatani

Roderigo Delmonte regardait ses champs dévastés avec désespoir. Hier encore, il pouvait, du méme endroit, admirer les terres ensoleillées d'Alcatani. A présent, là où poussaient pommiers et orangers, vignes et oliviers, ne se trouvaient plus que des tas de débris fumants parsemant un paysage ravagé. Le passage de l'armée d'El Cadavo avait fait de lui un homme brisé et ruiné. Les efforts de toute une vie de cultivateur avaient été totalement anéantis.

La vie d'un fermier, même celle d'un riche propriétaire terrien, n'était jamais facile dans une Tilée constamment en guerre. Lorsque Roderigo Delmonte fut dépouillé de tout, il fit la seule chose qu'il pouvait enfore faire : devenir soldat. Ses ouvriers, pour ne pas mourir de faim, le suivirent sans poser de question. A Remas, Roderigo vendit sa dernière mule, sa préférée, afin d'acheter de vieilles armures, quelques casques cabossés, et un lot de piques légèrement tordues. Avec un peu d'huile de coude, quelques coups de marteau, et l'aide d'une bouilloire, les hommes de Roderigo commencèrent à se préparer à leur première bataille. Lorsqu'ils eurent fini, ils avaient assez bonne allure!

Le premier travail de la confrérie d'Alcatani n'avait rien de très glorieux ou lucratif : l'escorte d'un chargement de crottin devant être livré à un producteur de rhubarbe à l'extérieur de Remas. Cependant, Roderigo commença à se faire une réputation de fiabilité. Les riches et les puissants étaient prêts à payer le prix fort pour les meilleures troupes... Mais pour chaque riche marchand, dix autres plus modestes ne pouvaient s'offrir les services des mercenaires les plus chers. La Confrérie d''Alcatani avait trouvé un créneau!

Malgré ses origines modestes, la Confrérie d'Alcatani avait prouvé sa valeur plus d'une fois. Leur premiere bataille donna à peu près le ton. Les villageois de Buccolia, une petite communauté de vignerons au pied des Monts Appucini, étaient littéralement terrorisés par une bande d'orques particulièrement méchants. Les peaux vertes étaient venues en Tilée pour devenir mercenaires, mais s'étaient montrés si peu fiables et indignes de confiance que personne ne voulait les engager. Ils devinrent donc des bandits, pillant des fermes et des petits villages, rendant la vie impossible aux pauvres fermiers. A Buccolia, les villageaois avaient réuni toutes leurs économies pour engager des mercenaires qui les protégeraient. Hélas personne n'acceptait de se battre pour sept ducats, trois pistoles et une chèvre. Même les usuriers refusaient de traiter avec eux.

La colère et l'indignation s'emparèrent de Roderigo Delmonte lorsqu'il entendit parler de leur situation désespérée. C'etait une histoire familière d'honnêtes gens travailleurs (assez rares en Tilée) incapable d'obtenir justice car trop pauvres et faibles. Elle était même très familière à Roderigo. Bien qu'il ne soit pas devenu riche en devenant mercenaire, il l'était suffisamment, et décida donc d'aider les villageois désespérés. La Confrérie d'Alcatani arriva au milieu de la nuit après une longue marche sous une pluie battante. Depuis la route, ils pouvaient voir les torches des pillards orques tandis que ceux-ci descendaient des collines derrière le village. Ereintés et affamés, les vaillants piquiers se préparèrent à la bataille. Une grosse surprise attendait les orques. Ils s'attendaient à voir des paysans sans défense, et se retrouvaient face à des hommes déterminés, armés de piques aux pointes d'acier qui se battaient comme des possédés ! Les orques furent décimés lors d'une courte bataille. Roderigo avait gagné. Il ne demanda pas d'argent en échange, seulement les remerciements des villageois. Ce qu'ils lui donnèrent avec grande joie!

Depuis ce jour, la Confrérie d'Alcatani a combattu lors de bien des batailles, pour de nombreux maîtres, dont beaucoup des plus riches et des plus célébres généraux mercenaires de Tilée. Mais ces piquiers sont toujours prêts à se battre pour les pauvres sans défense pour des salaires bien inférieurs à ceux de la plupart des mercenaires. Roderigo Delmonte ne sera peut-être jamais riche lui-même, mais il est le capitaine mercenaire le plus aimé parmi les petites gens du pays. Partout, la population l'accueille en héros et l'acclame, et les histoires de ses exploits généreux font le tour de toute la Tilée.
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:05

LÉGION PERDUE DE PIRAZZO

"Tandis que les skinks battaient en retraite dans les marais , Lord Xtloli ordonna à ses gardes des temples de reprendre l'attaque. A ce moment , un nuage de plomb venu des machines des pillards balaya nos guerriers comme un nuage de sauterelles enragées mais eux aussi durent battre en retraite".
Manquixipolata scribe skink à propos de la bataille contre la Légion Perdue de Pirazzo

La Légion Perdue de Pirazzo est tout ce qui reste de l'expédition envoyée en Lustrie par les marchands de Tobaro. Le régiment fut un des trois a avoir été recruté parmi les jeunes gens les plus pauvres de la ville. La promesse des richesses inouïes que contenait la jungle de Lustrie était une grande tentation et les gens s'enrolèrent en masse.
Fernando Pirazzo fut appointé pour commander un de ces régiments. Bien que jeune, il était déjà un capitaine mercenaire expérimenté. Avant que l'expedition n'embarque , il entraina ses hommes à utiliser aussi bien la pique que l'arbalète , qui sont les deux armes traditionnelles des mercenaires tiléens, prévoyant des conditions auxquelles ils devraient faire face dans la jungle de Lustrie.
A peine l'expedition étaut elle arrivée dans les eaux de Lustrie , que les ennuis commencèrent. Une fois tous les mercenaires débarqués , les marins , qui étaient également des mercenaires , levèrent l'ancre , les abandonnant là en emportant les coffres au trésor des trois régiments. Bien entendu, les coffres étaient restés à bord au cas où le débarquement devrait se faire en force!
Pirazzo avait prévu le coup mais avait été désavoué par les deucx autres capitaines. A présent les mercenaires réalisaient qu'il etait de loin le meilleur chef et les deux autres régiments se mutinèrent. Leurs incompétents capitaines furent abandonnés dans la mangrove sur des radeaux . Les mercenaires se regroupèrent sous le commandement unique de Pirazzo et se nommèrent eux même la Légion Perdue.
Chacun savait que suivre les ordres de Pirazzo était la meilleure chance de survie et personne ne protesta quand il décida qu'il continueraient à camper sur la côte tant que tout le monde ne serait pas familiarisé avec l'usage de la pique et de l'arbalète. Après plusieurs semaines tous les plus mauvais éléments étaient morts, avaient été éxécutés ou avait déserté et fuit dans la jungle, où par petits groupes, ils étaient à terme condmanés. Le reste était entrainé selon les standards de Pirazzo et ce dernier pouvait compter que ses ordres seraient suivis. A présent, il était prêt à les conduire vers l'intérieur , vers l'aventure et la richesse... ou peut être la mort!
Après une marche épuisante, la Legion Perdue arriva dans des ruines. Ils entrèrent avec un luxe de rpécautions et trouvèrent bientôt des chambres contenant or et gemmes. Alors que les mercenaires se remettaient en marche , chargés de trésors , les hommes lézards lancèrent une série d'embuscades depuis les remparts et les bassins qui constellaient la cité en ruine. Grâce a la prévoyance de Pirazzo e de l'entrainement de ses hommes , le régiment pu tenir sa position sur les remparts et repousser tout assaut. La première embuscade fut accueillie par un rideau de carreaux d'arbalètes, la deuxième se fracassa sur les piques. Dans l'après midi , les skinks goutèrent une fois de plus aux arbalètes et les saurus furent encore repoussés par les piques. les pertes parmi les skinks et les saurus étaient considérables, et bientot les bassins debordèrent de cadavres reptiliens.
Juste au moment ou la faim et la soif atteignaient leur paroxysme , le prêtre mage suspendit l'attaque. L'ennemi semblait avoir trouvé une parade a ses tirailleurs et à ses troupes de choc, il devait donc mettre au point une tactique plus efficace. Pendant ce moment de répis , Pirazzo envisagea la possibilité de négocier avec le prêtre mage pour faire engager ses troupes comme mercenaires et rentrer chez eux vivants et riches . C'était étrange comme si l'idée lui avait été suggérée. Rapidement il ordonna à ses hommes d'abandonner leur butin et de battre en retraite le long des remparts. Il fut obéi sans discussion, bien que cela brisât le coeur de ses hommes d'abandonner de l'or! Le régiment battit en retraite et prit position sur une place et attendit la suite des évènements, même si Pirazzo ne savait pas à quoi s'attendre.
Au levé du soliel, les sentinelles furent ébahies de voir npn seulement le butin rapporté à par les plus grandes et plus belles des plaques ornementales d'or mais il y avait aussi un monceau de vivres et d'eau douce. La place était pleine de saurus placés de façon à ne laisser qu'un accès hors des ruines, par le sud. La Légion Perdue prit le butin , les vivres et le chemin qu'on leur avait préparé.
La Légion marcha plusieurs semaines vers le sud. Ils ne rencontrèrent plus de cités mais trouvèrent régulièrement des tas de vivres le long de la route. Finalement ils atteignirent un endroit étrange en plein marécages putrides. Là ils furent attaqués par les hordes de zombie de la Côte Vampire. A présent il était clair que les prêtres avaient dirigés Pirazzo vers leur plus redoutables ennemis. La Légion combattit bravement et défist les morts vivants patout où elle les rencontra. Enfin les mercenaires atteignirent ma ùer. Ils remplirent leurs sacs a dos de tout l'or qu'il purent trouver dans les épaves qui jonchaient la côte . En utilisant les épaves ils réussirent à reconstruire un navire de fortune et prirent la mer.
Juste quand le navire était sur le point de couler , Pirazzo aperçu la terre. Il s'agissait de la côte arabe. Peu après, la Légion marcha vers l'intérieur des terres et fut engagée par un des émirs pirates qui craignaient ce que Pirazzo et ses hommes aurait pu lui faire s'il ne les embauchaient pas . Ensuite la Légion Perdue batailla à travers l'arabie, Sartosa, et en Tilée une fois de plus servant bien des maitres, accédant à de nouvelles richesses et recrutant des aventuriers toujours plus audacieux pour sa troupe.

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VENGEURS DE VESPERO

Citation :
???

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VAURIENS DE VOLAND

Citation :
???

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BRIGADE DE BRAGANZA

"A leur approche, la peur nous prit au ventre. La Brigade de Braganza jamais n'avait fui ni été vaincue, nous nous savions perdus. Notre capitaine nous expliquait que nous étions a l'abri des murs lorsqu'un carreau d'arbalète le fit taire. Personne ne voulait être la prochaine victime."
Le mercenaire Gunther Friesheim, dans son rapport de la prise de l'inexpugnable Shloss Adlerg

La fameuse brigade fut créée à l'origine par Borgio "casse muraille" Prince de Miragliano comme unité spéciale d'arbalétriers de siège. Borgio voulait des tireurs d'elite pouvant éliminer les défenseurs des murs en restant à courte portée même sous un feu nourri tenir des murailles contre des assauts, fournir un tir de couverture aux sapeurs, actionner les tours de siège ou tenir leur position en cas de sortie des assiégés. Les troupes de Braganza se révélèrent efficaces dans bien des sièges de Borgio et ils firent également merveille comme arrière garde dans les batailles rangées.

Après avoir balayé ou reçu la réddition de la plupart des cités qu'il assiégeait, Borgio était satisfait des performances de la Brigade Braganza et il leur offrit du travail en echange d'une part des butins. Braganza accepta l'offre de Borgio sans réfléchir car il savait que contrarier sa gentillesse n'était pas seulement impoli, cela pouvait s'avérer fatal.

Bientôt la Brigade embarqua pour Tobaro, où elle prit part au siège de la forteresse pirate de Cera-Scuro. Puis elle fut engagée par les nains pour reprendre un poste avancé des Terres Arides capturé par les orques. Braganza fut payé généreusement par un coffre plein de joyaux et le régiment commença un long chemin du retour a travers des territoires hostiles afin de payer son tribus a Borgio ( personne n'avait jamais vécu assez longtemps pour vanter d'avoir doublé Borgio). Ils durent tenter le passage de la chaine des Appuccinis pendant l'hiver, affronter des bandits nains, des orques des hommes bêtes, des chevaliers bandits impériaux, des hors la loi tiléens et des renégats bretonniens ayant tués leur seigneur, des halflings désespérés la célèbre Compagnie Rouge de Remas ( Braganza était sous le coup d'une vendetta avec son capitaine) plus d'autres péripéties, ils gagnèrent en formant le carré et en abattant tous ceux qui approchaient.

Entrant en Tilée, ils entendirent des rumeurs selon lesquels Borgio aurait été traitreusement assassiné et sa puissante armée de mercenaires démantelée ou divisée en factions rivales qui livraient bataille danns les rue de Miragliano. Braganza priit a descision la plus logique il partagea le butin et commença sa carrière de mercenaire comme capitaine d'un des plus célèbre régiment de mercenaires jamais vu en Tilée. La Brigade a cobattu pour de nombreux maitres dans de nombreux sièges ou batailles rangées, mais toujours le mur d'acier de la brigade est resté debout et c'est de là que vient sa réputation légendaire.
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:08

NEMRODS DE MIRAGLIANO

Citation :
???

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LES COQS DE COMBAT DE LUPIN CROUPE

Incroyable! Nous étions là, pillant tranquillement les chariots de deux armées joyeusement occupées à s'étriper, un jeu d'enfant, lorsque nous tombâmes nez à nez avec une bande de halflings qui s'éloignaient du théâtre des hostilités. Des proies faciles, pensai-je. Ce fut ma première erreur...

Ricco, chef d'une bande de pillards, capturé à la bataille de Dunroamin.
La race des halflings est généralement considérée comme pacifique, honnête et sociable. Telle est du moins l'opinion générale, largement encouragée par l'apparence débonnaire des halfings et leur sourire généreux qui ne sont en fait que les attributs physiques de cette race. Mais même au sein de ce peuple tolérant et bon vivant, on trouve la légendaire pomme pourrie qui a gâté le panier entier. La pomme pourrie a pour nom Lupin Croupe et le reste du panier est connu sous le surnom des Coqs de Combat.
Lupin est né au nord du Mootland, dans un village reculé situé mauvais côté de la rivière Aver. Sa mère était fille de forgeron et son père vendeur de carottes itinérant. Malheureusement, le pète de Lupin reçut un coup de sabot qui s'avéra mortel peu de temps avant la naissance de son fils. L'enfance de ce dernier fut plutôt sombre, car ses grands-parents ne l'aimaient guère et ne pardonnèrent jamais à leur fille une liaison qu'ils avaient désapprouvée. La chevelure orangée de Lupin rappelait sans cesse à sa famille de douloureux souvenirs.

Le jeune Lupin dut donc travailler durant de longues heures dans la forge familiale. Son grand-père lui donnait des tâches ardues et éprouvantes, comme l'entretien du foyer et la tenue des chevaux. Sa mère souffrit beaucoup du mépris de ses parents et sombra dans la dépression et la boisson. Bref, cela ne surprit personne quand Lupin quitta finalement sa maison, alors qu'il était déjà devenu un voyou à la petite semaine. Ces talents lui venaient sans aucun doute de son père, de même que son goût pour les racines comestibles.

Lupin devint alors braconnien Son extraordinaire acuité visuelle nocturne s'avéra des plus utiles durant les nuits sans lune et il apprit vite à dérober sa subsistance dans les poulaillers des fermes et les domaines des environs. Il devint rapidement la bête noire des gardes-chasses de la région, dont la réputation se trouvait fort malmenée.

Un jour, Lupin se rendit au Cochon qui Rit, une auberge à la réputation douteuse bâtie dans le village de Beggarburg, une bourgade au demeurant fort charmante. Le tenancier, Raggo Barrelgut, avait souvent acheté à Lupin les lapins qu'il braconnait mais, ce jour là, le lapin n'était pas au menu. A la place, la salle était fortement investie par tout un parti de gardes-chasses avec à leur tête un fou furieux notoire du nom de Ned Hamfist. Chaque garde-chasse était armé d'une trique et Raggo se faisait aussi petit qu'il le pouvait derrière son bar, manisfestement embarrassé.

Préférant prendre les devants, Lupin se lança immédiatement dans une histoire longue et compliquée, parlant d'une voix passionnée de trésors et de grands banquets qui devaient se tenir de l'autre côté des montagnes. Les gardes-chasses furent captivés par le récit du jeune braconnier et oublièrent toute idée de revanche à son égard. Au contraire, ils se retrouvèrent à la place à signer un engagement pour accompagner Lupin en terre de Tuée! Ned Hamfist porta toast sur toast pour célébrer la nouvelle association, à laquelle fut promptement donné le nom de Lupin et les Coqs de Combat.

Depuis ce jour, Lupin a souvent tenté de semer ses nouveaux compagnons, mais les gardes-chasses sont les pisteurs encore plus compétents que lui et insistent à chaque fois pour qu'il les emmène dans ses aventures. En fait, ces tentatives d'évasion aussi vaines que régulières sont prises pour des exercices d'entraînement par ses admirateurs, de même que ses efforts pour éloigner les Coqs de Combat de la Tiléè. Malheureusement pour lui, ses camarades ont un extraordinaire sens de l'orientation, qui leur permettrait de retrouver leur chemin mêmr dans le noir, et leur foi en Lupin et en ses aventures est demeurée intacte.

Il est indêniable que les Coqs sont très talentueux. Tous ces "exercices d'entraînement" et ces "tests d'aptitude" ont aiguisé leurs compétences naturelles, jusqu'à ce qu'ils deviennent des pisteurs hors pairs à l'habileté à l'arc inégalée. Leurs tuniques vertes et leurs coiffures ornées de plumes sont là pour le rappeler à leurs ennemis !

Après plusieurs batailles mémorables, les Coqs de Combat se sont taillé une solide réputation et leurs services sont très prisés. On raconte qu'à une occasion, Lupin a sauvé une armée entière. Une force ennemie s'était frayé un chemin derrière les lignes et s'apprêtait à lancer une attaque dévastatrice. Au même moment, il se trouva que Lupin conduisait ses hommes dans la direction opposée aux combats. A son insu, il emmena ses halflings droit sur les ennemis infiltrés qui ne s'attendaient pas à cette manoeuvre "héroïque". Les Coqs se battirent furieusement et l'ennemi fut rapidement dispersé. Tout le monde fut très impressionné par la clairvoyance de Lupin, dont Lupin lui-même, et les Coqs reçurent de nombreuses offres d'engagement.

Et l'argent commença à s'accumuler dans les coffres de la bande, les récits de gloire improvisés par Lupin devenaient réalité. Ses troupes crurent encore plus en lui et tirèrent une certaine fierté de la réputation grandissante de leur chef. Lupin s'accommoda rapidement de ces changements de fortune et il se prit même d'une surprenante attention à l'égard de ses hommes. Son abnégation est telle qu'il n'est pas rare de le trouver à la veille des batailles, dans sa tente, à concevoir de nouveaux "exercices d'entraînement".

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LES CHEVAUCHEURS DE SANG FROID DE TICHI-HUICHI
"Par Grungi ! Excellent rapport qualité/prix, Ces lézards ! Ils se battent pour deux plaquettes d'or!"
Seigneur nain Borik, à propos des Chevaucheurs de Sang Froid de Tichi-Huichi.

Durant le cinq millième cycle du soleil, lors de l'équinoxe de Topec, au méridien de l'Etoile du Serpent, une éclosion eut lieu dans les bassins sacrés du temple en ruine d'Enxilada. Toutes les plaques sacrées qui auraient pu prévoir cet événement avaient depuis longtemps été détruites, et le temple, très éloigné de Zlatan dans les terres du sud, était abandonné depuis des temps immémoriaux. Aucun prêtre mage slann n'avait tourné son esprit dans cette direction depuis de nombreuses années aussi l'éclosion se fit-elle sans que personne ne s'en aperçoive. Ce fut semble-t-il une naissance spontanée, uniquement suscitée par les présages et les conjonctions astrales. Peut-être même eut-il fallu y voir la volonté de Sotek à l'oeuvre.

Un seul homme lézard fut le témoin de cette éclosion. C'était Tichi-Huichi. Lui seul chantait le salut du soleil tous les matins, car il était le dernier survivant d'Enxilada. Tous les autres avaient succombé à une mystérieuse pestilence bien des années auparavant et depuis, petit skink solitaire et imperturbable, il perpétuait dans la cité oubliée les rituels ancestraux de son peuple.

Tichi-Huichi vit les marques sur les jeunes batraciens et il sut que cela était bon : sur eux apparaissaient les marques de ceux qui ont la faveur des dieux. Il se sentit honoré d'être témoin de son vivant d'une telle chose, aussi veilla-t-il sur les têtards jusqu'à ce qu'ils atteignent leur maturité et commencent à sortir de l'eau pour se chauffer au soleil. Rapidement, il devint évident qu'ils appartenaient à la race des skinks à grande crête, capables de dompter les terribles sauriens carnivores appelés sang froid. Tichi-Huichi s'aventura alors dans les sombres cavernes qui s'étendaient sous le temple et, comme il s'y attendait, découvrit qu'une éclosion de sang froid avait eu lieu en symbiose avec celle des skinks. Les minuscules reptiles, à peine éclos, arboraient les mêmes marques que les jeunes skinks, confirmant qu'il s'agissait bien là de l'oeuvre des Anciens.

Les années passèrent. Tichi-Huichi enseignait la science perdue d'Enxilada à ses jeunes protégés, pour qui il était devenu un mentor. Les sang froid avaient atteint leur taille adulte et, déjà, les skinks les chevauchaient sans difficulté. Une étrange empathie semblait exister entre eux et, de manière naturelle, les uns devinrent les maîtres des autres.

C'est alors que l'esprit du prêtre mage slann de la lointaine Zlatan se concentra sur Enxilada et vint visiter Tichi-huichi en rêves. Sa mission lui apparut alors clairement: il avait été choisi pour prendre la tête de ses skinks et accomplir la volonté des Anciens. Dans la nuit moite de la mousson, il rêva d'endroits lointains, peuplés d'êtres étranges qui possédaient d'antiques talismans des Anciens, des artefacts volés qui devaient revenir à Enxilada. Et Tichi-Huichi sut qu'il avait été choisi pour les ramener

A présent, Tichi-Huichi avait pris conscience de sa destinée. Lui et ses enfants adoptifs devaient partir pour les contrées lointaines où les reliques des Anciens avaient été dispersées. Suivant son instinct et laissant l'esprit de ceux qui étaient plus grands que lui prendre en main son destin, Tichi-Huichi quitta Enxilada à la tête de son régiment de skinks sur sang froid. Ceux-ci n'avaient pas été oisifs pendant la mousson, et s'étaient entraînés pour maîtriser l'an du combat monté. Ce talent semblait néanmoins instinctif chez eux, et c'est à peine si les enseignements de Tichi-Huichi furent nécessaires.

Leur première rencontre fut une tribu de nomades arabiens. Tichi-Huichi choisit alors de laisser les événements suivre leur cours et, faisant confiance aux Anciens, observa passivement la réaction des êtres humains. Le chef arabien, empli de crainte respectueuse a la vue des premiers vrais "Al Saurim" qu'il voyait, sembla désireux de s'en faire des alliés. De nombreux trésors furent étalés sur le sable aux pieds de Tîchi Huichi, mais c'est à peine s'il y jeta un coup de ses yeux jaunes et globuleux. C'est alors qu'il aperçut un talisman qu'il avait vu en rêve et s'en saisit avec un coassement d'émerveillement. Le cheikh, riant sous cape, le lui céda volontier et ainsi le contrat fut-il scellé. Pendant plusieurs mois, les skinks accompagnèrent les arabiens dans leurs raids contre Nehekara, mettant à sac les tombes et les nécropoles des anciens rois. Puis, un jour, des centaines de guerriers squelettes surgirent du sable et massacrèrent les arabiens jusqu'au dernier. Tichi Huichi et ses élèves, cependant, leur tinrent tête pendant des heures sous le soleil accablant du désert. C'est alors que le prêtre liche ordonna à ses morts vivants de cesser l'assaut et apporta aux batraciens un ramassis de vieux chiffons d'où il tira une vieille plaque d'or gravée. Tichi-Huichi reconnut alors l'objet de son second rêve et ordonna à son porte-étendard d'abaisser la bannière. Le prêtre liche comprit le message et c'est ainsi que les chevaucheurs de sang froid se retrouvèrent enrôlés dans les armées d'un roi des tombes momifié qui, du fond de sa pyramide, semblait bizarrement inspiré par une lointaine volonté. Ils passèrent les années qui suivirent à défendre les frontières du nord du désert, principalement contre l'avidité des nains qui, la plupart du temps, étaient rapidement mis en déroute, poursuivis et mis hors d'état de nuire.

Un jour, Tichi-Huichi traqua des pillards nains pendant plusieurs jours et finit par les acculer dans une vallée sans issue. Les nains firent face, prêts à vendre chèrement leurs vies, lorsque Tichi-Huichi vit une statuette du dieu singe émerger du sac d'un des fuyards. Une javeline habilement lancée trancha net la courroie et la statue d'or roula au sol, tandis que le contenu du sac s'éparpillait par terre. Au moment où le nain se précipitait pour récupérer son butin, son chef lui écrasa la main de sa botte et lui ordonna: "Laisse ça, Grongi ! C'est notre seule chance de nous en sortir, vieux !" lentement, les nains reculèrent et Tichi-Huichi envoya un skink récupérer l'idole; il s'agissait bien de celle révélée par son troisième rêve. Les nains en profitèrent pour s'éclipser, suivis à distance par les chevaucheurs de sang froid.

C'est ainsi que Tichi-Huichi finit par être enrôlé par le seigneur nain de Barak-Varr, qui après un rêve étrange sembla convaincu d'avoir été conseillé d'engager les skinks par l'esprit d'un lointain ancêtre! Au grand ravissement des nains, les skinks préférèrent trois minables tablettes d'or au coffre rempli de joyaux qui leur était proposé en échange de leurs services.

Tuichi-Huichi et ses skinks combattirent alors les peaux vertes, avant de rejoindre leurs rangs après qu'un chef gobelin s'est cru inspiré par Gork et Mork qui lui suggérèrent instamment d'engager les farouches reptiles. Au fil des batailles, les chevaucheurs de sang froid recouvrirent de plus en plus de reliques, de nouveaux objets sacrés leur étant révélés après chaque nouvelle alliance. Même quand leurs employeurs se faisaient massacrer, miraculeusement, Tichi-Huichi et ses compagnons s'en sortaient toujours indemnes, leurs ennemis semblant à chaque fois subitement persuadés qu'il valait mieux les engager que de perdre davantage d'hommes en essayant d'en venir à bout. Les pactes étaient toujours conclus, même si Tichi-Huichi ne connaissait pas un mot de la langue de ses employeurs. L'esprit de ces derniers fut-il à chaque fois manipulé par une lointaine volonté issue du temple de Zlatan ? Qui sait, les voies des Anciens sont si impénétrables...
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:12

Beorg Patte d'ours et les hommes ours d'Urslo

Citation :
???

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Les Arbalétriers de Ruglud

Citation :
???

Ruglud Mach'Krân' est un puissant, riche, et teigneux (pas frocément dans cet ordre) capitaine mercenaire vendant ses services partout où on le sollicite, des Terres Arides du sud jusqu'aux Principautés Frontalières, et aprfois même dans les montagnes bordant l'Empire.

Leur cri de guerre est : "Des gobs à gogo ! Des gobs pas bô ! Des gobs pluss k'il n'en fô ! Et des gobs ki s'ront morts bientô !" avec de subtiles nuances en remplaçant "gobs" par "nabots", "zumins", "sal'rats" et bien d'autres encore...

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La Compagnie Maudite: Une histoire édifiante sur le prix de la trahison

L'obscure légende de Richter Kreugar le Damné, chef de la Compagnie Maudite, circule dans l'Empire depuis des lustres. Une sombre histoire faite de trahison, d'avidité et de vengeance, dont les détails véridiques masqués par les racontars sont depuis longtemps devenus incertains dans l'esprit de nombreuses générations.

Les histoires les plus courantes sur la malédiction de Richter Kreugar parlent d'un jeune et fier capitaine mercenaire, talentueux, sans merci et qui, comme tout bon mercenaire, louait ses services à quiconque en payait le prix. Il y a de cela des siècles dans l'histoire du Vieux Monde, Richter s'allia à un puissant nécromancien pour lui apporter son soutien lors d'une campagne centre l'Empire et semer la terreur dans la région forestière de Wolfenburg.

On dit dans les recueils parcheminés de l’Historiata Imperiatus que l’armée impériale de Wolfenburg souffrit de pertes conséquentes au cours de cette guerre d'usure qu'elle n'espérait plus gagner. Toutefois, l'Empire s’obstina et finit par repousser 1e nécromancien dans une offensive qui le chassa au plus profond d'une forêt, sans lui accorder le temps de rassembler son année de morts-vivants. Suite à la débâcle du nécromancien, le jeune mercenaire calculateur accepta une offre d'un agent de l'Empire, n'y voyant qu'une opportunité de se faire facilement de l'argent et de se trouver du même coup dans le camp des vainqueurs, ce qui est toujours préférable. Tandis que l'issue de la bataille finale demeurait incertaine, Richter joua le jeu de l'Empire et se jeta sur le nécromancien. Celui-ci tomba sous sa lame non sans avoir eu 1e temps de marmonner dans un dernier soupir la malédiction qui allait causer la ruine éternelle de l'aventurier trop entreprenant.

Sous ses yeux horrifiés, le corps de Richter se mit à se flétrir et quelques instants plus tard, un tas sans vie d'os et de pièces d'armure tombait sur le sol. Ce jour vit la victoire de l'Empire et le récit de la trahison de Richter aurait pu tomber dans l’oubli si sa mort n’avait été accompagnée d'un coup du sort.

La nuit suivante, Richter se leva du sol. Il fixa le monde de ses yeux vides mais ne vit qu'un ensemble d'ombres grises. La poitrine emplie de désespoir et de douleur, le mercenaire vit que de ses propres membres il ne restait que les os, il prit alors conscience de la pleine mesure des effets qu'avait eu sur sa personne le sort du nécromancien.

Et c'est ainsi que Richter se mit à courir le Vieux Monde et ses alentours. Depuis sa mort survenue il y a déjà plusieurs centaines d'années, il reste toujours en quête de l'oubli paisible qu'il n'a pas encore trouvé et a perdu le compte des fois où il fus occis pour se lever à nouveau la nuit suivante et poursuivre son existence tourmentée. Un terrible évènement survient à chaque fois qu’il tue un de ses ennemis, car ceux qu'il défait se relèvent immédiatement pour le servir dans la non-vie. Il parcourt le monde en vivant une parodie constante de son ancienne carrière de mercenaire et se bat partout où il le peut pour noyer provisoirement sa colère et sa rancœur en faisant couler le sang. Il poursuit son errance dans l'espoir vain que son corps squelettique sera un jour brisé et qu'il connaîtra enfin le soulagement d'être réellement mort.

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Les dépeceurs de Mengil

Menghil Manhide est le chef sadique et anthropophage d'une bande d'elfes noirs connus dans tous le Vieux Monde sous le nom de Dépeceurs. Ils parcoururent les royaumes des autres races sous le couvert des ténèbres, et vendent leurs cruels talents au plus offrant. Ils ont en outre la désagréable habitude de se vêtir avec la peau de leurs victimes.

Même parmi les elfes noirs de Naggaroth, unez nation renommée pour sa cruauté et son absence de pitié et ses tendances sadiques, Mengil de Clar Karond est réputé pour ses instincts sanguinaires. Sa ruse et ses penchants meurtriers sont tels que de nombreux elfes noirs le considèrent comme un dangereux psycopathe. Là où tout druchii qui se respecte n'hésite pas à égorger ses adversaires politiques ou ses ennemis personnels, du moment qu'il n'est pas pris sur le fait, Mengil tue simplement pour le plaisir, sans jamais se soucier des conséquences. Il lui est arrivé plus d'une fois de massacrer ses alliés et beaucoup pensent que sa santé mentale ne tient qu'à un fil.
De fait, beaucoup d'elfes le voient comme un fou dangereux et imprévisible aussi mortel pour ses amis que ses ennemis.
Le père de Mengil, Kraal Dévore-les-Coeurs était un puissant noble de Clar Karond, et sa sinistre réputation dissuadait qui quiconque de s'opposer à lui. au fur et a mesure que ses fils grandissaient, il leur imposait des épreuves pour tester leur loyauté mais aussi pour éliminer ceux qu'il estimait trop faibles pour appartenir a sa lignée. Ceux qui echouaient étaient éliminés sans pitié, leur coeur arraché et offert a Khaine. Le plus jeune de ses fils, Mengil, n'echappa pas à la règle. Il était régulièrement battu , et on le forçait à combattre ses aînés. Au cours d'une de ces épreuves, Kraal libéra l'un de ses esclaves humains, un jeune musculeux nordique, dans les Forêts Noires qui s'étendent autour de la sombre cité, laissant au fugitif une arme et un bouclier. Le jeune Mengil fut envoyé à la poursuite de l'humain , et il n'aurait le droit de revenir dans la cité qu'une fois qu'il l'aurait tué et ramené une preuve de la mise a mort. Mengil traqua sa proie dans les etendues glacées et il fini par se retrouver face a face avec le nordique. Sa vitesse et son talent avec les armes lui permirent de surclasser son adversaire, pourtant plus fort, et il savoura l'ivresse du meurtre, étalant le sang de sa victime sur son visage et buvant avidement au coeur de sa puissante proie, avant d'écorcher le jeune guerrier et de manger sa chair. Sur le chemin du retour il tailla ses dents en pointe, ce qui lui conférait un aspect particulièrement effrayant. Revenu dans Clar Karond, Mengil portait la peau de sa victime comme une cape, ce qui lui valut le respect de ses concitoyens et le titre le Manhide "Peau d'Homme".
Mengil etait devenu le fils préféré de Kraal et ses trois fère en prirent ombrage, aussi dut il maintes fois défendre sa vie contre leurs attaques. Il en tua deux au cours d'une même nuit, les écorcha et envoya leurs corps dépecés e guise d'avertissement au troisième.
Lorsqu'il fut assez agé, Mngil rejoignit les corsaires de Clar Karond, et son ascension rapide dans leurs rangs ne fut entachées que par l'agravation de sa folie meurtirère. Là où ses supérieurs voulaient qu'il lançat des furtifs, tuat rapidement l'opposition avant de revenir avec des captifs, Mengil refusait généralement de se replier face à un ennemi supérieur . Même si son adresse son intelligence et son autorité lui faisait remporter ce genre de bataille , il ne revenait le plus souvent qu'avec peu d'esclaves, car il prenait un plaisir pervers a les massacrer. Même lorsqueses ennemis se rendait , Mengil n'hésitait pas à les abattre, et s'acharnant sur leur cadavre longtemps après que la vie les eut quitté. Il continua de perfectionner ses talents d'ecorcheur, et les halls du château de son père furent bientôt décorés de centaines de trophées macabres ramenés de tout le monde connu. Cependant, tout ceci n'entachait que légèrement sa réputation, et le fait qu'il se retourne parfois contre un allié et le taille en pièces de sang-froid était perçu comme une amusante excentricité plutôt que comme un véritable défaut.
Après moins d'un demi-siècle, Mengil dirigeait en personne la plupart des raids lancés depuis l'arche noire Citadelles du Mépris. Ce batiment était autrefois un chateau gardant la pointe sud-est de l'île engloutie de Nagarythe, avant d'être transformé en une gigantesque forteresse flottante par la magie noire. Clar Karond confia a Mengil le soin de mener ces assauts, faisant de lui le plus jeune capitaine de Clar Karond. Lors des deux décennies qui suivirent la Citadelle du Mépris devint synonyme de terreur et de désespoir pour Ulthuan, car elle attaquait régulièrement ses côtes et ses voies maritimes, en plus de s'en prendre aux rivages de Norsca, d'Arabie et de Bretonnie. Même si les raids étaient peu fructueux car Mengil tuait la plupart des esclaves ses supérieurs trouvaient la peur qu'il inspirait fort a leur goût.
La Citadelle du Mépris controla pendannt un certain temps l'entrée des mers tiléennes attaquant les puirates, les marchands les contrebandiers sans discrimination, tout en rasant les villages environnant Remas et la cité pirate de Sartosa. Mais alors que son équipage se menait a la rapine a terre, la citadelle fut attaquée par de rapides vaisseaux de Lothern et dut se replier vers des eaux plus profondes. Le commandant de l'arche, qui avait vu ses trois prédécesseurs tués par Mengil lors de crise de démence, était peu enclin à revenir chercher le jeune guerrier et le fit passer pour mort. Mengil et ses hommes se retrouvèrent ainsi bloqués en Tilée. Ils poursuivirent leur chemin à terre à la faveur de la nuit, traversant es forêts pour atteindre le sud des Monts Appucinni tout en continuant leurs déprédations. Pendant longtemps, il combattit au côté de son vieux camarade, l'elfe noir renégat Hawkbane, jusqu'à ce que Mengil l'éventre, l'ecorche et mange suite à une banale dispute. Après quelques mois passés à se sustenter sur les caravanes qui passaient par là, Mengil fut contacté par un prince-marchand de la cité de Verrezzo en quête de mercenaire. Les deux conclurent un marché et c'est ainsi que commença la carrière de tueur àgage de l'elfe noir.
Mengil est souvent employé par ceux qui veulent faire un exemple de leur ennemis, car il a gardé la manie d'écorcher ses victimes et abandonne spivent leur corps pendu à un arbre ou empalé sur un pieu fiché dans le sol. Mengil a combattu dans tout le Vieux Monde , et ses elfes noirs connus sous le nom de Dépeceurs, sont craints a juste titre , d'autant plus qu'ils sont souvent employés pour des missions d'assassinat où leur discretion fait des merveilles. Mengil s'est abandonné aux délices de la vie de tueur a gages, et il est plusieurs fois revenu à Naggaroth, où les Seigneurs Noirs l'emploient pour éliminer leurs rivaux. C'est au cours d'un de ses retours que Mengil a rendu visite au commandant de la Citadelle du Mepris, qui l'avait abandonné des années auparavant, et les détails de sa mort sont encore racontés avec effroi. Il arrive que les Dépeceurs participent à une bataille auquel cas ils s'infiltrent en territoire ennemi pour répandre terreur et confusion au sein même des lignnes adverses.
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:16

CANONS TRACTÉS DE BRONZINO

Citation :
???

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HOMMES-OISEAUX DE CATRAZZA

Citation :
???

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Les Géants d'Albion

"Mes aïeux! Quel manque d'élégance! Mes compagnons et moi-même avions traqué Ranoldo et ses ruffians jusqu'aux collines de Trantine, lorsqu'ils ont lâché sur nous ces horribles géants d'Albion et cet individu hirsute. Ils ont aplati nos lignes en beuglant le mot le plus grossier que j'ai jamais entendu ! Je dis que les habitants de cette île sont tous pareils à ces brutes, les dieux soient loués qu'elle soit encore inexplorée. "

Seigneur haut elfe Daverlon, général gentilhomme et mercenaire

Les druides d'Albion affirment que la race de gigantesques géants qui habitent leur île fut introduite par les Anciens afin de préserver cette terre sacrée des intrus. Qu'en est-il réellement, personne de nos jours ne peut le dire. Toujours est-il que les côtes austères d'Albion sont bel et bien hantées par des titans primitifs qui, du haut de leurs falaises couvertes de brume, prennent un malin plaisir a tancer d'énormes rochers sur les navires qui approchent trop près pour les réduire en miettes et précipiter leurs équipages dans les flots. Les druides ont un étrange pouvoir sur les géants et peuvent leur faire ériger les grands monolithes qui parsèment l'île. Avec l'aide de leur force colossale, d'immenses menhirs sont ainsi disposés en cercles ou en colonnes afin de mesurer les cycles du soleil, des lunes et des étoiles.

De tous les géants, le plus grand est Bologs. Il est vénéré comme un dieu par les hommes des cavernes d'Albion, qui ont gravé son image dans les collines crayeuses de leur île, brandissant sa massue. Si Bologs est en effet redoutable, on ne peut pas en dire autant de son intelligence, même en fonction des critères déjà bien bas des géants d'Albion.

En fait, la seule chose qu'il arrive à peu près à dire est son nom. Un jour qu'il arpentait les falaises, le brouillard leva et il put contempler de son oeil unique la mer grise. et les plages de galets qui s'étendaient en contrebas. C'est alors qu'il aperçut une petite troupe d'elfes qui avait débarqué sur le rivage. Les elfes virent également le géant qui les toisait du haut de la falaise, aussi leur chef s'avança-t-il en s'écriant dans la langue des druides (avec un fort accent, il est vrai) "Nous venons en paix ! Nous voulons faire du commerce !" Entendant ces paroles dont le sens ne parvint jamais jusqu'à son cerveau, le géant ne trouva qu'une chose à répondre "BOLOGS !" Puis il lança rocher de plusieurs tonnes qui mit un terme à la dernière tentative de colonisation elfique d'Albion à ce jour.

Le plus grand géant d'Albion après Bologs est Cachtorr, son frère jumeau. Il est un peu plus intelligent que Bologs - suffisamment du moins pour comprendre le langage des druides. Ce fut lui qui combattit le terrible Dong et sa compagne, Mae-Dong, deux horribles géants du nord d'Albion. Cette lutte mythique est censée avoir plusieurs siècles, durant lesquels les colosses se lançaient des rochers d'un bout à l'autre du pays aussitôt que la brume se dissipait. La grande majorité des projectile ratèrent leur cible et se plantèrent profondément dans le sol, créant ainsi les premiers menhirs qui ont depuis la célèbrité d'Albion.

Néanmoins, les siècles passèrent et Albion resta cachée dans ses brumes, isolée du reste du monde. Puis vint le jour où le fameux général tiléen Geasar, premier citoyen de Remas, débarqua sur Albion à la tête de son armée. À cette époque, il cherchait à affermir sa position politique à Remas, et le meilleur moyen lui avait semblé de conquérir Albion qui, selon la légende, regorgeait d'or et de joyaux et abritait les trésors du légendaire Triton lui-même. Alors que les galères tiléennes accostaient sur la plage rocailleuse, Bologs et Cachtorr apparurent au sommet de la falaise et commencèrent à précipiter d'énormes blocs de pierre sur les arrivants. Terrifiés, les hommes de Gaesar remontèrent à bord de leurs embarcations et commencèrent à s'éloigner du rivage. Ulcéré, le général se saisit alors du coffre contenant la paye de ses hommes et le lança par dessus bord. Voyant les pièces d'or s'éparpiller dans les vagues, les tiléens sautèrent à l'eau et, finalement, toute l'armée se retrouva sur la plage. La soif de l'or avait été plus forte que la peur des géants !

Ignorant les rochers qui tombaient de part et d'autre, Gaesar et ses hommes se dirigèrent vers l'intérieur des terres. Bientôt, ils furent confrontés aux autochtones primitifs, à de nombreux autres géants et aux druides déchaînés, sans compter qu'il s'était mis à pleuvoir ! Même en voyant ses hommes au bord de la mutinerie, Geasar refusait de faire marche arrière. Il retournerait à Remas en conquérant, sous les hourras de la foule, ou ne rentrerait pas du tout. Mais il fallait ruser.

Réfrénant sa colère, il s'avança vers les ligues adverses et clama: "Oh barbares sans cervelle ! Je vous offre tous les avantages de la civilisation : des routes, l'eau courante, l'argent, l'urbanisation et la poésie tiléenne ! Soumettez-vous, et tout ceci sera à vous !". Perplexes, les tribus d'Albion se regardèrent les unes les autres. C'est alors qu'un seul mot retentit derrière lui, semblant sortir de la pluie et du brouillard, "BOLOGS !" Reprenant le cri de guerre de leur géant, tous les hommes des cavernes se mirent à frapper leurs armes de pierre contre leurs boucliers et leurs chars primitifs, criant en choeur "Bologs ! Bologs ! Bologs !"

Dépité, Gaesar ordonna la charge. la bataille qui s'ensuivit fut sanglante et indécise, jusqu'à ce que les deux camps, exténués, se replient chacun de leur côté. Gaesar fit alors une ultime tentative de médiation, car même s'il devait fuir Albion, il devait en ramener quelque chose pour avoir droit à son triomphe à Remas. "Donnez-moi les géants en otages, hurla-t-il, et je me retirerai !" Les druides, connaissant les tiléens de réputation, considérèrent son offre. Même s'ils étaient sûrs de battre Gaesar aujourd'hui, ils savaient qu'à la longue, leur île ne résisterait pas au flot des envahisseurs. Que pouvaient des haches de pierre contre les épées et les canons de milliers de guerriers déterminés ? Finalement, le vieux druide Hengus accepta et alla choisir deux géants parmi les plus petits. Alors qu'ils s'avançaient vers les lignes tiléennes, Gaesar s'écria "Pas ceux là ! Moi, je veux les gros !", en pointant Cachtorr et Bologs du doigt. Et c'est ainsi qu'en dépit des protestations des sauvages qui voyaient leurs dieux faits prisonniers, les druides donnèrent leur accord, espérant ainsi éviter à leur peuple la décadence de la civilisation.

Après avoir remis ses galères à flot, Gaesar fit voile vers Remas, les deux géants entravés par des chaînes d'ancres pataugeant derrière lui. Mais la nouvelle de son retour l'avait précédée et ses opposants politiques avaient pris leurs dispositions. Se mêlant à la foule, ils prirent part aux acclamations et accueillirent le conquérant à bras ouverts pour endormir sa méfiance. Mais au moment opportun, une douzaine de dagues jaillirent de sous les capes et, alors même que Gaesar posait le pied sur le quai, il fut assassiné par les conspirateurs. "Gaesar est mort ! Vive la République !" crièrent-ils. Cédant à la panique, les hommes de Gaesar chargèrent la foule avant d'être massacré à leur tour. Plus par rancoeur envers la cité que par pitié envers les captifs, l'un d'entre eux libéra Hengus et ses géants de leurs chaînes. Totalement désorientés, Bologs et Cachtorr causèrent des ravages dans les rues de Remas, jusqu'à ce qu'ils finissent enfin par en atteindre les faubourgs et s'enfoncent dans la campagne, Hengus à leurs trousses.

Depuis, les deux géants et le druide arpentent le pays, complètement perdus, à la recherche d'un peu d'ombre pour se protéger du soleil tiléen. Comme on pouvait s'y attendre, de nombreux généraux ont proposé de louer leurs services, ce qu'Hengus s'est toujours empressé d'accepter dans l'espoir de trouver un jour le moyen de regagner la lointaine Albion.

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LES REPURGATEURS

Les répurgateurs sont un ordre secret dont les membres sont dispersés à travers le Vieux Monde. Ils sont obsédés par la destruction de tout ce qui touche au Chaos, aux morts vivants et aux mutants, ainsi que du tous les incroyants, blasphémateurs et finalement, tout ce qui n'est pas de leur ordre. Nombreux sont ceux qui trouvent ce fanatisme dangereux et les répurgateurs sont rarement les bienvenus. Peut-être serez-vous le prochain objet de leur suspicion ?

Johann Van Hal doit être le plus célèbre de tous les répurgateurs, c'est lui qui tua le vampire Gunther von Blodfel et purifia le château hanté de Reikwald. Nul ne sait d'où il vient ni pourquoi il a embrassé cette carrière, Johann ne parle jamais de son passé et il serait peu prudent de l'interroger à ce sujet. Ceux qui connaissent les secrets de l'Empire savent cependant qu'il porte le nom d'un nécromancien des temps jadis, l'infâme Vanhal Tous ses descendants ont tenté d'expier les fautes de leur ancêtre, mais en vain. Pour chaque sorcier maléfique abattu, dix autres se jettent sur les chemins de la damnation. Pour chaque vampire tué, une famille est infectée par la malédiction. Rares sont ceux qui comprennent le sentiment de culpabilité qui pèse sur les épaules de Johann.

Son unique compagnon de route est Wilhelm Hasburg, un prêtre de Sigmar dont le temple fut brulé par des adorateurs du Chaos. Certains affirment que voir l'oeuvre de sa vie disparaître en fumée l'a plongé dans la folie, mais tous s'accordent à reconnaître la sincérité de sa foi, comme en témoignent ses automutilations et ses prophéties de fin du monde. On pense que sa foi et ses prières le protègent contre la magie maléfique, et on sait qu'il est capable de fracasser le crâne du premier blasphémateur venu.

Face à des ennemis surnaturels, de nombreux, de nombreux généraux gravent le signe du marteau sur des poteaux indicateurs ou des portes des villes afin de signifier au légendaire répurgateur qu'ils ont besoin de lui. Johann offre ses services à quiconque en paye le prix, tout l'or dont il n'a pas lui-même besoin étant reversé au culte de Sigmar.

Lorsque les hordes mortes vivantes menacent et que l'ombre du Chaos s'étend sur le monde, Johann et Wilhelm apparaissent. Ils affrontent l'ennemi le plus terrible sans éprouver la moindre peur et se jettent sur les plus immondes démons et morts vivants avec une fureur froide et une haine farouche dans le regard. Après la bataille, ils viennent réclamer leur dû et s'en vont sans rien ajouter de plus ... au grand soulagement de leurs commanditaires.
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Romarik Levert
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:21

Asarnil Le Maitre des Dragons

Citation :
???

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LA PRETRESSE-SERPENT AMAZONE

On sait peu de choses sur la nature de la Sororité amazone, mais les plus belliqueuses d'entre elles sont appelées "Prêtresses-serpents". Ces guerrières sont également de puissantes sorcières et connaissent parfaitement la jungle, chance inespérée pour quiconque peut les compter parmi ses alliés.

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Hagrim l'Elgidum
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MessageSujet: Re: Mercenaires   Mercenaires EmptyDim 11 Nov 2007 - 3:54

Bravo sur tes recherches sur les régiments de renoms, personellement j'utilise la moitié de ceux là dans mes parties tir la lanque
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